Pierrette Favarger
Pierrette Favarger, née le à Vevey et morte le à Neuchâtel, est une céramiste suisse[1].
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École de céramique de Berne (d) (- Haute École d’art et de design Genève () |
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André-David Favarger (d) |
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Marguerite Junod (d) |
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Manfred Gsteiger (d) (de à ) |
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Biographie
modifierFille d'André-David, ingénieur-topographe, et de Marguerite Junod, libraire, Pierrette Favarger se forme aux beaux-arts en Suisse. Elle suit une formation de céramiste à l'École d'arts visuels de Berne chez Walter Burri (1942-1944) ainsi que de sculpture à l'École des beaux-arts de Genève chez Maurice Sarkissoff (1945)[2]. Membre de l'Académie internationale de la céramique depuis sa fondation, en 1955, elle est proche de Marie-Thérèse Coullery, directrice du Musée de céramique genevois l'Ariana de 1976 à 1994. Pierrette Favarger installe successivement son atelier de travail à Berne (1951), Peseux (1960), puis Neuchâtel.
En 1956, elle épouse l'historien de la littérature et romancier Manfred Gsteiger[3].
Durant toute sa carrière, Pierrette Favarger refuse d'utiliser le feu pour cuire ses créations ce qui lui permet de travailler davantage les effets de peinture et d'ajouter à son travail des matières ne supportant par les hautes températures. Elle insère dans la terre notamment des textiles, des plumes, de la fourrure ou encore des ongles[4]. En choisissant de travailler la terre cuite et de s'intéresser à la figure humaine, Pierrette Favarger a su imposer son style tout en restant à l'écart des tendances, refusant d'être qualifiée de "moderne". Elle participe à de grandes expositions collectives (Faenza en 1984, au Heimatwerk de Zürich en 1986 ou encore la Chine en 1987[5]) et compte de nombreuses expositions personnelles (au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel en 1975 et 1999, à la Galerie Ditesheim en 1982 et 1990, au Heimatwerk en 1973, ou encore cinq expositions à l'Hôtel de Ville d'Yverdon-les-Bains entre 1992 et 2001)[6]. Son travail est exposé en 2020 au Musée Ariana dans l'exposition "Anatomie fragmentée" au côté d'œuvres de Jean-Marie Borgeaud, Paul March et Patriciu Mateescu[7].
Références
modifier- « Favarger, Pierrette », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
- « Curriculum vitae, notices biographiques ». Fonds : Pierrette Favarger; Cote : PIFA-103-1.1. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (présentation en ligne).
- « Trait d'Union, la newsletter de l'Université de Neuchâtel », sur www5.unine.ch (consulté le )
- Rudolf Schnyder, Pierrette Favarger. Anges, démons & cie, Neuchâtel, Galerie Ditesheim, , p. 9-11
- « Exposition de céramique en Chine ». Fonds : Pierrette Favarger; Cote : PIFA-101-2.9. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (présentation en ligne).
- Série : Dossiers thématiques. Fonds : Pierrette Favarger; Cote : PIFA-104. Bibliothèque publique et universitaires de Neuchâtel (présentation en ligne).
- « Carte blanche | Anatomie fragmentée | Ariana | Ville de Genève : Sites des institutions », sur institutions.ville-geneve.ch (consulté le )
Bibliographie
modifier- « Pierrette Favarger » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- « Favarger, Pierrette », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse.
- Charles Roth et Rudolf Schnyder, Pierrette Favarger. Anges, démons & cie., Neuchâtel: Galerie Ditesheim, 1990.
Liens externes
modifier- Fonds : Pierrette Favarger [1,02 ml]. Cote : PIFA. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (lire en ligne).
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :