Portail:Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais/Le saviez-vous ?
- Les grands bureaux de la Compagnie des mines de Ferfay ont été construits à Auchel, à l'entrée de la fosse no 1.
- Émile Vuillemin, directeur de la Compagnie des mines d'Aniche, est décédé le 18 janvier 1902, soit près de deux semaine avant d'avoir atteint l'âge de quatre-vingt ans.
- Lorsque la fosse Saint-Mark de la Compagnie des mines d'Anzin à Escaudain a été reconstruite à l'issue de la Première Guerre mondiale, elle a été dotée de deux chevalements en béton armé. Pour loger les mineurs de cette fosse, la compagnie a également fait construire des habitations près du centre-ville d'Abscon. Avant d'être exploité, son terril no 149, Saint Mark Sud, était haut de 96 mètres.
- En fin de nuit du mardi 11 février 1958, l'axe du treuil d'une cage de bure à la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt à Méricourt cède, et précipite la cage dans celui-ci, alors qu'elle n'avait atteint que la moitié de la remontée de 130 mètres. En quatre à cinq secondes, la cage atteint le bas du bure à une vitesse de 100 km/h. Onze mineurs périssent, il n'ont, pour la plupart, qu'une vingtaine d'années.
Introduction
La section Le saviez-vous ? du portail met en avant aléatoirement des informations et anecdotes insolites autour du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, parmi une sélection reprise ci-dessous. Pour ajouter un ensemble d'anecdotes au tirage aléatoire, veuillez suivre les étapes suivantes :
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Sélection no 1
- Le chevalement du puits no 2 de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire (photo) à Ligny-lès-Aire dans le Pas-de-Calais a pour particularité d'avoir sa machine d'extraction au sommet. Sa maquette a été exposée à l'Exposition universelle de 1900 qui s'est déroulée à Paris.
- Avec sa profondeur de 1 186 mètres, le puits no 1 de la Compagnie des mines de La Clarence est le plus profond du bassin minier. Foncé d'août 1896 à juillet 1901, il a été remblayé après la fermeture de la fosse no 1 - 1 bis en 1955.
- La Compagnie des mines d'Anzin produit en 1938 3 026 823 tonnes de houille grâce à 17 661 ouvriers dont 10 929 au fond et 6 732 au jour auxquels on ajoute 2 040 ingénieurs, employés et surveillants. Elle possède à cette époque 8 705 logements.
- Pierre-Joseph Fontaine, inventeur du « parachute des mines », est né à Bruay-sur-l'Escaut le et mort à Anzin, commune dans laquelle il est enterré.
Sélection no 2
- La fosse Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin (photo) a été après la Nationalisation entièrement modernisée. Foncés dès 1900 à Wallers, les puits nos 1 et 2 commencent à produire en juin 1903. De construction plus récente que ses consœurs de la Compagnie, elle est l'une des plus importante, produisant 218 915 tonnes en 1906, 302 000 tonnes en 1925 et 452 630 tonnes en 1930. En 1954 débute le fonçage du puits double compartimenté no 3 - 4. Son diamètre est de 6,50 mètres. En 1986, ce puits est accroché à la profondeur de 670 mètres. La dernière berline remonte le 31 mars 1989. La fosse a alors produit 31 845 000 tonnes de charbon. Les trois puits sont remblayés à la fin de l'année 1989, mais les installations sont conservées puis classées aux monuments historiques grâce au tournage du film Germinal.
- La Compagnie des mines de Lens a extrait 924 000 tonnes de charbon en 1880.
- La Compagnie des mines d'Ostricourt obtient sa concession par le décret du 19 décembre 1860, en même temps que les Compagnies de Meurchin, Carvin et Annœullin.
Sélection no 3
- Au nord du terril no 153, Audiffret Sud (photo) de la fosse Audiffret Pasquier de la Compagnie des mines d'Anzin existait un terril no 152 de dimensions similaires, il a été exploité à la fin des années 1970 et au début des années 1980, il n'en reste plus que l'assise.
- La Compagnie des mines de Nœux avait commencé le fonçage d'un puits no 12 à Houchin en 1939 et 1940, mais la Seconde Guerre mondiale a causé l'interruption des travaux qui n'ont jamais été repris, laissant le puits à l'état d'avaleresse.
- La société qui deviendra la Compagnie des mines d'Aniche a été fondée le . Aussitôt après, elle creuse ses deux premiers puits à Fressain, ils sont abandonnés l'année suivante.
- Les puits nos 1 et 1 bis de la Compagnie des mines de Vimy-Fresnoy ont été serrementés en 2002, pourtant, l'extraction avait cessé depuis 1924.
Sélection no 4
- Le charbon a été exploité pour la toute première fois dans le Bassin du Boulonnais aux fosses du Cavrel de de Tagny nos 1, 2 et 3. Pourtant, l'Histoire retiens toujours que c'est à la fosse Jeanne Colard no 1 (photo) à Fresnes-sur-Escaut qu'il a été découvert le . Cela est dû au fait que le Bassin du Boulonnais est souvent considéré comme un bassin distinct, qui plus est, est peu connu. Peu après, de 1723 à 1732, ont été ouverts sur le même site les puits Jeanne Colard nos 2 et 3.
- La Compagnie des mines de Bruay a ouvert quatre de ses fosses sur le territoire de Bruay-la-Buissière. Il s'agit des fosses nos 1 - 1 bis, 2, 3 - 3 bis - 3 ter, et 4 - 4 bis - 4 ter, soit un total de neuf puits dans la commune.
