Comme d'autres pays, pour des causes géographiques, climatiques, environnementales mais surtout historiques, la Roumanie a affronté diverses difficultés, connu et combattu des tyrannies, participé à des guerres, persécuté des populations et subi des persécutions, et une partie de ses citoyens vit encore sous le seuil de pauvreté, manquant de formation et d'éducation. En conséquence, son image est, comme celles d'autres pays, contrastée.

Tag anti-totalitaire sur un mur à Bucarest (2013).
Tag anti-corruption sur un mur à Bucarest (2013).

Comme d'autres pays qui ont connu ou connaissent des difficultés et des tragédies, la Roumanie aussi est l'objet, d'une part d'un capital de sympathie, mais d'autre part d'une « légende noire » faite de d'amalgames, de clichés, de phobies et de préjugés où s'entremêlent Dracula (mythe qui n'est d'ailleurs pas roumain), Antonescu (le « Pétain roumain », comme il se définissait lui-même : voir Mihai Pelin, Antonescu, le Pétain roumain et ses guerres, Ed. Iosif Constantin Drăgan, Venise 1988), la Shoah (qui occulte l'histoire des Juifs en Roumanie, si ancienne et si riche), Ceaușescu (souvent présenté comme un dictateur nationaliste, alors qu'il était communiste et que la dictature avait commencé bien avant son accession au pouvoir), ses orphelinats et la misère d'une partie de la population (dont certains Roms, alors que la majeure partie de ceux-ci est intégrée, fait partie des travailleurs et n'émigre donc pas).

La Roumanie ne se résume pourtant pas à cette « légende noire » et il est caricatural, sinon raciste, de n'en retenir, comme le font trop de média et même quelques responsables politiques, que les « voleurs de poules », les mendiants ou les antisémites. À ce compte, on pourrait nourrir la « bête immonde » (Bertolt Brecht) de n'importe quelle nation[1].

Ce portail et les articles auxquels il envoie, sont aussi là pour dépasser les préjugés misérabilistes et, sans rien cacher, montrer l'ensemble des aspects, variés et contrastés, de ce pays en re-développement et de ses divers habitants, pays certes menacé par la guerre toute proche et par la radicalisation nationaliste sévissant dans toute l'Europe du Sud-Est[2], mais qui, pendant trente ans après l'ouverture du rideau de fer, a réussi à maintenir, en dépit de la corruption endémique, une société pluraliste et ouverte, assurant les libertés civiques. Vous trouverez en déroulant cet onglet des images pouvant illustrer cette diversité.

Exemples

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  1. Deux exemples parmi bien d'autres : On est donc loin de la caricature roumanophobe du « roumain forcément nationaliste, d'extrême-droite, anti-rom et antisémite », diffusée par des personnes plus enclines à agiter des épouvantails qu'à rendre aux victimes de devoir de mémoire qui leur est dû.
  2. Dimitri Kitsikis, La Montée du national-bolchevisme dans les Balkans, ed. Avatar, Paris 2008.


Sélection d'images du Portail Roumanie

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Braşov, Strada Mureşenilor şi Biserica Neagră
 
Aubergines et piments de Transylvanie
 
Palais et Musée Brukenthal de Sibiu
 
Charrette traditionnelle en bois
 
Église calviniste de Cluj
 
Fabrication de briques de terre dans le delta du Danube
 
Villa rurale traditionnelle
 
Étang du Musée du Village de Sibiu
 
Panorama de Sibiu
 
Paysage rural de Roumanie
 
Pastoralisme dans les Carpates
 
Le château fort de Făgăraş, dans le judeţ de Braşov, en Transylvanie
 
La mairie de Turda dans le judeţ de Cluj en Transylvanie
Fichier:Statuia Libertatii Constanta.jpg
La Statue de la Liberté de Constanţa, en Dobroudja du Nord
 
La cathédrale orthodoxe d'Alba Iulia, judeţ de Alba en Transylvanie
 
La synagogue d'Oradea, judeţ de Bihor, Transylvanie
 
L'usine de suie désaffectée de Copşa Mică, judeţ de Sibiu Transylvanie, responsable de la pollution noire de la région
 
Une vue du musée du village de Sibiu, judeţ de Sibiu, Transylvanie
 
Le monastère de Cârţa, judeţ de Sibiu en Transylvanie
 
L'Argeş à la hauteur de Mihăileşti-Cornetu, à quelques kilomètres de Bucarest
 
Un repas typiquement roumain: des sarma (sarmale) avec de la mămăligă
 
L'église fortifiée de Biertan, dans le Judeţ de Sibiu, Transylvanie
 
Stèles funéraires en bois dans le pays sicule (judeţ de Harghita, Transylvanie)
 
Une villa dans la campagne roumaine
 
L'église de la Sainte Trinité à Bucarest
 
La mine de sel de Slănic
 
La vieille ville de Sighişoara avec la Tour de l'horloge
 
Les gorges de Bicaz.
 
Villa du début du XXe siècle à Roman (Județ de Neamț, Moldavie)
 
Place de la Victoire à Timișoara
 
Les sommets des monts Ciucaș, vus de Cheia (județ de Prahova, Valachie)
 
Maison natale d'Emil Cioran à Rășinari (județ de Sibiu, Transylvanie)
 
Lit majeur de la rivière Ialomița (Valachie) absorbant une crue, par Bogdan Giusca
 
Villa rurale traditionnelle en Roumanie.
 
Place du Conseil à Brașov
 
L'église italienne de Bucarest
 
Église saxonne fortifiée de Viscri (județ de Brașov, Transylvanie)
 
La rivière Bistrița à Colibița (Moldavie)
 
Monastère de Sâmbăta-de-Sus (județ de Brașov, Transylvanie)
 
Mosquée du roi Carol I-er (Constanța)
 
Centre de Timișoara
 
Les gorges de Bicaz dans les Carpates moldaves (județ de Neamț, Moldavie)
 
Paysage rural roumain avec meules de foin traditionnelles, non-mécanisées, de l'agriculture vivrière
 
Charrette traditionnelle en bois de Roumanie
 
Pont ferroviaire sur le Danube à Cernavodă (județ de Constanța, Dobroudja du Nord), par Anghel Saligny
 
Une posada (clairière) des Carpates
 
Maison traditionnelle et meule de foin non-mécanisée au Musée du Village roumain de Bucarest
 
Église en bois d'Albac, à Băile Olănești (județ de Vâlcea, Valachie)
 
Péniches sur le canal Danube-Mer Noire
 
Le marché d'Obor à Bucarest, bien différent en 2006 par rapport à ce qu'il était en 1986 ([7])
 
Une rue de Tohanul Vechi (județ de Brașov, Transylvanie)
 
Foudres sur Oradea (județ de Bihor, Crișanie)

Candidats pour la série suivante

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