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Hermès d'Olympie

Le musée archéologique d'Olympie est l'un des principaux musées de Grèce. Il abrite les découvertes faites sur l'Altis, le site d'Olympie — des objets allant de la préhistoire à l'époque romaine, voire jusqu'aux VIe – VIIe siècles. Ses pièces maîtresses sont l’Hermès portant Dionysos enfant de Praxitèle, les frontons du temple de Zeus, la Victoire de Paionios ainsi que la coupe ayant appartenu à Phidias. L'ampleur de sa collection de bronzes antiques en fait la plus importante du monde.

Un premier bâtiment, rendu nécessaire par l'ampleur des découvertes pendant les travaux de fouilles du site d'Olympie, est financé par le banquier philanthrope Andréas Syngrós et achevé en 1888, sur les plans des architectes et archéologues allemands, Wilhelm Dörpfeld et Friedrich Adler, qui avaient commencé les fouilles du site. Érigé sur la colline de Drouva, à la sortie de la ville, il était le premier musée grec construit hors de la capitale. Endommagé par un tremblement de terre en 1954 et devenu trop petit, il est remplacé par un « nouveau musée », œuvre de Pátroklos Karantinós, inauguré en 1982, puis rénové dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques de 2004.

 
Décret honorifique commémorant deux chorèges

La liturgie est un service public que l'État contraint les plus riches (citoyens ou métèques) à financer et gérer sur leur fortune personnelle. Elles sont principalement de deux types. Les liturgies civiles sont principalement la gymnasiarchie, c'est-à-dire la gestion et financement du gymnase, et la chorégie, c'est-à-dire l'entretien des membres du chœur au théâtre pour les concours tragiques, comiques ou dithyrambiques. Elles sont régulières. Au contraire, on ne recourt aux liturgies militaires qu'en cas de besoin. La principale est la triérarchie, c'est-à-dire l'équipement et l'entretien d'une trière et de son équipage pendant un an.

Le système liturgique remonte aux premiers temps de la démocratie athénienne et s'inscrit dans la logique aristocratique du don : il peut être considéré comme une « survivance des mœurs nobles » dans la cité démocratique. Il tombe progressivement en désuétude à la fin du IVe siècle av. J.-C. et à l'époque hellénistique face au développement de l'évergétisme.

 
Atelier de potier

L'artisanat en Grèce antique est une activité économique importante mais largement dévalorisée. Il correspond à toutes les activités de transformation manufacturée de matières premières, agricoles ou non, aussi bien dans le cadre de l'oikos que dans celui d'ateliers de taille importante réunissant plusieurs dizaines de travailleurs.

Les artisans constituent une population très minoritaire dans la cité grecque, mais dont la présence dans les sources ne se dément pas, voire se développe, tout au long de l'Antiquité grecque.

Les artisans en Grèce antique sont de statuts variés : si les métèques et les esclaves étaient sans doute majoritaires, on trouvait également nombre de citoyens dans les ateliers.

 

Sparte ou Lacédémone est une cité-État du Péloponnèse, perpétuée aujourd'hui par une ville moderne de 18 000 habitants (2001). Déjà mentionnée dans l’Iliade, elle devient au VIIe siècle av. J.-C. la puissance militaire dominante de sa région et prend la tête des forces grecques lors des Guerres médiques. Au Ve siècle av. J.-C., elle remporte la guerre du Péloponnèse qui l'oppose à Athènes, mais perd l'hégémonie après la défaite de Leuctres contre les Thébains d'Épaminondas.

Sparte se distingue des autres cités par un modèle social où une minorité de citoyens (Homoioi) l'est à plein temps : l'activité économique est assurée par les Périèques, population libre mais non-citoyenne, et les Hilotes, dont le statut s'apparente aux serfs du Moyen Âge occidental. L'éducation est obligatoire, collective et organisée par la cité ; elle vise à former des soldats disciplinés, efficaces et attachés au bien de la cité — de fait, l'armée spartiate est renommée comme la plus puissante du monde grec.

La domination de Sparte prend fin au IVe siècle av. J.-C., mais la fascination qu'elle exerce persiste de l'Antiquité jusqu'à nos jours.

Les mines du Laurion sont d'anciennes mines d'argent, situées dans la pointe méridionale de l'Attique, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Athènes.

À l'époque classique, les Athéniens déployèrent une énergie et une inventivité spectaculaires pour en tirer le maximum de minerai, en y affectant notamment de très nombreux esclaves. Cela contribua notablement à la fortune de la cité et fut sans doute décisif dans l'établissement, à l'échelle du monde égéen, de la thalassocratie athénienne. Abandonnées au Ier siècle av. J.-C., les mines ne sont « redécouvertes » et exploitées qu'en 1860, par des compagnies française et grecques.

 
Cueillette des olives

L’agriculture est le fondement de la vie économique en Grèce antique. Par la mise en valeur intensive d'un terroir restreint, elle a permis d'assurer la subsistance d'une population importante, notamment à l'époque classique. Si la « triade méditerranéenne céréales-olivier-vigne y tient une place prépondérante, la production agricole est plus variée qu'on ne l'a longtemps présentée, grâce notamment à la culture de légumes et de légumineuses et à l'élevage ovicaprin.

L'agriculture tient une place prépondérante dans le circuit économique grec : elle occupe près de 80 % de la population – notamment servile – et contribue dans les mêmes proportions à la richesse produite. Elle est, du fait de l'équilibre précaire entre sa production et les besoins de la population, l'objet de l'attention permanente du pouvoir politique. D'où l'enjeu fondamental que constituent alors la propriété et l'exploitation de la terre, importance qui se traduit par une restriction de l'accès des non-citoyens aux activités agricoles. L'agriculture est par excellence le domaine d'activité du citoyen, et elle a donné naissance en Grèce à un idéal de vie et de mœurs qui perdure tout au long de l'Antiquité.

 
Le théâtre de Dionysos, berceau de la tragédie.

La tragédie grecque prend sa source dans le culte de Dionysos. Elle nous est principalement connue à travers trois grands auteurs aux vies successives et rapprochées : Eschyle (né en 525), Sophocle (né en 495 av. J.-C.) et Euripide (né vers 485-480 av. J.-C.). Trente-deux tragédies de ces auteurs nous sont parvenues. L'âge d'or de la tragédie grecque s'achève dès la fin du Ve siècle av. J.-C. : comme l'expose Jacqueline de Romilly, « ce fut […] une éclosion soudaine, brève, éblouissante. La tragédie grecque, avec sa moisson de chefs-d'œuvre, dura en tout quatre-vingts ans. »

Caractérisée par des spécificités de jeu, de structure, la tragédie occupe une place particulière au sein de la société athénienne. Les tragédies grecques ont inspiré de nombreux auteurs dans les siècles suivants, et constituent jusqu'à aujourd'hui une référence incontournable, qui se traduit par la fréquence de la reprise de sujets et de personnages propres aux tragiques grecques.

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Ruines de la basilique de Paul

Philippes est une ville de Macédoine orientale, fondée par Philippe II en 356 av. J.-C. sur la récente colonie thasienne de Crénidès, et abandonnée au XIVe siècle après la conquête ottomane.

Station importante sur la Via Egnatia mais ville toujours restée de taille modeste, Philippes occupe néanmoins une place privilégiée dans l'histoire en raison de deux événements majeurs, la victoire des héritiers de César sous ses murs en octobre 42 av. J.-C., et surtout la prédication paulinienne en 49 ou 50 : le statut de fondation apostolique qu'elle lui confère est probablement à l'origine de la fortune de la ville dans l'Antiquité tardive, et lui vaut de nos jours un tourisme religieux non négligeable.

 
Ruines du temple

Le temple d'Artémis à Éphèse l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage.

Sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers 560 av. J.-C. par Théodore de Samos, Ctésiphon et Metagenès et financé par le roi Crésus de Lydie. Ses dimensions colossales et la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans 16 des 24 listes des Sept merveilles du monde qui nous sont parvenues. Il est incendié volontairement en 356 av. J.-C. par Érostrate, qui veut se rendre célèbre en détruisant le temple. Un second temple est bâti au milieu du IVe siècle av. J.-C. sur le même plan. Il est pillé par les Ostrogoths en 263 puis brûlé par les chrétiens en 401. Justinien achève de le démanteler en prélevant une partie de ses colonnes pour le palais impérial de Constantinople.

 
Joueur de cottabe

Le cottabe est un jeu pratiqué lors des banquets. Très populaire aux Ve et IVe siècles av. J.-C., il passe ensuite de mode.

Détournement ludique de la libation effectuée au début de chaque banquet, il consiste à verser le reste de sa coupe de vin en invoquant la personne aimée. Par la suite, la pratique se transforme en jeu : l'objectif est alors de jeter le reste de vin dans un bassin, posé par terre ou sur une table, toujours en prononçant le nom d'une personne aimée. Si les gouttes de liquide atteignent effectivement la coupe, c'est un heureux présage.

