Pomeys
Pomeys est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pomeys | |
Église Saint-Martin de Pomeys. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Jean-Marc Goutagny 2020-2026 |
Code postal | 69590 |
Code commune | 69155 |
Démographie | |
Population municipale |
1 132 hab. (2021 ) |
Densité | 86 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 39′ 02″ nord, 4° 26′ 41″ est |
Altitude | Min. 502 m Max. 764 m |
Superficie | 13,1 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située à 2 kilomètres au nord-ouest de Saint-Symphorien-sur-Coise la plus grande ville aux alentours et à environ 50 kilomètres du centre de Lyon.
Communes limitrophes
modifierGrézieu-le-Marché | Aveize | |||
Chazelles-sur-Lyon (Loire) | N | La Chapelle-sur-Coise | ||
O Pomeys E | ||||
S | ||||
Saint-Denis-sur-Coise (Loire) | Saint-Symphorien-sur-Coise | Larajasse |
Géologie et relief
modifierLa commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 861,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Pomeys est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
modifierEn 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 452.
Parmi ces logements, 90,7 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 87,6 %[13].
Toponymie
modifierPomeys tire son nom du latin pomaria qui signifie « vergers ».
Histoire
modifierLa légende fait remonter les origines de la paroisse de Saint Martin de Pomeys (ancien nom du village) au passage en ces lieux du grand apôtre des campagnes françaises saint Martin.
En outre, au retour de sa patrie hongroise, l’évêque de Tours se serait arrêté à la fontaine intarissable, désignée sous le nom de « fond Saint Martin ». Il aurait laissé là, gravé sur la pierre la marque de son bâton. On trouve encore, dit-on, les traces des sabots de son mulet. Cette fontaine se trouve sur le « raitchemin de Saint Martin » conduisant au bois de Pomeys.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2021, la commune comptait 1 132 habitants[Note 2], en évolution de −0,35 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierLe nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 415 représentant 1 159 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 903 €[13].
Emploi
modifierEn 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 150, occupant 543 actifs résidants (salariés et non-salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 80,2% contre un taux de chômage de 5,8%[13].
Entreprises et commerces
modifierEn 2015, le nombre d’établissements actifs était de cent-trois dont dix-neuf dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, dix dans la construction, soixante dans le commerce-transports-services divers et douze étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, sept entreprises ont été créées dont six par des Auto-entrepreneurs[13].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Pluvy : il fut fortifié au XVIe siècle sous la directive de la famille Le Cours, succédant ainsi à une maison bourgeoise. Dès 1896, une restauration complète fut entamée par la famille De Noblet.
Aujourd’hui propriété de la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise, ce château abrite la Communauté de communes des Monts du Lyonnais.
- Le château de Saconay (XIVe siècle) est la propriété du baron de Brosse. De l’époque médiévale, il subsiste de nombreux vestiges ; le château est aujourd’hui encore bien conservé et est ouvert pour des visites guidées en période estivale. Le bâtiment actuel est flanqué de quatre tours rondes, orientées suivant les points cardinaux.
- La Neylière, maison d'accueil mariste, où se trouve notamment un musée d'Océanie[18].
- Lac des Hurongues.
- L'église Saint-Martin date de 1855 et a remplacé, sur le même emplacement, l’ancienne église à une seule nef. L’église fut bénie le et restaurée à l’occasion de son centenaire.
Espaces verts et fleurissement
modifierEn 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[19].
Personnalités liées à la commune
modifier- Antoine Pinay (1891 - 1994), homme politique français.
- Benoît Besson (1876 - 1969), général 5 étoiles
Héraldique
modifierBlason | D'or au pommier de sinople fruité de gueules, le fût enroulé d'un serpent de gueules, accosté de deux étoiles d'azur et soutenu d'un croissant du même[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Bibliographie
modifier- Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
- Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF 36598217)
- Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF 34017317)
- E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
- François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)
Voir aussi
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Plan séisme consulté le 12 septembre 2016 ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pomeys et Saint-Symphorien-sur-Coise », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Pomeys ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Musée d’Océanie », neyliere.fr, consulté le 16 novembre 2019.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.