Pierre aux Joncs
La « Pierre Aux Joncs » est un menhir situé sur la commune française de Villandry, au lieu-dit « La Maison Lureau », au nord du bois de Lureau.
La Pierre Aux Joncs | |
Présentation | |
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Type | Poudingue |
Protection | 2007 Terres de Loire http://www.terresdeloire.net |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Ville | Villandry |
Coordonnées | 47° 19′ 34″ nord, 0° 29′ 44″ est |
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Élevé en 3500 av. J.-C., il témoigne de la présence d'hommes préhistoriques dans la région de la Loire.
Il est formé de poudingue de l’époque éocène et mesure 365 × 255 × 50 centimètres. Son nom est une corruption du nom « La pierre aux géants ». Un autre menhir détruit vers 1890 s’élevait à cinq mètres plus à l’Est.
Situation géographique
modifierIl est situé à 2 kilomètres au sud-ouest du bourg de Villandry (Indre-et-Loire), sur le plateau qui domine la vallée du Cher et de la Loire, au centre d’une cuvette naturelle. Son accès reste assez facile, mais n’est pas indiqué sur la route.
Description
modifierC'est sans doute l’un des plus beaux menhirs du département, avec sa hauteur de 3,65 mètres (le troisième plus haut du département) et sa largeur de 2,55 mètres. On la connaît aussi sous le nom de « Pierre des Géants » ou de « Pierre aux Géants ».
A une certaine époque [Quand ?], elle a failli disparaître sous les masses des carriers. En 1855, on signalait à 5 mètres à l’Est une seconde pierre de même nature, renversée et à demi-couverte de terre. L'existence de celle-ci, qui a disparu à la fin du XIXe siècle, a fait naître l’hypothèse qu’il s’agirait non d’un menhir, mais d’un dolmen, détruit, dont les deux pierres restantes auraient été les jambages.
Non inscrit Monument Historique.
Légendes
modifierConstruction
modifierLa légende veut que la pierre ait été érigée par des fées. Ces fées se réunissaient ou dansaient au clair de lune autour des monuments anciens à Château-la-Vallière, Civray-sur-Esves, Vaujours, au bois des Dames et à minuit dans la Bruyère sur la route de Courcoué à la Tour-Saint-Grelin. Elles avaient du goût pour l'architecture grâce à leur outil de prédilection, le marteau d'or, et pouvaient édifier des monuments en un temps record, portant les pierres sur la tête ou au bout du doigt. Les pierres venaient toutes seules à leur volonté, les esprits des bois débitaient les châtaigniers dans la forêt du Truisson sur leur ordre pour construire les " dubes " de Saint-Ours et l'oratoire (Loches). Ainsi furent également érigés le dolmen de Hys entre Grenillé et Le Liège, le dolmen de Mettray, dit la Grotte aux Fées ou la Chambre aux Fées.
Locale
modifierLa légende indique qu'elle continue de pousser lentement.
Pour en savoir plus
modifierBibliographie
modifier- Gérard Cordier, Inventaire des mégalithes de la France, vol. 1 : Indre et Loire, 2e édition entièrement refondue, Joué-lès-Tours, l'auteur, , 201 et XXIV p. (lire en ligne)