Outre les banquets, il se pratique aussi dans les bains. Une anecdote met ainsi en scène le philosophe Diogène abordant un jeune joueur aux bains publics, et déclarant : « mieux tu feras, pis ce sera », le mettant ainsi en garde contre le risque de s'attirer trop de soupirants par son adresse au cottabe.

 
Discobole

Les Jeux olympiques antiques sont un concours sportif organisé entre les cités grecques en l'honneur de Zeus Olympien. Fondés, suivant la légende, par Pélops ou Héraclès, ils prennent place pour la première fois en 776 av. J.-C. et perdurent pendant plus de mille ans. La compétition a lieu tous les quatre ans dure sept jours, durant lesquels les athlètes s'affrontent aux cours d'épreuves hippiques – courses de biges et de quadriges – et gymniques, littéralement « nues » : pentathlon (course à pied, lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, lutte), pugilat, pancrace, mais aussi hoplitodromie ou course en armes. Les athlètes vainqueurs remportent une couronne d'olivier sauvage ; ils recevront aussi, revenus chez eux, des honneurs et des récompenses sonnantes et trébuchantes.

 
Quai d'amarrage du diolkos

Le diolkos est un chemin guidé dallé, grâce auquel des navires pouvaient traverser l'isthme de Corinthe par voie terrestre.

Il évitait aux navires qui devaient se rendre de la mer Ionienne à la mer Égée un dangereux périple autour de la péninsule du Péloponnèse, dont les trois caps ont une réputation de coups de vent. Le passage terrestre de l'isthme, une bande de terre de 6,4 kilomètres de large à son point le plus étroit, offrait de plus une route beaucoup plus courte vers Athènes pour les navires à voile depuis la côte ionienne.

Le diolkos a joué un rôle important dans la guerre navale ; les historiens grecs l'évoquent à plusieurs reprises, entre les Ve et Ier siècles av. J.-C., lorsque des vaisseaux de guerre ont été transportés à travers l'isthme de manière à accélérer une opération navale. Il a été exploité de 600 av. J.-C. environ jusqu'au Ier siècle apr. J.-C.

 
Phalange

La phalange (en grec ancien φάλαγξ / phálanx) est une formation de combat d'infanterie utilisée depuis le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. en Mésopotamie par les Sumériens. Sa forme la plus connue est celle qui se répand dans l'ensemble de la Grèce antique à partir de la période post-géométrique (VIIe siècle av. J.-C.) jusqu'à la période hellénistique (première moitié du IIe siècle av. J.-C.).

Composée en général de 8 à 12 rangs d'hoplites (fantassins lourdement armés) en formation serrée avançant au pas de charge, elle évolue sous sa forme macédonienne en un corps de combattants rangés sur 16 lignes, plus légèrement cuirassés mais équipés de la sarisse, longue pique de 6 à 7 mètres.

Elle fait la gloire des armées grecques durant la période classique puis devient l'un des instruments de la conquête d'Alexandre le Grand. Trop rigide et incapable d'exécuter une manœuvre de circonstance, elle est supplantée par la souplesse de la légion romaine manipulaire d'origine samnite.

 
Illustration géométrique du théorème

Le théorème de Pythagore est un théorème de géométrie euclidienne qui énonce une relation entre les côtés d'un triangle rectangle.

Sachant que l'hypoténuse est le plus grand côté à l'opposé de l'angle droit, le théorème de Pythagore affirme que :

« Si un triangle est rectangle, alors la somme des aires des carrés formés par les côtés qui constituent l'angle droit est égale à l'aire du carré formé par son hypoténuse. »

Ce résultat était déjà connu des Babyloniens sous sa forme numérique, 1000 ans avant Pythagore.

 
Buste d'Alexandre

Alexandre le Grand, né le 21 juillet 356 av. J.-C. à Pella, mort le 13 juin 323 av. J.-C. à Babylone, est l’un des personnages les plus célèbres de l’Antiquité.

Fils de Philippe II, élève d’Aristote et roi de Macédoine depuis 336 av. J.-C., il devient l’un des plus grands conquérants de l’histoire. Il fait de son petit royaume le maître de l’immense empire perse achéménide, s’avance jusqu’aux rives de l’Indus et fonde près de soixante-dix cités, dont Alexandrie en 331 av. J.-C.

Le mythe d’Alexandre s’explique principalement par ses prétentions à la conquête universelle. Cette aspiration, à la fois impossible et presque réalisée avant qu’il ne soit foudroyé à l’âge de trente trois ans, a pour conséquence – durant un temps très court – une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l’Occident et l’Orient.

