Portail:Film et télévision africains/Musique du film sélectionnée

Liste des musiques sélectionnées

modifier

Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/1

 
Alain Gomis & Véro Tshanda Beya

    Kasai Allstars est un congolais collectif musical "tradi-moderne" de 25 musiciens basé à Kinshasa, République Démocratique du Congo. En 2017, Kasai Allstars est apparu dans le film Félicité d'Alain Gomis, un film dramatique sénégalais qui se déroule a Kinshasa, République démocratique du Congo, et pour lequel ils ont écrit et enregistré la majeure partie de la musique du film.Le groupe joue son propre rôle, tandis que sa chanteuse Muambuyi prête sa voix au personnage principal du film Félicité —interprétée par l'actrice congolaise Véro Tshanda Beya— une femme  qui se lance dans une course effrénée à travers les rues d'un Kinshasa électrique pour sauver son fils, et dont le métier est chanteuse de Kasai Allstars.  Le film a obtenu l'Ours d'Argent Grand Prix du Jury à la Berlinale 2017, et l'Etalon d'Or à la FESPACO (Festival du Film Panafricain).




Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/2 Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/2


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/3    Augure (2023) est un film dramatique écrit et réalisé par le rappeur et réalisateur belge-congolais Baloji avec Marc Zinga, Lucie Debay et Eliane Umuhire.

Le film racconte ll'histoire de quatre personnages considérés comme des des sorciers dans une Afrique fantasmagorique.  Augure a été présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard en 2023, où il a remporté le Prix de la Nouvelle Voix.  

Le film a également remporté les prix de Meilleure musique originale, Meilleure image,

Meilleurs décors, et Meilleurs costumes a la 13e cérémonie des Magritte du cinéma qui récompense les films sortis en Belgique.

La bande originale du film est faite en 4 volets musicaux (EP) écrits et composés par Baloji et du point de vue des quatre personnages principaux du film. “C'est un complément, une backstory des personnages et une œuvre musicale à part entière” selon Baloji

Chaque morceau est dédié à l'un des protagonistes du film : Koffi, Mama Mujila, Paco et Tshala.   L'EP commence avec "La Tâche" l'histoire de Koffi interprétée par la chanteuse sud-africaine Bongeziwe Mabandla. "Gorgone (Too Old)" suit, mettant en vedette l'artiste americaine Jamila Woods incarnant Mama Mujila, tandis que "Arcade" explore Paco à travers des rythmes tribaux et la voix de l'artiste d'Afrobeats Swazzi. La bande originale se conclut avec "Auto-Psy", une exploration de Tshala avec Chrystel.  De plus, Baloji interprète la chanson "Matrone" du point de vue de Tshala accompagné par la chanteuse capverdienne Mayra Andrade.


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/4

 
manu dibango

    Nha Fala (2002) est une comédie musicale réalisé par le cinéaste bissau-guinéen Flora Gomes est une coproduction internationale (Cap Verde, Guinea-Bissau, Portugal, France, Luxembourg). Le film tourne autour du thème de la liberté et est réalisé à la mémoire d'Amílcar Cabral, l'orateur révolutionnaire qui a dirigé les luttes pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert contre le Portugal. Se déroulant en France et à Guinée-Bissau, le film a tourné en Cap-Vert en 2001, alors que la situation en Guinée-Bissau était tendue, après une guerre violente. Avec une bande originale de Manu Dibango,(1933-2020) la légende du saxophone africain et afro-jazz, il raconte l'histoire de Vita (Fatou Ndiaye), une jeune chanteuse talentueuse condamnée à ne pas chanter par une malédiction ancestrale qui promet la mort à toute femme de sa famille qui oserait enfreindre ce tabou. Propos du réalisateur:

« Nha Fala, cela veut dire à la fois ma voix, mon destin, ma vie, et mon chemin. J'ai voulu porter le regard sur celle de ces notions qui paraît la plus futile, la moins nécessaire : la voix, le chant, cette parole mélangée à la musique, à la fois forme et message, qui a toujours été pour moi un des signes de la liberté. Ce n'est pas par hasard si j'ai voulu faire une comédie musicale."


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/5 Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/5


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/6

 
Abd al Malik

Qu’Allah bénisse la France (2014) est une comédie dramatique française réalisée par Abd al Malik, avec Marc Zinga et Sabrina Ouazani en vedette. Parmi ses multiples récompenses, le film a reçu le Meilleur premier film au César du cinéma 2015.

Le film est adapté du roman autobiographique homonyme d'Abd al Malik, un rappeur, auteur-compositeur-interprète, écrivain, metteur en scène, réalisateur et scénariste français d’origine Congolais. Qu'Allah bénisse la France raconte le parcours de Régis, noir, enfant d'immigrés, surdoué, élevé par sa mère catholique avec ses deux frères. Entre délinquance, rap et islam, il va découvrir l'amour et trouver sa voie grâce à la volonté de réussir et d'avoir un avenir meilleur.

La bande originale du film retranscrit la vision littéraire des thèmes abordés par le film.