- Deux fosses no 4 ont existé à Carvin. La première a été construite à partir de 1897 par la Compagnie des mines d'Ostricourt, la seconde à partir de 1902 par la Compagnie des mines de Carvin.
- La fosse no 1 - 1 bis de la Compagnie des mines de Crespin à Crespin est accolée à la frontière franco-belge.
Sélection no 5
- La ligne A du tramway de Valenciennes (photo) a une partie de son parcours établi sur l'assise de l'ancienne ligne Somain - Péruwelz.
- Émile Zola a visité la fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin pour écrire son roman Germinal.
- La fosse John a été ouverte en 1828 dans le bassin du Boulonnais par le Groupe de Liedekerque-Cazin, à seize mètres du puits de la fosse Blondin. Le , un incendie détruit les installations du jour, et le chef mécanicien, John Pigott, qui a donné son nom à la fosse, se tue en tombant dans le puits. Les travaux sont abandonnés le .
- La Compagnie des mines de Courrières a creusé 26 puits sur sa concession, ils sont tous numérotés de 1 à 25. L'avaleresse no 5 a été commencée et abandonnée à la profondeur de 24 mètres en 1872. La même année, un nouveau puits no 5 est entrepris à une cinquantaine de mètres du premier.
Sélection no 6
- La fosse Trou Martin (photo) de la Compagnie des mines d'Anzin ouverte de 1803 à 1969 à Vieux-Condé est également nommée fosse Saint Martin. Ouverte pendant 166 ans, elle figure parmi les fosses ayant eu la plus longue durée de vie.
- La Compagnie des mines de Béthune compte douze sièges, répartis sur treize sites. Six fosses possèdent un puits, six fosses ont deux puits, enfin, une fosse possède trois puits. Vingt-et-un puits ont donc été creusés, et exploités avec succès, puisque l'on ne dénombre aucune avaleresse.
- La Société d'Aix a commencé les travaux d'une fosse d'Aix à Liévin en 1858, mais cette dernière s'est retrouvée à partir du 15 septembre 1862 dans les terrains concédés à la Compagnie des mines de Liévin. Après plusieurs procès, la Société d'Aix est finalement rachetée en 1868 par la Compagnie de Liévin, et la fosse d'Aix renommée fosse no 2 des mines de Liévin. Celle-ci a surtout servi à l'aérage des travaux du fond, son puits profond de 601,50 mètres est remblayé en 1936, il s'agit donc de la seule fosse de la Compagnie a ne pas avoir été nationalisée.
Sélection no 7
- La tour d'extraction du puits no 19 du Groupe de Lens (photo) est la seule des quatre tours d'extraction construites après la Nationalisation, dans les années 1950 et 1960, à avoir été conservée. Les trois autres tours équipaient les puits Barrois nos 1 et 2 du Groupe de Douai et le puits no 10 du Groupe d'Oignies. Elles ont respectivement été démolies en 1991 et 1992.
- Plus de 250 puits ont été creusés sur les diverses concessions appartenant à la Compagnie des mines d'Anzin.
- Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais compte près de 885 puits en y incluant ceux du Boulonnais.
- Le terril no 169, dit Lavoir de Lourches, de la Compagnie des mines de Douchy se situe en fait sur le territoire de Bouchain.
- Les puits de la fosse des Viviers de la Compagnie des mines d'Anzin, ouverts en 1796, sont désormais situés dans l'enceinte du stade de Fresnes-sur-Escaut. Les têtes de puits non matérialisées indiquent que le puits d'extraction a été serrementé en 1824, et le puits d'épuisement six ans plus tard.
- Les puits de la Compagnie des mines de Vendin ont subi une renumérotation dans les années 1880. Numérotés 1, 2 et 3, ils sont devenus les puits nos 0, 1 et 2. Le puits no 0 correspond à l'avaleresse La Paix, abandonnée à la profondeur de 20,53 mètres en 1856. Une renumérotation est également survenue à la même période pour les premières fosses de la Compagnie des mines de Dourges.
Sélection no 8
- Le chevalement du puits n° 3 bis (photo) de la fosse n° 3 - 3 bis des mines de Lens à Liévin pèse 350 tonnes et mesure 43 mètres de haut. Le chevalement en béton armé du puits no 3 a quant à lui été démoli en 1983.
- Le puits le plus étroit du bassin minier est celui de la fosse d'Étrœungt à Aniche. Son diamètre n'est que d'un mètre et quarante centimètres. C'est en fait un puits de reconnaissance foncé en 1838 jusqu'à la profondeur de 190 mètres par la Compagnie d'Étrœungt devenue, par fusion avec trois autres sociétés, la Compagnie des mines d'Azincourt. La fosse est abandonnée en 1840.
- La fosse Sabatier de la Compagnie des mines d'Anzin à Raismes possède en réalité trois terrils : le no 174, dit Sabatier Sud, est conique mais son sommet a été exploité, le no 175, dit Sabatier Nord, est conique, et le no 175A, dit Sabatier Nord plat, est étendu mais de faible hauteur. Tous trois sont entièrement boisés, et le dernier est ainsi difficilement décelable parmi la forêt.
- La fosse d'Hérin de la Compagnie des mines d'Anzin située à Hérin possède trois puits, il en est de même pour la fosse Chabaud-La-Tour à Condé-sur-l'Escaut et la fosse Arenberg à Wallers. En ce qui concerne la dernière, un des puits est double compartimenté et est nommé 3 - 4.
- La Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois a ouvert quatre puits, dont trois ont été exploités. Le dernier, l'avaleresse no 4 aurait dû être un puits d'aérage pour les travaux de la Compagnie, et a été abandonné en 1876 à la profondeur de 37 mètres à cause de la crise industrielle. Il est situé dans l'axe des puits nos 2 et 3, et à distances plus ou moins égales des puits nos 1, 2 et 3.
Sélection no 9
- La Compagnie des mines de Dourges a innové dans la conception de ses cités minières, en instituant des rues courbes, et des maisons originales. Ici, les habitations près de la fosse n° 8 - 8 bis (photo) à Évin-Malmaison.
- Un accident est survenu le à la fosse no 1 de la Compagnie des mines de Meurchin à Bauvin : quatorze ouvriers remontent dans une cage, à douze mètres au-dessus de l'accrochage de 220 mètres (le puits a 232 mètres de profondeur et le puisard est à peu près plein d'eau), la patte du câble se rompt ; l'une des griffes du parachute fonctionne et se brise, l'autre glisse sur le guide et la cage retombe au puisard : six ouvriers s'échappent à la nage, les huit autres sont noyés ou tués dans la chute. L'enquête de l'Administration des Mines établit que la patte du câble est en mauvais état, et que la griffe du parachute qui n'a pas fonctionné est usée par le frottement.
- 340 terrils ont été recensés dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Bien qu'un grand nombre d'entre eux a été exploité, rares sont les terrils ayant complètement disparu, et étant indécelables.
Sélection no 10
- La fosse de la Bleuse Borne de la Compagnie des mines d'Anzin à Anzin possède quatre terrils : no 189, Bleuse Borne plat, no 189A, Bleuse Borne gros cône, no 189B, Bleuse Borne petit cône, et no 218, Bleuse Borne Mine Image. Les trois premiers forment un unique massif composé de plusieurs ensembles, donc le premier terril, sur lequel a été bâti une cité minière. Le dernier est situé de l'autre côté de l'ancienne ligne Somain - Péruwelz et est accolé au carreau de fosse. Les terrils sont boisés.
- La Compagnie des mines de Douvrin créée le 16 juillet 1855 a été rachetée pour 500 000 francs le 3 octobre 1873 par la Compagnie des mines de Lens.
- Alors qu'elle construisait une fosse no 1 à Bauvin, la Compagnie des mines de Meurchin fonce la même année en 1857 une avaleresse à Carvin en vue d'obtenir la concession sollicitée par la Compagnie des mines de Carvin. Le puits est abandonné à la profondeur de 14,80 mètres. Ce n'est qu'en 1904 que la Compagnie de Meurchin ouvre une fosse no 6 sur le territoire de Carvin, dans une partie encore inexploitée de sa concession. Cette dernière voit son puits remblayé en 1933, treize après la rachat de la Compagnie de Meurchin par celle de Lens.
Sélection no 11
- En 1783, la pompe à feu du puits du Beaujardin Épuisement (1763-1839) (photo) à Anzin, aujourd'hui Valenciennes, allait chercher à la profondeur de 720 pieds (soit 233 mètres) les eaux de sept fosses qui lui étaient reliées par une sorte d'aqueduc souterrain.
- Au début du XIXe siècle, à la fosse du Mouton Noir de la Compagnie des mines d'Anzin à Valenciennes, le transport du charbon des chantiers d'abattage à l'accrochage est effectué par des enfants, ayant généralement de dix à quinze ans. La production quotidienne de cette fosse étant de trente tonnes, chaque groupe de deux enfants doit parcourir le tronçon de vingt mètres qui lui est attribué avec l'esclitte approximativement 250 fois par jour, ce qui représente près de cinq kilomètres à pleine charge, et autant pour ramener les esclittes vides.
- Le duc Emmanuel de Croÿ-Solre est descendu à la fosse du Pied de Vieux-Condé le assis sur une esclitte afin de visiter une taille.
- Alexandrine Boisseau, baptisée le , est morte le « accidentellement dans une fosse à charbon », probablement en remontant dans le puits par les échelles. Son travail devait consister à traîner les esclittes dans les galeries, alors qu'elle n'avait que sept ans et dix mois lors de son décès.
Sélection no 12
- Ce n'est que quand les puits ont été équipés de cages et de berlines que les ouvriers ont pu y descendre installés dedans. Auparavant, seuls les cuffats empruntaient le puits pour le transport du charbon, les mineurs devaient utiliser les échelles, ce qui était régulièrement source d'accidents mortels.
- La fosse no 5 ter de la Compagnie des mines de Bruay à Divion est un puits d'aérage situé 860 mètres au sud-sud-ouest de la fosse no 5 - 5 bis.
- L'église Saint-Pierre (photo) des cités de la fosse no 11 - 19 de la Compagnie des mines de Lens à Lens a été détruite le .
- Les puits de la fosse Saint Laurent - Sainte Thérèse de la Compagnie des mines d'Aniche à Aniche sont désormais situés dans les jardins de particuliers.
- Les ateliers de la fosse no 24 - 25 de la Compagnie des mines de Courrières ont été détruits en octobre et novembre 2011, soit vingt ans après le remblaiement du puits no 25.
- Les fosses nos 1, 2 - 7, 5 et 6 de la Compagnie des mines de Meurchin ont cessé d'extraire dans les années 1930, toutefois, seules les fosses nos 2 - 7 et 6 ont fermé. La fosse no 3 - 4 a quant à elle cessé d'extraire en 1954, ses puits ont respectivement été remblayés cinq et six ans plus tard.
Sélection no 13
- La Compagnie des mines de Douchy reprend en 1900 la fosse Sainte Barbe, commencée en 1835 et sans activité depuis quelques années, en tant que fosse Schneider (photo). Celle-ci est alors modernisée et devient la plus importante de la Compagnie.
- De la fin des années 1830 au début des années 1840, la Compagnie d'Hasnon a mis en chantier trois fosses, qui sont toutes restées à l'état d'avaleresse. En parallèle, neuf sondages ont été réalisés. Les résultats ne sont pas probants, et toute recherche cesse en 1845. Trente ans plus tard, la Compagnie des mines d'Anzin y creuse une fosse dite de Wallers, abandonnée à l'état d'avaleresse. Dès lors, plus aucune fosse n'a été creusée sur la concession d'Hasnon.
- Si le sondage entrepris par la Compagnie des Canonniers de Lille en 1835 à Flers-en-Escrebieux n'avait pas dû être stoppé suite à un éboulement, elle aurait découvert le prolongement du bassin minier au-delà de la concession de la Compagnie des mines d'Aniche onze ans avant la Compagnie des mines de l'Escarpelle, à une époque où la Compagnie des mines d'Aniche n'exploitait que des vieilles fosses sur les territoires d'Aniche et Auberchicourt, bien avant l'établissement de la fosse Gayant à Waziers en 1852.
Sélection no 14
- La fosse no 15 - 15 bis de la Compagnie des mines de Lens (photo) a commencé à produire en 1907, elle était alors dotée de deux chevalements jumelés, hauts de soixante-quinze mètres. La fosse était alors une des plus modernes du bassin minier. Ceux-ci ont été détruits durant la Première Guerre mondiale, la fosse a alors été reconstruite dans des proportions plus modestes, dans le style architectural de la Compagnie de Lens. Elle cesse d'extraire en 1937, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 12, pour lui assurer le service et l'aérage. Le puits no 15 est remblayé en 1962, le puits no 15 bis dix ans plus tard. L'ensemble des installations, y compris les chevalements, est détruit en 1976.
- Le fonçage des puits de la fosse no 3 - 4 de la Compagnie des mines de Meurchin à Wingles a coûté 1 197 352,37 francs, notamment à cause de terrains inconsistants et de venues d'eau, qui a de surcroît nécessité le fonçage d'un second puits. À titre de comparaison, l'établissement de la fosse no 2, qu'il a fallu abandonner suite à son inondation, a coûté 351 936,51 francs, l'installation des fosses nos 1 et 2 de la Compagnie des mines de Lens une vingtaine d'années plus tôt a coûté 1 021 246,96 francs.
- Alors que la Compagnie des mines d'Anzin a ouvert la fosse Vieille Machine avec deux puits en 1758 à Vieux-Condé, elle ouvre juste à côté la fosse Neuve Machine en 1816 mais ferme le puits Vieille Machine Épuisement (ou no 2) en 1823. Finalement, les puits Vieille Machine Extraction (ou no 1) et Neuve Machine sont abandonnés en 1916, soit cent ans après le début du fonçage de la fosse Neuve Machine.
- La fosse Agache à Fenain, et la fosse Sabatier à Raismes, toutes deux ouvertes par la Compagnie des mines d'Anzin au début du XXe siècle, avaient à l'origine des bâtiments d'extraction et des chevalements similaires.
Sélection no 15
- Le chevalement de la fosse no 5 (photo) des mines de Meurchin puis de Lens a été reconverti, après la fermeture de la fosse, en tour de fabrication de plombs de chasse. Cette fosse est la plus septentrionale et la plus occidentale de la Compagnie de Meurchin.
- De nombreuses écoles construites par les compagnies minières dans les cités sont encore utilisées au XXIe siècle.
- Émile Vuillemin a publié au début des années 1880 les trois tomes de l'ouvrage « Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans ce nouveau bassin ». Cent-trente ans après, ces ouvrages sont toujours une référence sur la découverte du prolongement du bassin minier au-delà de la concession de la Compagnie des mines d'Aniche. Dans cette dernière, la fosse Vuillemin a été baptisée en son honneur lors de son ouverture dans les années 1890.
- La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines d'Ostricourt à Ostricourt est la seule fosse de cette compagnie à être équipée de deux puits, bien que le 7 bis a toujours servi à l'aérage, et, par conséquent, n'a jamais été doté de chevalement.
- De nombreuses berlines ont été récupérées à la fermeture des fosses par d'anciens mineurs, et servent à ornementer leurs jardins.
Sélection no 16
- Les chevalements portiques post-Nationalisation équipant les puits double-compartimentés, nos 3 - 4 de la fosse Arenberg (à droite sur la photo), 13 de la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune (déplacé ensuite à la fosse no 9 des mines de l'Escarpelle) et 18 de la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens, sont plus ou moins constitués de deux chevalements similaires à ceux de la fosse Ledoux (à gauche sur la photo), équipant également d'autres fosses modernisées.
- Lorsque le puits d'aérage no 7 bis de la fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Bruay à Houdain a été commencé en 1907, il était nommé puits no 4 ter et dépendait de la fosse no 4 - 4 bis sise à Bruay-la-Buissière, sise à 1 558 mètres au nord-nord-ouest. En 1919, un puits d'extraction no 4 ter est ajouté sur le carreau de la fosse no 4 - 4 bis, et un puits d'extraction no 7 auprès du puits d'aérage à Houdain, qui est renommé 7 bis. À l'instar de la fosse no 5 ter, ce puits était nommé fosse no 4 ter.
- Il existe une certaine équidistance entre les fosses nos 4 - 4 bis, 10 et 10 bis, puisque 1 475 mètres séparent les fosses nos 4 - 4 bis et 10, 1 412 mètres séparent les fosses nos 4 - 4 bis et 10 bis, et 1 455 mètres séparent les fosses nos 10 et 10 bis. Les fosses nos 4 - 4 bis et 10 sont sise à Hersin-Coupigny, l'avaleresse no 10 bis à Bouvigny-Boyeffles.
Sélection no 17
- Les Camus hauts sont des logements en voie de disparition. En effet, ces habitations construites à partir d'éléments préfabriqués dans les années 1950 sont réputées être de très mauvaise qualité. Au début des années 2010, toutes les cités de Camus hauts ont été rasées depuis la fin de l'exploitation des mines, et il ne reste plus que quelques logements répartis çà et là.
- Il y avait à proximité de chaque fosse un nombre plus ou moins élevé d'estaminets. Ceux-ci ont fermé lors de la fermeture des fosses.
- Chaque fosse de la Compagnie des mines d'Ostricourt possédait un ou plusieurs terrils : no 118, 1 d'Oignies, pour la fosse no 1, nos 115, 2 du téléphérique (47 mètres de haut), 115A, 2 d'Oignies et 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1, pour la fosse no 2, no 211, 3 d'Oignies, pour la fosse no 3, nos 107, 4 d'Oignies (75 mètres), et 107A, Aire de stock du 4, pour la fosse no 4, no 112, 5 d'Oignies (38 mètres), pour la fosse no 5, nos 119, 6 d'Oignies Sud (72 mètres), et 120, 6 d'Oignies Nord (15 mètres), pour la fosse no 6, et no 108, 7 d'Oignies (72 mètres), pour la fosse no 7 - 7 bis.
- La fosse Casimir-Perier est la fosse la plus occidentale de la Compagnie des mines d'Anzin. Elle est située à Somain, à relativement peu de distance de la limite entre les concessions d'Anzin et d'Aniche.
Sélection no 18
- De sa mise en service en à la fin de son utilisation pour extraire en 1966, la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter de la Compagnie des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière a produit 53 600 000 tonnes de houille, ce qui est un record en termes de production dans le bassin minier.
- Le carreau de la fosse Vuillemin de la Compagnie des mines d'Aniche à Masny est occupé depuis la fin des années 2000 par un centre commercial Intermarché. De plus longue date, le carreau de la fosse Jean Bart de la Compagnie des mines d'Anzin à Denain est occupé par un hypermarché Carrefour, anciennement Mammouth. Nombreux sont les carreaux de fosse ayant été réutilisés pour y implanter des centres commerciaux.
- Avant son exploitation, le terril conique no 1, 5 de Bruay Nord, de la fosse no 5 - 5 bis des mines de Bruay à Divion, était haut de 130 mètres et était en conséquence un des plus hauts terrils du bassin minier.
- Ce sont les venues d'eau, combinées à un gisement difficilement exploitable, qui ont causé la faillite de la Compagnie des mines de Vendin en 1900.
Sélection no 19
- La fosse Heurteau (photo) a été construite au nord d'Hornaing afin d'assurer l'aérage des travaux de la fosse Agache sise à Fenain. Il s'agit également de la dernière fosse creusée par la Compagnie des mines d'Anzin.
- La fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin possède deux terrils numérotés 162 et 162A. Si le premier est conique, haut de 76 mètres, et très connu notamment grâce au roman Germinal, le second est plat, de très faible hauteur, et difficilement accessible. Dans la même commune, la fosse Enclos sise le long de l'Escaut possède trois terrils, nos 163, 163A et 164, tous considérés comme disparus, bien que le dernier, Enclos Sud, soit encore visible et mesure huit mètres de hauteur. Il existe enfin un dernier terril, no 156, Turenne, plat et haut de treize mètres, il est issu de l'exploitation de la fosse Turenne.
- La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Liévin à Avion, outre le fait de posséder un grand nombre de bâtiments subsistants et un terril conique qui a exploité, et une des dernières fosses du bassin minier à encore être exploitée, non pas pour sa houille, mais pour son grisou, par la société Gazonor.
Sélection no 20
- Les terrils regorgent d'une flore (photo) qui leur est particulière. Ceci est notamment dû à leur couleur noire, à leur température plus élevée, et à la relative sécheresse qui y règne.
- Lorsqu'un puits supplémentaire est ajouté à un carreau de fosse, la distance avec le premier puits est en général de cinquante mètres.
- Les cités de la fosse Barrois, établies à Pecquencourt, Montigny-en-Ostrevent et Lallaing, possèdent une très grande variété de logements, que ce soit ceux construits par la Compagnie des mines d'Aniche ou ceux bâtis après la Nationalisation. Toutefois, une partie des cités a été détruite, il s'agit essentiellement des camus hauts, dont il ne reste en 2012 qu'un exemplaire, et d'autres habitations post-Nationalisation, comme des camus bas.
- Avant d'être exploité à partir de 1980, le terril conique no 160, Arenberg, mesurait cent mètres de haut. Il a été édifié par l'exploitation de la fosse Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin à Wallers.
Sélection no 21
- Il est possible de trouver des voitures incendiées sur certains terrils, généralement plats ou tabulaires. Ici, sur le terril no 176, Lavoir Rousseau (photo).
- Lorsque la Compagnie des mines de Ferfay a été rachetée par la Compagnie des mines de Marles en 1925, ses fosses nos 1, 2 - 2 bis, 3 - 3 bis et 4 - 4 bis sont respectivement devenues les fosses nos 4 ter, 1 - 1 bis, 1 ter - 1 quater et 7 bis - 7 ter des mines de Marles. Bien que la Compagnie de Marles a creusé une fosse no 1 en 1853, celle-ci est abandonnée l'année suivante à cause des terrains désagrégés, et une fosse no 2 a été construite sur le carreau. Les autres fosses ont été nommées suivant leur proximité avec les fosses nos 4 - 4 bis et 7.
- L'avaleresse Saint-Roch a été creusée par la Compagnie des mines de Marly en 1778 à Valenciennes, mais les travaux ayant été entrepris trop près des des fortifications, les autorités militaires ont ordonné l'arrêt des travaux, alors que le puits avait atteint la profondeur de 76 mètres. Le cimetière Saint-Roch est installé sur le site à partir de 1792. Une borne indique l'emplacement du puits.
Sélection no 22
- La Compagnie des mines de Lens, comme d'autres compagnies, a construit ses fosses et ses cités selon une architecture commune, où les mêmes éléments étaient répliqués sur différents sites de manière identique, mais avec des dispositions différentes, que ce soit avant, ou après la Première Guerre mondiale. Certains chevalements, comme celui du puits no 3 bis (photo), sont encore visibles au XXIe siècle, et ont été inscrits ou classés aux monuments historiques.
- Le Portail:Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est une « mine d'informations ».
- Les façades des onze maisons constituées de quatre logements chacune de la rue de Chambéry à Pecquencourt, plus connue comme étant l'avenue de la fosse Lemay de la Compagnie des mines d'Aniche, sont toutes différentes et richement décorées. En outre, deux blocs sont surélevés d'un étage. Il existait également un douzième bloc de quatre maisons, mais celui-ci a été détruit il y a plusieurs décennies. Après la Nationalisation survenue en 1946, des logements supplémentaires ont été bâtis pour agrandir les cités de la fosse Lemay, en vue de sa concentration sur la fosse Barrois. En plus des traditionnels logements en briques, des camus bas et des camus hauts ont également été construits. Les camus hauts ont tous été détruits au milieu des années 2000.
- La Compagnie des mines de Bruay possédait à l'issue de la Seconde Guerre mondiale un tel nombre de maisons que relativement peu de nouvelles cités ont été bâties par le groupe après la Nationalisation.
Sélection no 23
- Maisons et cités, anciennement nommé Soginorpa, laisse certaines de ses habitations pourrir et se dégrader, dans le but de les démolir par la suite, sans que les populations ne s'y opposent. Ici, des habitations bâties au début du XXe siècle par la Compagnie des mines d'Aniche à Waziers, dans les cités de la fosse Gayant (photo).
- Sargent Shriver, ambassadeur des États-Unis en France, a visité les installations du fond, à l'étage 585, dans la taille à soutènement marchant d'Émilie, à la fosse no 4 des mines de Lens à Lens, en 1969.
- La fosse no 10 - 10 bis de la Compagnie des mines de Lens à Vendin-le-Vieil est située dans la même commune que la fosse no 8 - 8 bis. Toutes deux ont eu après la reconstruction un puits équipé d'un chevalement en béton armé, mais là où la première avait un autre puits équipé d'un ventilateur, la seconde avait un chevalement métallique.
- Le puits d'extraction de la fosse Vieille Machine de la Compagnie des mines d'Anzin à Vieux-Condé n'est distant que d'une cinquantaine de mètres avec le puits de la fosse Neuve Machine.
Sélection no 24
- Le terril no 144, Rieulay (photo), a été exploité à partir de 1977. Mais au lieu de faire table rase, les maires successifs de Rieulay, Daniel Mio et Laurent Houllier, ont fait en sorte que le site devienne une base de loisirs importante dans le bassin minier. Ce terril résulte principalement de l'exploitation des fosses De Sessevalle et Lemay de la Compagnie des mines d'Aniche.
- Le terril no 251, Cavalier du site de Rieulay, disparu, était un cavalier minier reliant la fosse De Sessevalle au terril no 144, Rieulay. L'autoroute A21 passe sur son tracé.
- Le terril no 255, Cavalier Route de Bruille, disparu, était un cavalier minier qui prenait naissance après le pont surplombant le triage de la gare de Somain et qui finissait au sud du carreau de la fosse De Sessevalle. Lors de la construction de l'autoroute A21, les schistes ont été déplacés de quelques dizaines de mètres pour former l'assise de celle-ci.
- Le terril no 254, sans dénomination, est un terril annexe au terril no 144, Rieulay. Il est situé sur le territoire de Pecquencourt.
Sélection no 25
- Les grands bureaux de la Compagnie des mines de Ferfay ont été construits à Auchel, à l'entrée de la fosse no 1.