 
Grand Autel de Pergame

Le Grand Autel est un monument religieux élevé à l’époque hellénistique sur l’acropole de la ville de Pergame, sans doute au début du règne d’Eumène II (197-159 av. J.-C.). Ses frises monumentales, représentant une Gigantomachie et l’histoire de Télèphe, constituent l’un des chefs-d’œuvre de la sculpture grecque antique et représentent l’apogée du « baroque hellénistique ». L’Autel fit, à une époque, partie de la liste des merveilles du monde. Découvert en 1871 par l’ingénieur allemand Carl Humann, il est transporté et reconstitué à Berlin en 1886, aux termes d’un accord de 1879 entre l’Allemagne et l’Empire ottoman ; il est désormais conservé au musée de Pergame des Staatliche Museen de Berlin.

 
Discobole

Les Jeux olympiques antiques sont un concours sportif organisé entre les cités grecques en l'honneur de Zeus Olympien. Fondés, suivant la légende, par Pélops ou Héraclès, ils prennent place pour la première fois en 776 av. J.-C. et perdurent pendant plus de mille ans. La compétition a lieu tous les quatre ans dure sept jours, durant lesquels les athlètes s'affrontent aux cours d'épreuves hippiques – courses de biges et de quadriges – et gymniques, littéralement « nues » : pentathlon, course à pied, lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, lutte, pugilat, pancrace, mais aussi hoplitodromie ou course en armes. Les athlètes vainqueurs remportent une couronne d'olivier sauvage ; ils recevront aussi, revenus chez eux, des honneurs et des récompenses sonnantes et trébuchantes.

 
Portrait imaginaire d'Homère

Homère est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. C'est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. On lui attribue la composition de l'Iliade et de l'Odyssée ; les Anciens le pensaient également auteur de nombreuses autres œuvres, comme la Batrachomyomachia (« Bataille des grenouilles et des rats ») ou les Hymnes homériques.

Une ancienne tradition veut qu’Homère ait été aveugle. Mais venait-il de Chios, de Smyrne ou de Colophon ? Dès l’Antiquité, des doutes naquirent sur son identité. À la fin du XVIIIe siècle, deux érudits, l’un français et l’autre allemand, ont lancé la « question homérique » : y eut-il un ou plusieurs auteurs ? Comment les poèmes furent-ils composés ? Encore maintenant, la question reste ouverte.

 
Hélène et Pâris

Le Catalogue des femmes (en grec ancien γυναικῶν κατάλογος / gynaikỗn katálogos) est un poème épique partiellement perdu de la Grèce antique, attribué à Hésiode depuis l'Antiquité. Il est également connu sous le nom d’Éhées ou Éées, dérivé de la formule ἢ οἵη / ê hoiê, « Ou telle femme... », qui introduisait chaque strophe du poème.

Le Catalogue retrace la généalogie d'héroïnes mythologiques célèbres comme Hélène ou Ariane, ainsi que de leurs descendants, mêlant dieux et mortels. Certains personnages n'ont droit qu'à une simple évocation, tandis que d'autres bénéficient d'une description plus complète, mentionnant les principaux mythes qui leur sont attachés. Mine d'informations sur la mythologie grecque, il a exercé une importante une influence pendant la période hellénistique. Il a notamment inspiré la célèbre Bibliothèque d'Apollodore, qui est à l'origine des mythes grecs tels que nous les connaissons.

 
Femme en train de moudre du blé

Le régime alimentaire des Grecs antiques se caractérise par sa frugalité, reflet de conditions difficiles pour l'agriculture grecque. Il se fonde sur la « triade méditerranéenne » : blé, huile d'olive et vin.

Les céréales constituent la base de l'alimentation grecque. Il s'agit principalement de blé dur, d'épeautre et d'orge. Le blé est réduit en gruau et employé en bouillie ou moulu en farine pour fabriquer du pain ou des galettes. L'orge sert le plus souvent à fabriquer la maza, le plat de base grec. L'expression « ne manger que de l'orge » est ainsi l'équivalent du français « être au pain sec et à l'eau ». Les céréales sont souvent servies avec des légumes (choux, oignons, lentilles, fèves ou encore pois chiches). La consommation de poisson et de viande varie suivant la fortune de la maisonnée, mais aussi suivant qu'elle est en ville ou à la campagne. En revanche, les Grecs consomment beaucoup de produits laitiers, et surtout du fromage. Le beurre est connu, mais on lui préfère l'huile d'olive.

La nourriture s'accompagne de vin (rouge, blanc ou rosé) étendu d'eau et parfois aromatisé. Les Grecs boivent aussi du cycéon, un gruau d'orge allongé d'eau et additionné d'herbes déjà mentionné dans l'Iliade.

 
Léonidas aux Thermopyles par David

Les guerres médiques sont une série de conflits opposant les Perses (confondus par les Grecs avec les Mèdes, autre peuple iranien), à un un certain nombre de cités grecques au début du Ve siècle av. J.-C. Elles nous sont principalement connues par des témoignages grecs – principalement Hérodote – et dans une moindre mesure, romains. Pour la punir d'avoir aidé la révolte des cités grecques d'Ionie contre les Achéménides, Darius Ier lance ses troupes à l'assaut de la Grèce, mais celles-ci sont défaites en 490 av. J.-C. à la bataille de Marathon. Dix ans plus tard, Xerxès envahit de nouveau la Grèce. La résistance héroïque des Spartiates et des Béotiens aux Thermopyles donne aux Grecs, largement surpassés en nombre, le temps de se regrouper : les Perses ravagent Athènes mais sont défaits à la bataille de Salamine, puis à celles de Platées, de l'Eurymédon et du cap Mycale. Après le retrait spartiate, Athènes crée la ligue de Délos pour poursuivre la guerre, qui s'étend à Chypre et à l'Égypte. Là, Athènes est vaincue et signe la paix de Callias avec les Perses, mettant fin aux guerres médiques.

 
Dionysos sur une panthère, mosaïque provenant de Pella

Pella est la capitale du royaume de Macédoine du début du IVe siècle av. J.-C. jusqu'à sa mise à sac par les Romains en 168 av. J.-C.

Les premières mentions de la ville se trouvent chez Hérodote et chez Thucydide ; pour Xénophon, c'est, au début du IVe siècle av. J.-C., la plus grande des villes de Macédoine. Le roi Archélaos (à moins qu'il ne s'agisse d'Amyntas III) en fait, un peu avant cette époque, la capitale du royaume et y attire des artistes grecs renommés tels le peintre Zeuxis ou le poète Timothée de Milet. Le poète tragique Euripide qui y finit ses jours après y avoir écrit et fait représenter Archélaos. Le règne d’Antigone II Gonatas représente probablement l’apogée de la ville, celle à laquelle appartiennent la plupart des vestiges dégagés.

Les fouilles effectuées sur le site, identifié au XIXe siècle, ont permis de mettre au jour plusieurs grandes demeures décorées de riches pavements de mosaïque qui empruntent leurs sujets à la mythologie, et constituent probablement un témoignage précieux sur la grande peinture de l’époque.

 
Stèle dite de la démocratie

Au VIe siècle av. J.-C. les cités du monde grec furent confrontées à une grave crise politique, résultant de deux phénomènes concomitants : d'une part l'esclavage pour dettes, liant situation politique et situation financière, touche un nombre grandissant de paysans, non-propriétaires terriens : l'inégalité politique et le mécontentement sont forts dans le milieu rural ; d'autre part, le développement de la monnaie et des échanges commerciaux firent émerger, dans la ville, les artisans et armateurs en tant que nouvelle classe sociale aisée, revendiquant la fin du monopole des nobles dansla sphère politique. Pour répondre à cette double crise, de nombreuses cités modifièrent radicalement leur organisation politique.

À Athènes un ensemble de réformes furent prises, ce qui amorça un processus débouchant, au Ve siècle, sur l'apparition d'un régime politique inédit : la démocratie.

Il est important de comprendre qu'à l’opposé des démocraties modernes, comme les États-Unis d'Amérique ou la République française, la démocratie athénienne ne naquit pas d’insurrections populaires mais de la volonté de politiciens d'assurer l'unité de la cité.

On distingue quatre principales réformes qui ont permis l'établissement de la démocratie athénienne : réforme de Dracon vers 620 avant J.-C., de Solon en 593 avant J.-C., de Clisthène en 508 avant J.-C. et de Périclès au milieu du Ve siècle av. J.-C..

 
« Aphrodite Braschi », copie libre (Ier siècle av. J.-C.) d'une statue votive de Praxitèle à Cnide

Praxitèle est dès l'Antiquité l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. Varron écrit ainsi : « Grâce à l'excellence de son talent, Praxitèle n'est inconnu d'aucun homme un tant soit peu cultivé. »

Sa période d'activité va de 375 à 335 avant J.-C. Il est le premier artiste à avoir représenté le nu féminin intégral dans la grande sculpture grecque.