L'album Qu'Allah bénisse la France est principalement composé, écrit et interprété par Wallen, une chanteuse de RnB et de hip-hop franco-marocaine et l'une des chanteuses les plus connues de France. Elle est aussi l'épouse d'Abd Al Malik. L’album est un mélange de trap, rap, R'n'B et électro et inclut également des compositions de BILAL et HitSon ainsi que des collaborations avec Abd Al Malik et Mattéo Falkone.


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/7

 
Idrissa Ouedraogo

Yaaba est un film burkinabè réalisé par Idrissa Ouedraogo et sorti en 1989. Le film a reçu plusieurs récompenses, dont le Prix FIPRESCI au Festival de Cannes et le Prix spécial du jury et de la Meilleure musique au FESPACO.

L'histoire se déroule dans un village du Burkina Faso et tourne autour de Bila, un garçon de dix ans qui se lie d'amitié avec une vieille femme, Sana. Tout le monde l'appelle 'sorcière', mais Bila lui-même l'appelle 'yaaba' (grand-mère). Ouédraogo, qui a tourné le film dans son pro pre village, a déclaré qu'il était "inspiré par les contes de mon enfance et par ce genre de récits que l'on entend juste avant de s'endormir."

La musique est composée par Francis Bebey, (15 juillet 1929 - 28 mai 2001), un chanteur, musicien et écrivain camerounais. Bebey a été le premier musicien africain à ancrer sa musique avec des synthétiseurs, des claviers électriques et des boîtes à rythmes programmables, en les intégrant avec des instruments africains traditionnels.

Une critique du film de le Los Angeles Times a qualifié la musique de Yaaba comme « délicatement troublant". Une autre critique a observé « qu'une musique douce accompagne les intermèdes lorsque les plans larges captent la campagne. Un rythme plus rapide transmet le drame, comme dans le prélude à la bataille des garçons et pendant l'enterrement de Sana.»

Un court-métrage documentaire sur la réalisation de Yaaba par le réalisateur Djibril Diop Mambéty est disponible sur YouTube.


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/8 Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/8


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/9 Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/9


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/10 Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/10


Portail:Film et Télévision Africains/Musique sélectionnée/11

 
Manu Dibango
 
Flora Gomes

Nha Fala (2002) est une comédie musicale réalisé par le cinéaste bissau-guinéen Flora Gomes. Le film tourne autour du thème de la liberté et a été réalisé à la mémoire d'Amílcar Cabral, l'orateur révolutionnaire qui a dirigé les luttes pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert contre le Portugal.

Il raconte l'histoire de Vita (Fatou N’Diaye), qui, en raison d'une malédiction familiale, croit que chanter la mènera à sa mort, et pourtant, elle est passionnément attirée par la musique. Dans son voyage du Cap-Vert vers la France, puis de retour dans son pays d'origine, Vita parvient à trouver sa voix et à célébrer elle-même et son héritage.

Rempli de chants et de danses qui structurent l'histoire, la bande originale, signée par la légende musicale congolaise Manu Dibango, est essentiel au film.

Selon Flora Gomes:

« Nha Fala, cela veut dire à la fois ma voix, mon destin, ma vie, et mon chemin. J'ai voulu porter le regard sur celle de ces notions qui paraît la plus futile, la moins nécessaire : la voix, le chant, cette parole mélangée à la musique, à la fois forme et message, qui a toujours été pour moi un des signes de la liberté. Ce n'est pas par hasard si j'ai voulu faire une comédie musicale."


Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/12 Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/12


Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/13 Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/13


Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/14

 
Nass El Ghiwane
 
Asmae El Moudir en 2024

  La Mère de tous les mensonges est un film documentaire en langue arabe sorti en 2023, réalisé, écrit, produit et monté par Asmae El Moudir. Le film explore la quête de vérité de la réalisatrice dans ses origines familiales, combinant l'histoire personnelle et nationale marocaine—en particulier les émeutes de 1981 à Casablanca.

Le film a été présenté en première mondiale au Festival de Cannes 2023, où El Moudir a remporté le prix Un certain regard de la meilleure réalisatrice. C'était aussi le premier film marocain dans les 20 ans d'histoire du Festival International du Film de Marrakech à remporter l'Étoile d'Or, le prix le plus prestigieux du festival.

La musique présente dans le film est signée Nass El Ghiwane, un groupe musical marocain emblématique fondé dans les années 1970 à Casablanca, et que Martin Scorsese a surnommé les “Rolling Stones de l'Afrique”.

Selon les notes de presse, la musique de Nass El Ghiwane diffusée à la radio évoque des souvenirs puissants de l'enfance du réalisateur. Les notes ajoutent également :

« Leur répertoire puise dans le creuset de la culture et de la poésie marocaines, mais aussi dans des textes soufis issus des grandes figures religieuses de l'islam. Avec leurs paroles engageantes et poétiques, reflétant le malaise de la jeunesse marocaine de l'époque, et leurs rythmes puissants, joués avec des instruments traditionnels, ils ont révolutionné la musique marocaine et nord-africaine et ont laissé une empreinte indélébile sur le paysage culturel du pays. »


Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/15 Portail:Film et télévision africains/Musique sélectionnée/15