Piseux

commune française du département de l'Eure

Piseux est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Piseux
Piseux
L'église Saint-Denis.
Blason de Piseux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure
Maire
Mandat
Sophie Delhome
2020-2026
Code postal 27130
Code commune 27457
Démographie
Gentilé Pisotins
Population
municipale
689 hab. (2021 en évolution de −9,46 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 27″ nord, 0° 58′ 34″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 182 m
Superficie 19,63 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Verneuil d'Avre et d'Iton
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Verneuil d'Avre et d'Iton
Législatives Première circonscription
Localisation
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Piseux
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Piseux
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Piseux

Géographie

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Localisation

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records PISEUX (27) - alt : 176m, lat : 48°46'22"N, lon : 0°58'39"E
Records établis sur la période du 01-02-2010 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 0,8 2,4 3,7 6,7 10,4 12,1 12 9,4 7,5 4,4 2,3 6,1
Température moyenne (°C) 4,8 4,6 7,3 10,1 13 16,8 19,2 18,8 15,8 12,1 7,9 5,4 11,3
Température maximale moyenne (°C) 7,8 8,5 12,2 16,4 19,3 23,2 26,3 25,7 22,2 16,6 11,3 8,6 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−9
21.01.17
−15,5
12.02.12
−11
13.03.13
−4,5
21.04.17
−2
06.05.19
3
07.06.15
4,5
31.07.15
4,5
21.08.14
0
30.09.18
−3,5
21.10.10
−7,5
30.11.10
−8,5
03.12.10
−15,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
14,5
31.01.17
21
27.02.19
23
16.03.12
27,5
20.04.18
30
21.05.20
37,5
21.06.17
42
25.07.19
38,5
09.08.20
36
15.09.20
28,5
01.10.11
20,5
08.11.15
15,5
19.12.15
42
2019
Précipitations (mm) 58 54,6 52,7 40 62,2 63,1 47,9 56 45,7 57,1 59,7 79,7 676,7
Source : « Fiche 27457001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Piseux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,2 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), forêts (1,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Puteoli en 1174 (charte de Henri II)[13], Puiseis en 1207, Puiseus en 1212 (cartulaire de Jumiéges), Puseus en 1219 (cartulaire de l’Estrée), Pisieur en 1738 (Saas)[14].

Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de mine » et du suffixe diminutif -eolum au pluriel : « petits puits »[13]. Son sens s’est ensuite étendu au « trou creusé pour atteindre une nappe d’eau souterraine ».

Histoire

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Les communes de Longuelune, Grosbois et de Charnelles sont absorbées en 1843.

 
Pierre de La Broce, chambellan du roi Philippe III le Hardi, octroie en un bail à ferme pour des terres situées à Charnelles en Normandie. Archives nationales.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 en cours Gérard Laurain Les Identitaires Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 689 habitants[Note 2], en évolution de −9,46 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
130112137128134229245575581
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
623578613566503501491470449
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
446413426432435423379369406
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
403515505509569536621657658
2014 2019 2021 - - - - - -
742696689------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Denis
  • Château de Charnelles du XIXe siècle
  • Chapelle du château, vendue au XIXe siècle, ancienne église de Charnelles

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Parti: au 1er d'azur au puits d'argent maçonné de sable, au 2e d'or à deux épées d'azur, garnies d'argent et passées en sautoir; le tout sommé d'un chef de gueules au léopard d'or armé et lampassé d'azur.
Détails
Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Station Météo-France commune de Louviers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France commune de Piseux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - page 304 - (ISBN 2600028838).
  14. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 168.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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