Au total, Praxitèle semble avoir sculpté principalement des effigies de divinités ou de héros : Eubouleus (le « Bon Conseiller »), Aphrodite, Apollon, Artémis, Dionysos, Éros, Héra, Hermès, Léto, des ménades, Méthè (l'Ivresse), des nymphes, Pan, Peïtho (la Persuasion), Poséidon, des satyres, Triptolème, Tyché (la Destinée), Zeus et les douze dieux. Pour ce qui est du domaine humain, on lui connaît un Diadumène, un aurige et un guerrier près de son cheval, ainsi que les statues d'une « femme en pleurs », d'une « courtisane riant », d'une stephanousa (femme à la couronne), d'une pselioumene (femme aux bracelets ?) et d'une canéphore. Son activité de portraitiste est également bien attestée.

Ses statues ont été installées :

 
Les Gymnopédies, festivités religieuses et exercices d'endurance pour les jeunes Spartiates.

L'éducation spartiate est un condensé de l'étrangeté de Sparte, elle résume ses valeurs et ses buts. Réputée être l'œuvre de Lycurgue, au VIIe siècle av. J.-C., elle présente les particularités d'être obligatoire, collective et organisée par la cité.

Aux VIIIeVIIe siècle av. J.-C., l'éducation spartiate est déjà consacrée au métier des armes. Les jeunes Spartiates ne doivent plus rechercher, comme aux siècles antérieurs, leur gloire personnelle (idéal homérique) mais la gloire collective, la victoire de la cité.

À partir du VIe siècle, l'éducation change de nature et devient l'agôgè : le citoyen s'entraîne désormais à l'activité guerrière dès son plus jeune âge. Dès la naissance, le bébé est examiné par une commission d'anciens au Lesché qui doivent déterminer si celui-ci est beau et de constitution robuste, puis à l'âge de 7 ans, les enfants sont retirés à leur famille et entraînés afin de devenir de parfaits guerriers, recherchant le bien de l'État.

 
La Grande Grèce en 280 av. J.-C.

La Grande Grèce est le nom que les Grecs de l'Antiquité utilisaient pour désigner le sud de la péninsule italienne ainsi que la Sicile.

Au VIIIe siècle av. J.-C., à la suite d'une importante augmentation de la population en Grèce, de nombreux émigrants partent fonder de nouvelles cités autour de la Méditerranée. Le sud de l'Italie et la Sicile de par leur proximité et leurs richesses agricoles furent d'importants sites d'installation. Les nouvelles cités ne dépendent de la cité-mère que lors de leur établissement. Les échanges (commerciaux, diplomatiques) entre la cité-mère et la colonie se faisaient ainsi d'égal à égal et il n'était pas rare que la nouvelle cité ne dépassât en richesse la cité-mère.

Des cités comme Cumes, Parthénopè (actuelle Naples), Poseidonia (Paestum), Tarente, Messine ou encore Syracuse sont des fondations grecques en Grande Grèce qui correspond de nos jours à la Campanie, la Calabre, la Basilicate, la Pouille ainsi qu'à la Sicile.

 
Reconstitution d'un théâtre grec

Un théâtre grec classique se compose de l´orchestra (espace destiné au chœur et aux danseurs), de la scena avec le proskénion (scène) et la skéné (décor) et du koilon, les gradins, dont certains sont réservés aux spectateurs de haut rang.

On dit et écrit couramment que la construction des théâtres grecs est réalisée à flanc de colline tandis que les théâtres romains sont construits en terrain plat sur voûtes et arcades.

En réalité, cette opposition mérite d’être fortement nuancée. S'il est exact que l’architecture grecque classique ne permet pas la construction sur voûtes concrètes qui ne sera dominée qu’à partir de la Rome antique, une immense majorité de théâtres romains sont eux aussi adossés à une colline. Une autre idée tenace mais fausse veut encore que les théâtres grecs soient de préférence orientés au sud.

 
Les femmes, butin de guerre

L’esclavage a été une composante essentielle du développement du monde grec antique pendant toute son histoire.

Il est considéré par les Anciens non seulement comme indispensable, mais encore comme naturel : même les stoïciens ou les premiers chrétiens ne le remettront pas en cause.

La documentation antique sur ce sujet est disparate et très fragmentaire, concentrée sur la cité d'Athènes et ne s'intéressant à l'esclave qu'en tant que source de revenus ou le présentant au théâtre comme un personnage caricatural.

La condition d'esclave a beaucoup évoluée durant l'Antiquité : attesté dès l'ère mycénienne, bénéficiant chez Homère des mêmes épithètes que les héros grecs, ce n'est qu'à l'époque archaïque et classique que se développe l’esclavage-marchandise.