- Émile Vuillemin, directeur de la Compagnie des mines d'Aniche, est décédé le 18 janvier 1902, soit près de deux semaine avant d'avoir atteint l'âge de quatre-vingt ans.
- Lorsque la fosse Saint-Mark de la Compagnie des mines d'Anzin à Escaudain a été reconstruite à l'issue de la Première Guerre mondiale, elle a été dotée de deux chevalements en béton armé. Pour loger les mineurs de cette fosse, la compagnie a également fait construire des habitations près du centre-ville d'Abscon. Avant d'être exploité, son terril no 149, Saint Mark Sud, était haut de 96 mètres.
- En fin de nuit du mardi 11 février 1958, l'axe du treuil d'une cage de bure à la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt à Méricourt cède, et précipite la cage dans celui-ci, alors qu'elle n'avait atteint que la moitié de la remontée de 130 mètres. En quatre à cinq secondes, la cage atteint le bas du bure à une vitesse de 100 km/h. Onze mineurs périssent, il n'ont, pour la plupart, qu'une vingtaine d'années.
Sélection no 26
- Les terrils nos 74 et 74A, 11 - 19 de Lens Est et 11 - 19 de Lens Ouest, de la fosse no 11 - 19 de la Compagnie des mines de Lens à Loos-en-Gohelle, sont aussi hauts que la pyramide de Khéops.
- Les anciens sièges d'exploitation, ou fosses du Boulonnais, comportent le plus souvent un puits d'extraction de forme rectangulaire et un puits rond servant à l'aérage et à l'épuisement ; parfois même, il y a trois puits affectés séparément à l'extraction, à la ventilation et à l'exhaure. Le puits d'extraction descenda à une profondeur toujours assez faible, mais est continué par une succession de bures ou tourets verticaux, communiquant entre eux par des galeries horizontales ou des descenderies, de manière à former une série de gradins. Celte disposition, à l'époque où l'on remonte habituellement le charbon à l'aide de treuils manœuvrés à bras, se prête plus facilement à cette remonte qu'un puits unique, parce qu'elle permet d'opérer à la fois dans les divers tourets. Elle n'a été abandonnée que vers 1837 ou 1838.
Sélection no 27
- Chaque compagnie minière avait sa propre architecture (photo) en ce qui concerne les logements qu'elle bâtissait.
- Le Louvre-Lens a été construit sur le carreau de la fosse no 9 des mines de Lens à Lens et inauguré le 4 décembre 2012. Le chantier s'est étendu à l'ouest jusque sur le carreau de la fosse no 9 bis et à l'est jusque sur le terril cavalier no 68A, Cavalier du 9 de Lens, qui a été reconverti en passage piétonnier en direction de la gare de Lens. À cette occasion, deux passerelles ont été mises en place là où quelques décennies plus tôt des ponts permettaient le passage des trains.
- La fosse Saint-Germain a été ouverte par la Société Desandrouin-Taffin en 1756, soit à peine un an avant la fondation de la Compagnie des mines d'Anzin. Établie à Fresnes-sur-Escaut, elle comptabilise deux puits dénommés Extraction et Épuisement, profonds de 195 mètres, de 2,50 mètres de diamètre, et définitivement abandonnés en 1784.
- La sainte Barbe est chaque année fêtée le 4 décembre.
Sélection no 28
- Il subsiste vingt-trois chevalements dans le bassin minier, ils équipent les puits nos 1 et 2 de la fosse Delloye de la Compagnie des mines d'Aniche, le puits no 1 bis de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Liévin, le puits no 3 bis de la fosse no 3 - 3 bis et les puits nos 11 et 19 de la fosse no 11 - 19 de la Compagnie des mines de Lens, le puits de la fosse no 2 de la Compagnie des mines de Marles, le puits de la fosse no 9 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle (au 1er rang), les puits nos 9 et 9 bis de la fosse no 9 - 9 bis de la Compagnie des mines de Dourges, le puits no 2 de la fosse Sabatier et le puits no 2 de la fosse Dutemple de la Compagnie des mines d'Anzin, le puits de la fosse no 2 de la Compagnie des mines de Flines, les puits nos 1, 2 et 3 - 4 de la fosse Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin (au 2e rang), le puits Saint-Quentin de la Compagnie de Bouchain, le puits de la fosse no 5 de la Compagnie des mines de Meurchin, le puits no 1 de la fosse Ledoux de la Compagnie des mines d'Anzin, le puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis de la Compagnie des mines de Dourges, le puits d'extraction de la fosse du Sarteau de la Compagnie des mines d'Anzin et les puits de la fosse no 6 et de la fosse no 13 bis de la Compagnie des mines de Lens (au 3e rang).
Sélection no 29
- Soixante-six puits de mine ont été creusés avec plus ou moins de succès sur le territoire de Fresnes-sur-Escaut. Deux l'ont été par la Compagnie des mines de Thivencelle dans la partie sud de la commune : Soult no 1 et Soult no 2, tandis que soixante-trois l'ont été par la Compagnie des mines d'Anzin ou les sociétés Desaubois et Desandrouin-Taffin qui l'ont précédé avant sa fondation : d'une part les avaleresses Caulier (1729-1729), des Prés (1805-1805), Élisabeth Dahié (1744-1748), la Chapelle (1778-1786), Mon Désir (1760-1763), du Pied (1791-1791), Point du jour (1716-1717), Quatre Pagnons (1785-1787), Rougette (1746-1746), Saint-Laurent (1771-1771) ; d'autre part, les puits des fosses Bonne Part (1802-1913 & 1802-1882), Brûlée (1760-1811), Clausin (1738-1745), Crève-Cœur (1732-1736), Durfin (1738-1752), du Grand Wez (1812-1879), Jeanne Colard (1718-1721 & 1723-1732), Long Farva (1730-1735), d'Outre Wez (1817-1916), la Pâture (1753-1780 & 1753-1825), Petites Fosses (1731-1735), Pierronne (1732-1784), des Rameaux (1786-1843 & 1786-1826), Routard (1728-1733), Saint-Germain (1756-1784), Saint-Jacques (1801-1822), Saint-Jean (1774-1784), Saint-Joseph (1783-1787), Saint-Lambert (1754-1762), Saint-Louis (1773-1787 & 1773-1804), Saint-Mathias (1752-1759), Saint-Mathieu (1777-1804), Saint-Nicolas (1740-1752), Saint-Pierre (1732-1742), Saint-Rémy (1805-1884), Sainte-Anne (1746-1756), du Sarteau (1823-1861 & 1822-1862), Toussaint Carlier (1730-1739) et des Viviers (1796-1824). Les dates peuvent légèrement varier suivant les sources consultées.
Sélection no 30
- Les concessions d'Azincourt et de Fiennes ont toutes deux été instituées le , aux profits respectifs de la Compagnie des mines d'Azincourt et de la Société de Fiennes.
- Les fosses du Chaufour et du Mouton Noir ne sont distantes que d'environ 230 mètres. Elles ont été ouvertes au début des années 1760 par la Compagnie des mines d'Anzin, quelques années après fondation.
- L'aqueduc des fosses (carte) assurait l'exhaure pour plus de vingt-cinq fosses de la Compagnie des mines d'Anzin établies sur les territoires d'Anzin, de Valenciennes, et dans une moindre mesure de La Sentinelle et de Petite-Forêt. Cet aqueduc mesurait 5 847 mètres en 1806. Il entrait en interaction à plusieurs reprises avec le tunnel d'Anzin, qui avait pour utilité de permettre le transport de la houille sous Anzin.
- Le terril no 242, Cavalier de Nœux, situé à Verquigneul, était une partie d'un cavalier minier qui reliait la gare de Nœux-les-Mines à la fosse no 8 - 8 bis des mines de Nœux à Verquin. Son édification a permis au chemin de fer minier de passer par-dessus la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, un peu au sud de la gare de Verquigneul. Il a été intégralement exploité.
Sélection no 31
- La dernière berline de charbon (photo) remontée dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais le 21 décembre 1990 à la fosse no 9 - 9 bis des mines de Dourges à Oignies existe toujours : elle est conservée à la mine-image de la fosse no 2 des mines d'Ostricourt, fosse située dans la même commune.
- La mine-image de la fosse no 2 des mines d'Ostricourt, à Oignies et Libercourt, est en partie située sous le terril no 115A, 2 d'Oignies. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis le 25 novembre 2009 et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 30 juin 2012, où elle constitue en partie le site no 39.
- Trois terrils sont liés à la fosse no 2 des mines d'Ostricourt :
- le terril no 115, 2 du téléphérique ;
- le terril no 115A, 2 d'Oignies ;
- le terril no 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1.
Sélection no 32
- L'église Sainte-Barbe (photo) de Wallers a été construite à trois kilomètres de l'église Saint-Vaast, située quant à elle au centre de la commune. Durant la Première Guerre mondiale, son clocher avait été détruit.
- Autour de la fosse Arenberg des mines d'Anzin à Wallers, on dénombre cinq cités inscrites sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco : la cité d'Arenberg, la cité du Nouveau Monde, la cité de Bellaing, la cité de la Drève et la cité du Bosquet.
- La cité Mirabeau à Loos-en-Gohelle a été construite autour d'un grand terrain de football. Elle dépendait de la fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens. La cité Desaix, située dans la même commune et dépendant de la même fosse est détruite petit à petit de la fin des années 2000 au début des années 2010.
Sélection no 33
- Le château Mercier (photo) a été construit à Mazingarbe par la Compagnie des mines de Béthune pour y loger son directeur général Louis Mercier. Après la nationalisation, il a été transformé en maternité, puis abandonné une quinzaine durant jusqu'en 1985, date à laquelle la commune le rachète pour le reconvertir en mairie. Inscrit aux monuments historiques le 9 octobre 2009, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco, où il constitue une partie du site no 81.
- Le chevalement du puits no 3 - 4 de la fosse Arenberg des mines d'Anzin à Wallers mesure 73 mètres de hauteur, soit deux de moins que le plus haut du bassin minier : celui des puits de la fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens à Loos-en-Gohelle. Ce double chevalement n'est resté debout qu'une dizaine d'années, il a été détruit lors de la Première Guerre mondiale.
- Les avaleresses de Fressain ont été ouvertes sans succès à Fressain par une société fondée sous l'égide de Claude-Constant Jouvenel des Ursins d'Harville. Après un échec à Monchecourt en 1774, la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias est ouverte à Aniche en 1777 et la houille y est découverte dans la nuit du 12 septembre 1778. La société est par la suite dénommée Compagnie des mines d'Aniche.
Sélection no 34
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Sélection no 35
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