Poney de selle britannique

British Riding pony

Poney de selle britannique
Poney de selle britannique bai
Poney de selle britannique bai
Région d’origine
Région Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Région d'élevage Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni, Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande, Drapeau de l'Australie Australie
Caractéristiques
Morphologie Poney de sport
Registre généalogique oui
Taille 1,15 m à 1,44 m
Robe Toutes admises
Tête Fine, large entre les yeux
Pieds Durs
Autre
Utilisation Équitation sur poney

Le poney de selle britannique (anglais : British Riding Pony, abrégé RP) est un stud-book de poneys du Royaume-Uni, sélectionné spécifiquement pour les concours d'équitation sur poney. Influencé par le Welsh et le Pur-sang, il est commun et exporté dans tout le Commonwealth.

Histoire

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Également nommé English Riding Pony en Australie[1], il constitue davantage un type de cheval qu'une race à part entière[2]. Ce stud-book a en effet été créé dans un but spécifique, la participation aux concours d'équitation sur poney[3]. Durant la première moitié du XXe siècle, il intègre des poneys Dartmoor, Welsh et Exmoor, croisés à des Pur-sang et des Arabes[3],[2]. L'influence principale provient du New Forest[2]. Le meilleur type de croisement est défini comme étant celui d'un Welsh avec un Pur-sang, avec une légère influence arabe[2].

Description

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Il existe trois catégorie de taille : moins de 1,24 m, 1,24 m à 1,34 m et 1,34 m à 1,44 m[3], pour une fourchette globale de 1,15 m à 1,44 m d'après le guide Delachaux[4]. Il est considéré comme un poney élégant, bien conformé, doté de style[2], rappelant le Pur-sang en plus petit[4]. La race se divise en deux types, le Show Pony et le Show Hunter Pony[4].

La tête, de profil rectiligne[4], est légère[5] et fine, large entre les deux yeux, surmontée d'oreilles courtes[6] et dotée de grands naseaux[3]. l'encolure est longue et rouée[3], le garrot bien sorti[6], les omoplates redressées[3] et les épaules inclinées[5]. La poitrine est large et profonde ; le dos, de longueur moyenne, est droit[6],[5]. L'arrière-main est longue et lisse[3], la croupe ronde et musclée, avec une queue attachée haut[6],[5]. Les jambes sont solides, avec de larges articulations et des sabots durs[6],[5]. Il n'y a pas de fanons[3].

Toutes les couleurs de robe sont autorisées[3], mais ces poneys sont généralement de robe alezane, baie, noire ou grise[5].

C'est un poney assez nerveux[4] et énergique, qui peut aussi se montrer tranquille[5].

Allures

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Son action est droite et libre[2], avec des allures énergiques et basses qui rappellent celles du Pur-sang[3],[5].

Le poney de selle britannique a fait l'objet d'une étude visant à déterminer la présence de la mutation du gène DMRT3 à l'origine des allures supplémentaire : l'étude d'un sujet a permis de confirmer l'absence de cette mutation, ainsi que l'absence de chevaux présentant des allures supplémentaires parmi tous les sujets de la race[7]

Utilisations

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Ces poneys sont destinés aux concours d'équitation sur poney pour les enfants et des adolescents[3], et en particulier au saut d'obstacles[5]. Ils sont réputés pouvoir se dresser facilement[3]. Les plus grands sujets peuvent être montés par des adultes[4], à condition qu'ils ne pèsent pas trop lourd[5].

Diffusion de l'élevage

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Ces poneys sont considérés comme communs[2] et relativement populaires, étant élevés dans d'autres pays que leur Royaume-Uni natal, notamment la Nouvelle-Zélande et l'Australie[4]. Il n'existe pas de relevé de la population britannique dans la base de données DAD-IS[8]. Les effectifs australiens ne sont pas renseignés non plus[1].

Notes et références

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  1. a et b (en) « English Riding Pony / Australia (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS).
  2. a b c d e f et g Hendricks 2007, p. 83.
  3. a b c d e f g h i j k et l Kholová 1997, p. 68.
  4. a b c d e f et g Rousseau 2016, p. 54.
  5. a b c d e f g h i et j Ravazzi et Siméon 2010, p. 103.
  6. a b c d et e Hendricks 2007, p. 84.
  7. (en) M. Promerová, L. S. Andersson, R. Juras et M. C. T. Penedo, « Worldwide frequency distribution of the ‘Gait keeper’ mutation in the DMRT3 gene », Animal Genetics, vol. 45, no 2,‎ , p. 274–282 (ISSN 1365-2052, DOI 10.1111/age.12120, lire en ligne, consulté le ).
  8. DAD-IS.

Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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Bibliographie

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