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Wernher von Braun, ou Werner von Braun suivant les sources, (23 mars 1912 à Wirsitz, province de Posnanie) - 16 juin 1977 à Alexandria, Virginie) était un ingénieur allemand. L'un des plus célèbres scientifiques issus de l'Allemagne nazie, il est l'inventeur du V2, premier missile balistique utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il est le père de la fusée Saturn V[1], qui a permis de développer de façon significative le programme spatial américain. Il est aussi très connu pour avoir participé à des films éducatifs de Walt Disney entre 1955 et 1957, dans lesquels il présentait le programme spatial américain. Biographie Il fait ses études aux instituts technologiques de Zurich et de Berlin, tout en consacrant ses loisirs, à partir de 1930, à construire et à expérimenter de petites fusées au sein d'une équipe réunie par Hermann Oberth (Verein für Raumschiftfahrt). À partir de 1932, il est responsable de la station de Kummersdorf-West, où il entreprend une série d'expériences sur les moteurs-fusées pour le compte de l'armée allemande. Le 16 avril 1934, il remet sa thèse de doctorat sur la propulsion des fusées, intitulée Construction, Theoretical, and Experimental Solution to the Problem of the Liquid Propellant Rocket ; classée confidentielle, elle n'est publiée qu'en 1960[2]. En 1937, il intègre le parti nazi et est nommé directeur du centre d'essais de Peenemünde et assure la mise au point de la V2, dont 4000 exemplaires furent lancés principalement sur l'Angleterre et les Pays-Bas en 1944 et 1945. En 1940, il intègre la SS comme Untersturmführer. Il fut promu trois fois par Himmler, la dernière fois comme Sturmbannführer. En 1943 la construction des V2 commence à utiliser des déportés des camps de Dora-Mittelbau et Buchenwald comme esclaves. Von Braun appartient à l'équipe dirigeante des spécialistes des fusées, supervisant les ingénieurs, les travailleurs civils et les détenus de Dora. La fabrication des V2 fit plus de morts que leur utilisation comme armes[3]. Il est exfiltré aux États-Unis suite à l'opération Paperclip, en 1945. Pour contrebalancer les efforts russes dans le domaine des fusées balistiques, il est nommé chef des projets des missiles guidés de l'armée à Fort Bliss au Texas. En 1950, il est nommé directeur technique de l'arsenal Redstone à Huntsville (Alabama) pour la mise au point de missiles guidés. Il est à l'origine du missile Redstone[4], premier missile balistique guidé de l'armée américaine, et qui servit en 1961 au lancement des premiers astronautes américains. Il est naturalisé Américain en 1955. Durant le milieu des années 1950, il collabore avec Walt Disney à un grand nombre de films éducatifs ayant pour thème le programme spatial américain : Man in Space et Man and the Moon en 1955, puis Mars and Beyond en 1957. Ces films attirèrent l'attention non seulement du public, mais aussi du Programme spatial de la Russie. Il est nommé directeur des recherches de l'Agence pour les missiles balistiques de l'armée américaine en 1956. Il assure la mise au point des missiles Pershing et Jupiter, tout en prenant une part décisive au lancement du premier satellite artificiel lancé par les États-Unis (Explorer 1) en 1958. Il entre à la NASA en 1960 et devient directeur du Centre spatial de vol Marshall de 1960 à 1970. Il devient administrateur adjoint de la NASA en 1970, et responsable des programmes jusqu'en 1970. Il dirige les programmes de vols habités Mercury, Gemini et Apollo. Il quitte la NASA en 1972 et devient directeur adjoint de la société Fairchild Industries. En 1975 il reçoit la National Medal of Science. Il décède en 1977 des suites d'un cancer du foie.
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Spoutnik 1
Maquette de Spoutnik 1
Spoutnik 1 (En russe Спутник 1, littéralement « compagnon », soit un « satellite ») fut le premier satellite artificiel. Il fut lancé le 4 octobre 1957 à 19 h 28 min 34 s UTC et mis en orbite à 19 h 33 min 48 s par l'URSS, avec les initiales ПС-1 (PS-1, pour Простейший Спутник-1 ou « Satellite élémentaire 1 »[2]) du Cosmodrome de Baïkonour (Байқоңыр, au Kazakhstan). Origine Initialement, les politiques et les militaires soviétiques voulaient des missiles intercontinentaux dans le cadre de leur confrontation avec l'Occident; le missile R-7 en préparation devait être utilisé pour lancer les bombes atomiques. Le projet d'utiliser le missile R-7 comme lanceur spatial commence après que Sergueï Korolev ait expliqué la possibilité d'envoyer un laboratoire orbital appelé Objet D au premier secrétaire du parti communiste, Nikita Khrouchtchev lors d'une inspection en janvier 1956[3]. Il était donc possible de profiter du lanceur R-7 pour faire un exploit dans le domaine scientifique qui permettrait aux soviétiques de doubler les États-Unis qui avaient entrepris des tests en vue de lancer un satellite dans le cadre de l'Année géophysique internationale de 1957-1958[4]. Le projet D, trop ambitieux, prit du retard, et le développement d'un engin de petite taille fut décidé un an après. Les cinq premiers tirs de la fusée avaient tous été des échecs. Mais les deux derniers d'entre eux validaient le lanceur lui-même, le problème rencontré étant la dislocation de l'étage supérieur de la fusée. Face à la possibilité, d'après les services de renseignement soviétiques, d'un essai américain, il fut décidé de lancer le satellite PS-1, logé dans une coiffe plus légère, à la date du 6, puis du 4 octobre. Caractéristiques Il s'agissait d'une petite sphère d'aluminium de 58 centimètres de diamètre, pesant 83,6 kg dotée de quatre antennes[2],[1]. La sphère était constituée de deux coques, l'externe servant de protection thermique, la seconde étant pressurisée. L'intérieur de la sphère contenait de l'azote à une pression légèrement plus élevée que la pression atmosphérique à la surface de la Terre (1,3 atmosphère). Elle contenait les batteries au Zinc-Argent, des capteurs de pression et de température, un émetteur radio et un ventilateur refroidissant les équipements. Mission Le lancement eu lieu le 4 octobre 1957, depuis le cosmodrome de Baïkonour, une base portant le nom de code de СССР « Тюра-Там » (URSS Tyura-Tam). Ce tir permettait aussi de tester la fusée porteuse, la R-7 8K71PS Semiorka. Le décollage se fit sans problèmes, le largage de l'étage central et du petit satellite aussi. Les soviétiques durent attendre 90 minutes pour entendre les premiers bips : le déploiement des antennes du Spoutnik se firent alors que le satellite était déjà hors de portée des récepteurs[2]. Placé sur une orbite dont les altitudes initiales du périgée et de l'apogée étaient de 225 et de 947 kilomètres, Spoutnik-1 effectuait une révolution en 96 minutes. Mais la faible altitude de son périgée lui a fait perdre de l'altitude jusqu'à une apogée de 600 km au 9 décembre 1957[1]. Après avoir fait 1400 orbites autour de la Terre et parcouru 70 million de kilometres[1], Spoutnik est rentré dans l'atmosphère où il s'est consumé le 4 janvier 1958. Le système de communication était équipé de deux émetteurs radio de 1 W capables de transmettre la pression et la température de l'azote afin de vérifier les principes de pressurisation et de thermorégulation utilisés. Les deux émetteurs étaient suffisamment puissants pour permettre à des radio-amateurs de capter le célèbre « bip-bip » du satellite un peu partout sur la planète sur les fréquences radio de 20,005 et 40,022 MHz[5]Le signal de Spoutnik. Le lancement de Spoutnik 1 avait lieu dans le cadre de l'Année géophysique internationale de 1957-1958, l'étude de ses signaux devait donc permettre d'étudier la propagation des ondes dans l'atmosphère et l'étude de sa trajectoire devait fournir des informations sur la densité de la haute atmosphère et sur la forme exacte de la Terre. Les appareils électriques du satellite ont fonctionné pendant vingt-deux jours après le lancement, jusqu'à l'épuisement des batteries le 26 octobre 1957[6]. Ensuite la trajectoire a été surveillée de manière optique.
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mars | avril | ||||||||||||||||||||||
La turbopompe à hydrogène du moteur cryogénique Vulcain tourne à 30 000 tours/minute[2]. La charge utile varie suivant les modèles :
Ariane 5 est commercialisée à un prix moyen de 130 millions d’euros pour 10 tonnes de matériel mis en orbite (en 2007). |
Le module de commande est le centre vital des missions Apollo.
C'est une capsule spatiale de forme conique, munie de hublots, située en haut d'une fusée, de type Saturn V dans le cas des voyages en direction de la Lune (Saturn IB sinon), dans laquelle prennent place trois astronautes. Situation En réalité, le module n'est pas tout en haut de la fusée, il est surmonté d'une petite fusée de secours, censée éloigner la capsule de la fusée en cas d'incident au décollage. Le module de commande est situé juste au-dessus du module de service, dans lequel se trouvent le plus gros des réservoirs et des réacteurs permettant le voyage vers la Lune. Déroulement d'une mission Une fois en orbite, le module de commande se débarrasse de la fusée de secours, il se détache de la fusée lanceuse accompagné de son module de service, et pivote pour aller s'arrimer au module lunaire, et l'extraire de la fusée. L'ensemble, composé du module de commande, du module de service et du LEM part, alors, vers la Lune. Arrivés près de la Lune, deux astronautes passent dans le LEM, qui se détache, tandis qu'un astronaute reste en orbite lunaire. Lorsque la mission lunaire est terminée, une partie du LEM décolle, et rejoint le module de commande. Les astronautes repassent dans le module de commande, qui se sépare du LEM, et le voyage de retour vers la terre peut commencer. Arrivé proche de la Terre, le module de commande se détache du module de service, et il rentre dans l'atmosphère, protégé par un bouclier thermique. Une fois suffisamment bas, un triple parachute se déploie, ce qui permet au module de commande d'amerrir en douceur. Missions spatiales Le module de commande fit des vols habités d'Apollo 7 à Apollo 17 inclus. Il fut le premier engin spatial à emmener 3 hommes en orbite[réf. nécessaire]. Il resta en orbite terrestre lors des missions Apollo 7 (simple test) et Apollo 9 (simulation d'approche lunaire en orbite terrestre). Lors de la mission Apollo 8, il fut le premier engin spatial à emmener des hommes vers un autre corps céleste que la Terre. Lors de la mission Apollo 17, il fut le dernier, aucun autre engin spatial n'ayant jamais emmené des hommes loin de la Terre. Il fit, en tout, 9 missions lunaires, dont 6 permirent à des hommes de marcher sur la Lune (la mission Apollo 10 étant une répétition d'atterrissage dans la banlieue lunaire, et la mission Apollo 13 étant un échec. Du fait que 3 hommes firent deux voyages, le module de commande emmena 24 personnes, en tout, vers la Lune. En 1975, le module de commande participa au vol américano-soviétique Apollo-Soyouz. En 1973, trois vols supplémentaires sont effectués en direction de la station spatiale Skylab. L'ensemble du programme Apollo se déroula sur une période très courte, puisque la tragédie d'Apollo 1 date de 1967, et que le dernier vol Apollo date de 1973. | ||||||||||||||||||||||
mai | juin | ||||||||||||||||||||||
Skylab a été la première station spatiale américaine. Elle fut lancée le 14 mai 1973 et se désintégra au-dessus de l'océan Indien le 11 juillet 1979 en rentrant dans l'atmosphère. Pour leur première station spatiale, les Américains choisiront d'abord de convertir le matériel construit pour les missions lunaires (comme les fusées Saturn V ou les modules Apollo). Ce sera le programme AAP (Apollo Application Program), qui deviendra Skylab en 1973. Ainsi, la station Skylab a été fabriquée en réutilisant le troisième étage de la fusée Saturn V et fut lancé par la derniére fusée de ce type. La station américaine demeure l'une des structures les plus importantes jamais construites, lancées et maintenues sur orbite. Elle était constituée de quatre éléments principaux :
Ce laboratoire spatial avait un volume utile de 330 m³ et pesait 82 tonnes. Toutefois, la station subit des dommages importants lors de son lancement et ne put déployer un de ses panneaux solaires.. Puis un accident survint après une intense activité solaire qui dévia la course fatalement. Malgré les efforts de la NASA pour contrôler la descente, l'ouest de l'Australie reçut de nombreux débris de la station. |
Le Projet de tourisme spatial d'EADS Astrium, dont le nom n'est pas encore officiellement connu a été annoncé le 13 juin 2007 à Paris par EADS Astrium, la filiale spatiale du consortium EADS[3]. Ce projet marque la première incursion d'un acteur majeur de l'industrie aérospatiale dans le secteur du tourisme spatial. Une maquette échelle 1 du fuselage avant sera présentée au Salon du Bourget 2007.
Il s'agit d'un avion-fusée avec une large envergure, un plan canard à l'avant et une aile droite à l'arrière. La propulsion est assurée par des moteurs à réaction classiques pour la phase atmosphérique et un moteur-fusée méthane+oxygène pour la phase de tourisme spatial. Il peut transporter un pilote et quatre passagers. Les dimensions et l'apparence sont similaires à celles d'un jet d'affaires. EADS Astrium espère démarrer le développement de cet avion-fusée avant 2008, avec l'objectif du premier vol en 2012. Il a été annoncé que le site tunisien de Tozeur pourrait être utilisé pour les vols d'essais. | ||||||||||||||||||||||
juillet | août | ||||||||||||||||||||||
Le radiotélescope d’Arecibo est situé à Arecibo, Porto Rico sur le côté Nord de l’île. Il est exploité par l’université Cornell avec un accord de coopéation avec la National Science Foundation. L’observatoire fonctionne sous le nom National Astronomy and Ionosphere Center (NAIC) même si les deux noms sont officiellement utilisés. Le radiotélescope est le plus grand télescope simple jamais construit. Il collecte des données radioastronomiques, d'aéronomie terrestre et radar planétaires pour les scientifiques mondiaux. L'utilisation du télescope se fait après soumission de proposition à un comité indépendant. Même s'il a été utilisé pour divers usages, il est utilisé principalement pour l'observation d'objets stellaires. Search for ExtraTerrestrial Intelligence, abrégé par SETI et que l'on peut traduire par « recherche d'une intelligence extraterrestre », est un programme d'origine américaine qui date des années 1960. Il regroupe des projets dont le but est de détecter les signaux qu'une intelligence extraterrestre pourrait émettre, volontairement ou non, depuis sa planète d'origine. Les projets analysent le spectre électromagnétique provenant de l'espace et essaient de détecter les signaux par opposition au bruit aléatoire. Le programme ne suppose pas forcément que ces extraterrestres essayent de nous contacter. Il essaie de repérer les ondes émises de manière intentionnelle ou non. De même, les ondes électromagnétiques émises de la Terre à chaque instant pourraient être détectées depuis l'espace sans que les humains cherchent pour autant à signaler leur présence. Depuis le premier projet Ozma de Frank Drake en 1959, on en compte aujourd'hui plus de 70. Parmi les initiateurs du projet, on peut citer Carl Sagan. |
La mission Phoenix (sonde spatiale) s'inscrit dans la stratégie de la NASA qui vise à faire de l'eau l'élément central de l'exploration robotique de Mars (following water). Cette mission se différencie et complète celle des deux astromobiles MER qui sont encore en activité sur Mars. Spirit et Opportunity étudient également le passé aquatique de Mars mais en explorant les roches, les cratères, les monticules de matières rocheuses et autres petites collines autres autour de leur site d'atterrissage. Phoenix est un atterrisseur (lander) qui se posera sur Mars à proximité de la calotte polaire Nord, dans la région de Vastitas Borealis où de vastes stocks de glace ont été détectés juste au-dessous de la surface (68° de latitude nord et 233° de longitude est). Il s'agit d'une plaine, apparemment dépourvue de blocs rocheux (ce que souhaite la NASA pour un atterrissage sans problème) et dont la température avoisine les –100 °C. Phoenix reprend les composantes déjà réalisées de la sonde Mars Surveyor dont le programme avait été annulé en 2001 suite à l'échec de la mission Mars Polar Lander, d'où le nom Phoenix en référence à l'oiseau fabuleux qui pouvait renaître de ses cendres. La durée de la mission est estimée à 10 mois. | ||||||||||||||||||||||
septembre | octobre | ||||||||||||||||||||||
La mission Cassini-Huygens est une mission spatiale automatique réalisée en collaboration par le Jet Propulsion Laboratory (JPL, NASA), l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale italienne (ASI). Son objectif est l’étude de la planète Saturne et de plusieurs de ses satellites, dont Titan. La sonde spatiale Cassini-Huygens, composée de l’orbiteur Cassini et du module Huygens doit se placer en orbite autour de la planète. Huygens a pour objectif d’atterrir sur le satellite Titan. La durée totale de la mission est estimée à 11 ans, du lancement le 15 octobre 1997 jusqu’en 2008. Le nom de la mission est un hommage à Jean-Dominique Cassini, astronome français d’origine italienne du XVIIe siècle à l’origine d’observations fondamentales concernant Saturne, et à Christiaan Huygens, astronome néerlandais du même siècle, qui a découvert Titan. |
La Station spatiale internationale (International Space Station, ISS) est une station spatiale construite et assemblée en collaboration entre plusieurs pays. Elle est en orbite autour de la Terre à une altitude d'environ 386 kilomètres. La NASA est l'initiatrice du projet, et à ce titre la responsabilité de son bon déroulement lui incombe. Elle a pour principal contractant le groupe Boeing Space & Communications, et sa participation matérielle comprend la structure principale (poutrelles), quatre paires de panneaux solaires, trois modules formant le nœud de liaison incluant les sas d'amarrage pour les vaisseaux spatiaux et les autres éléments, et les réservoirs d'air respirable qui approvisionneront aussi bien les locaux d'habitation que les combinaisons spatiales tant américaines que russes[1]. La NASA fournit aussi le module d'habitation, le laboratoire américain et le module de raccordement à la centrifugeuse. La logistique sous la responsabilité de la NASA inclut la puissance électrique, les communications et le traitement des données, le contrôle thermique, le contrôle de l'environnement de la vie et l'entretien de la santé de l'équipage. Les gyroscopes de l'ISS sont aussi sous sa responsabilité.
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novembre | décembre | ||||||||||||||||||||||
La National Aeronautics and Space Administration (« Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace »), plus connue sous son abréviation NASA, est l'administration gouvernementale responsable du programme spatial des États-Unis d'Amérique. La NASA a été créée le 29 juillet 1958 pour mettre fin aux rivalités entre différentes unités de l'armée américaines, chargées de la mise en orbite d'un satellite afin de concurrencer les Soviétiques. Son directeur est toujours un civil choisi, après consultation et accord du Sénat américain, par le président.La NASA comprend 18 centres de recherches sur le sol américain dont le fameux Ames Research Center de Mountain View ou encore le Jet Propulsion Laboratory de Pasadena. Son budget prévisionnel pour l'année 2006 s'élève à 16,456 milliards de dollars. |
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