Selon la mythologie grecque, l'île de Délos aurait été créée soit par le plongeon d'Astéria dans la mer afin d'échapper aux poursuites de Zeus, soit par Poséidon, à la demande de Zeus, qui d'un coup de son trident aurait fait sortir de l'eau deux rochers plats, Délos et Rhénée.

Minuscule île des Cyclades, elle a joué un rôle considérable en Grèce antique tant sur le plan commercial que religieux et son rayonnement dans ce domaine a connu son apogée au VIe siècle av. J.-C.. Ayant un caractère sacré pour les Anciens, de nombreux monuments y sont édifiés durant cette période.

Délos a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1990.

Selon la mythologie grecque, l'île de Délos aurait été créée soit par le plongeon d'Astéria dans la mer afin d'échapper aux poursuites de Zeus, soit par Poséidon, à la demande de Zeus, qui d'un coup de son trident aurait fait sortir de l'eau deux rochers plats, Délos et Rhénée.

Minuscule île des Cyclades, elle a joué un rôle considérable en Grèce antique tant sur le plan commercial que religieux et son rayonnement dans ce domaine a connu son apogée au VIe siècle av. J.-C.. Ayant un caractère sacré pour les Anciens, de nombreux monuments y sont édifiés durant cette période.

Délos a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1990.

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Dans les pièces de théâtre de la Grèce antique, le chœur (gr. χορός) est probablement issu du dithyrambe et du drame satyrique. Il présente le contexte et résume les situations pour aider le public à suivre les évènements, fait des commentaires sur les thèmes principaux de la pièce et montre comment un public idéal est supposé réagir à la représentation. Il représente souvent la population dans la pièce.

 
Théatre d'Epidaure, Grèce.

Le chœur s’exprime généralement par le chant, mais aussi parfois en langage parlé. Dans la seconde génération de la tragédie athénienne, le chœur avait plus souvent un rôle central dans la pièce.

 
Portrait immaginaire de Socrate

Socrate (gr. Σωκράτης) est un philosophe de la Grèce antique, considéré comme le père de la philosophie occidentale et l’inventeur de la science morale et de la philosophie conceptuelle.

Socrate n’ayant rien écrit de ses idées, nous le voyons par les yeux de ses proches, de ses biographes, de ceux qui en ont proposé une lecture, et des différents courants qui se sont réclamés de lui après sa mort.

Malgré les récits de ses disciples Platon et Xénophon, les interprétations de la pensée de Socrate sont assez diverses.

 
Illustration géométrique du théorème

Le théorème de Pythagore est un théorème de géométrie euclidienne qui énonce une relation entre les côtés d'un triangle rectangle.

Sachant que l'hypoténuse est le plus grand côté à l'opposé de l'angle droit, le théorème de Pythagore affirme que :

« Si un triangle est rectangle, alors la somme des aires des carrés formés par les côtés qui constituent l'angle droit est égale à l'aire du carré formé par son hypoténuse. »

Ce résultat était déjà connu des Babyloniens sous sa forme numérique, 1000 ans avant Pythagore.

 
Portrait imaginaire d'Homère

Homère est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. C'est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. On lui attribue la composition de l'Iliade et de l'Odyssée ; les Anciens le pensaient également auteur de nombreuses autres œuvres, comme la Batrachomyomachia (« Bataille des grenouilles et des rats ») ou les Hymnes homériques.

Une ancienne tradition veut qu’Homère ait été aveugle. Mais venait-il de Chios, de Smyrne ou de Colophon ? Dès l’Antiquité, des doutes naquirent sur son identité. À la fin du XVIIIe siècle, deux érudits, l’un français et l’autre allemand, ont lancé la « question homérique » : y eut-il un ou plusieurs auteurs ? Comment les poèmes furent-ils composés ? Encore maintenant, la question reste ouverte.

Sparte est l’une des principales cités grecques. Selon la mythologie, c’est le royaume de Ménélas, l’un des Atrides, époux d’Hélène. Fondée au VIIIe siècle av. J.-C., elle prend à l’occasion des guerres médiques la tête de la ligue panhellénique qui lutte contre les Perses, avant d’affronter Athènes, au cours de la guerre du Péloponnèse, pour l’hégémonie en Grèce.

Sparte est renommée pour le caractère très spécifique de ses institutions, attribuées au mythique Lycurgue. Entièrement tournée vers la guerre, la cité a ainsi organisé une éducation obligatoire et publique, célèbre pour sa rigueur.

 

L’Ion (ou Sur l’Iliade) est un dialogue de Platon. Il appartient à la série dite des « Premiers Dialogues », composés à l’époque où l’auteur était encore jeune. La date exacte reste cependant incertaine.

D’après quelques détails présents dans le texte, notamment à propos de la domination des Athéniens sur Éphèse ou du nom de certains généraux étrangers recrutés par Athènes, le dialogue semble se dérouler vers 401 av. J.-C.

L’Ion traite de la poésie, et s’interroge plus spécifiquement sur la nature de la source où les poètes vont puiser leur talent. Est-ce un art ou est-ce juste une question d’inspiration ?

La phalange (en grec ancien φάλαγξ / phálanx) est une formation de combat d'infanterie utilisée depuis le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. en Mésopotamie par les Sumériens. Sa forme la plus connue est celle qui se répand dans l'ensemble de la Grèce antique à partir de la période post-géométrique (VIIe siècle av. J.-C.) jusqu'à la période hellénistique (1re moitié du IIe siècle av. J.-C.).

 
Dodone

Dodone est un sanctuaire oraculaire dédié à Zeus et à la Déesse mère, révérée sous le nom de Dioné. Il est situé en Épire sur les pentes du mont Tomaros au sud du lac Pambotis, à 22 km au sud de Ioannina. C’est le plus vieil oracle grec, d'après Hérodote, remontant peut-être au second millénaire av. J.-C., et l’un des plus célèbres avec ceux de Delphes et d’Ammon. Les prêtres et les prêtresses du bosquet sacré interprétaient le bruissement des feuilles de chêne sous le vent. Situé à l’écart de la Grèce des cités, il pâtit du développement de l’oracle de Delphes à l'époque classique mais reste important jusqu’à l’époque romaine.

Cléopâtre VII est une reine d'Égypte de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre 51 et 30 av. J.-C., successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc-Antoine. Elle est considérée comme le dernier pharaon de l'Égypte antique avant la conquête romaine.

Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et dont le tragique de la mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.

 
Léonidas aux Thermopyles, par David

Les guerres médiques ont opposé les Grecs aux Perses (confondus par les Grecs avec les Mèdes, autre peuple iranien) au début du Ve siècle av. J.-C.

La révolte de l'Ionie représente un épisode décisif vers la confrontation entre Grecs et Perses. Elle a pour origine la volonté de Darius Ier de contrôler les sources d'approvisionnement en blé et en bois de construction navale de la Grèce. Pour cela il doit s'attaquer, avec l'aide de contingents grecs ioniens, dans un premier temps aux Scythes, qui avaient fondé un puissant empire en Russie méridionale et dont les relations commerciales avec les Grecs étaient fructueuses et actives.

 
L'olivier, l'une des bases de l'agriculture grecque

L’économie de la Grèce antique se caractérise par une forte prégnance de l’agriculture, base de l’économie et de la société, d’autant plus importante que les sols grecs sont peu fertiles. À partir du VIe siècle av. J.-C., l’artisanat et le commerce, principalement maritime, se développent.

Il est noter que la notion d’« économie », au sens où elle est entendue à l’heure actuelle, est relativement anachronique pour la Grèce antique. L’oikonomia ne désigne alors que la gestion de l’oikos, c’est-à-dire la maison ou le domaine. Ainsi, les nombreux traités intitulés Économique, comme celui de Xénophon, sont en fait destinés à de grands propriétaires terriens soucieux de bien gérer leurs terres. Inversement, les Grecs ne possèdent aucun terme précis pour désigner l’ensemble des processus de production et d’échange.

 
Héraclès et son fils Télèphe

Héraclès (Hercule chez les Romains), demi-dieu par son père Zeus, fut l'un des héros parmi les plus vénérés et se rendit célèbre pour les douze travaux qu'il accomplit. Nourrisson, il possédait déjà une force exceptionnelle : il tua deux serpents qui étaient venus pour l'étouffer. Adulte, son arme favorite était la massue, avec laquelle il est souvent représenté, mais il utilisait aussi son arc. Ses exploits lui valurent après sa mort d'être admis dans l'Olympe.

De nombreux lignages grecs prétendaient descendre des Héraclides (fils d'Héraclès).

 
Plan général du sanctuaire

Le sanctuaire des Grands Dieux de Samothrace, l'un des principaux sanctuaires panhelléniques, est célèbre dans l'ensemble du monde grec dès l'époque classique pour son culte à mystères auquel de nombreuses personnalités sont initiées et reste un lieu de culte important jusqu'à l'époque romaine avant de disparaître à la fin de l'Antiquité tardive.