Pierre de Montesquiou (1909-1976)
Marie Joseph Victor Pierre de Montesquiou-Fezensac, marquis de Montesquiou-Fezensac, dit duc de Fezensac[1],[2],[3], né le à Paris et décédé à Marsan le [4], négociant en armagnac, est un homme politique français.
Pierre de Montesquiou | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (17 ans, 10 mois et 6 jours) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Réélection | 25 novembre 1962 12 mars 1967 30 juin 1968 11 mars 1973 |
Circonscription | 2e du Gers |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | ED (1958-1962) RD (1962-1967) PDM (1967-1973) RDS (1973-1976) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jean Faget |
Maire de Marsan | |
– (25 ans) |
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Successeur | Aymeri de Montesquiou |
Conseiller général du Gers | |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Gimont |
Prédécesseur | Jean Angelé |
Successeur | Léon Abadie |
Biographie | |
Nom de naissance | Marie Joseph Victor Pierre de Montesquiou-Fezensac |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 8e |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Marsan |
Enfants | Victoire de Montesquiou Aymeri de Montesquiou |
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Biographie
modifierFils de Joseph de Montesquiou, marquis puis duc de Fezensac, et de Victoire Massena d'Essling, il est issu de la Maison de Montesquiou. Son père est un descendant de Pierre de Montesquiou (1764-1834), par le fils aîné de celui-ci, Eugène de Montesquiou.
Par sa mère, il est le petit-fils de Victor Masséna, prince d'Essling.
Il est licencié ès lettres, diplômé de l’École libre des sciences politiques et docteur en droit.
Il entre au cabinet de Raymond Patenôtre, ministre de l’Économie nationale et de la Production de 1938 à 1939.
À la Libération, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945, de la croix du combattant volontaire de la Résistance et de la Légion d’honneur, pour son engagement durant l'Occupation.
Pierre de Montesquiou devient maire de Marsan en 1951, puis conseiller général du canton de Gimont en et réélu en 1964.
Le , il est élu député du Gers, et y siège jusqu'à son décès, survenu le . Il est inscrit à l'Assemblée nationale au groupe Progrès et démocratie moderne (PDM).
Il fut nommé membre suppléant en 1963, puis membre titulaire, au Conseil de l’Europe et à l’Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Pierre de Montesquiou présidera le groupe libéral à l’Assemblée de l’UEO.
Il demeurait habituellement au château de Marsan.
A la mort de son cousin Odon de Montesquiou Fezensac, en 1964, il hérite du château de Courtanvaux, qui sera vendu après sa mort.
Mariage et descendance
modifierPierre de Montresquiou épouse en 1933 Jacqueline Fenaille (1913-1983), fille de Pierre Fenaille, industriel, et de Raymonde Boussod. Tous deux ont trois enfants :
- Victoire de Montesquiou Fezensac, journaliste, cinéaste ;
- Véronique de Montesquiou Fezensac (1936-2019) ;
- Aymeri de Montesquiou Fezensac, conseiller-général, député puis sénateur du Gers, député européen[5].
Notes
modifier- (titre irrégulier) Le titre de duc de Fezensac créé en 1821 pour une autre branche de la famille de Montesquiou séparée de la branche subsistante depuis le XVe siècle s'est éteint en 1913. La branche subsistante n'a pas d'ancêtre duc commun et ce titre n'est pas transmissible par adoption. Voir « État de l'Ordre du Saint-Esprit en 1830 » page 85 de Hervé Pinoteau (Nouvelles Editions latines, Paris 1983
- Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome V
- E de Séréville et F de Saint-Simon "Dictionnaire de la noblesse française"
- Archives en ligne de Paris, 8e arrondissement, année 1909, acte de naissance no 387, cote 8N 153, vue 6/31, avec mentions marginales de mariage, de divorce et de décès
- Georges Martin, Histoire et- généalogie de la Maison de Montesquiou, Lyon, l'auteur, , 269 p., p. 105-108
Voir aussi
modifierLiens internes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :