Pierre René Martinet
Pierre René Martinet est un homme politique français né le à Château-Gontier (Mayenne) et décédé le au même lieu.
Député français |
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Biographie
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modifierIl est le fils d'Augustin Martinet, fermier de four banal, devenu par la suite boulanger, et de Perrine Caillet. Remarqué par le notaire Joseph Bonneau Touchebaron, maire de Château-Gontier, il est engagé comme clerc puis prend la direction de l'étude de notaire en 1814, qu'il reçoit en legs. Il augmente rapidement la clientèle, s'attachant tous les horizons politiques de la région[1]. Il revend son étude pendant le Second empire.
Il acquiert en 1830 du comte de Bréon l' hôtel de Tivoli à Château-Gontier.
Homme politique
modifierIl est adjoint au maire de mai à juillet 1815, et n'occupe aucune fonction administrative pendant la Seconde restauration. Il est nommé maire par le gouvernement de la monarchie de Juillet à Château-Gontier, en août 1830 en remplacement de Michel Segun. Nommé par ordonnance du gouvernement de la Monarchie de Juillet le 7 janvier 1831, membre du Conseil général de la Mayenne, il est ensuite élu aux Élections cantonales de 1833 dans la Mayenne, où il reste en poste jusqu'en 1848.
Il va diriger la ville de Château-Gontier jusqu'en 1852. Sous son administration systématiquement opposée à l'enseignement congréganiste[2], des travaux importants furent entrepris : construction des quais, du pont, de l'abattoir, percement des boulevards, embellissement du Bout-du-Monde, et même, l'établissement des Frères des écoles chrétiennes.
Des notes biographiques insinuent que ce fut lui qui fit venir Louis-Xiste Delaplace[3] à Château-Gontier, ajoutant qu’il lui avança les fonds nécessaires pour monter son imprimerie.
Il échoue aux Élections législatives de 1842 contre Étienne Duboys Fresney, mais est élu aux Élections législatives de 1846, comme député de la Mayenne de 1846 à 1848, où il siège dans la majorité conservatrice. Il soutient jusqu'en 1848 le Gouvernement François-Pierre Guizot.
Il est battu aux Élections législatives de 1848, et 1852 .
Il est chevalier de la Légion d'honneur le 30 avril 1843.
Famille
modifierRéférences
modifier- Me Martinet avait le talent de rédiger les actes avec une telle précision et tant de clarté, que beaucoup de propriétaires qui ne partageaient pas ses opinions politiques, avaient cependant recours à son ministère afin de posséder des pièces inattaquables.. Foucault.
- Il s'oppose par deux fois à l'abbé Gasnier, curé de Saint-Jean-de-Château-Gontier, d'baord en 1837, à propos des missions prechées par les Jésuites, et ensuite en 1839 lors de l'établissement d'une seconde école primaire par les frères de la Doctrine Chrétienne.
- Il crée une imprimerie, et moins d'un an plus tard, le dimanche 23 juin 1833, est distribué le premier numéro d'un journal hebdomadaire, sous le titre de Journal de Château-Gontier.
- La Gazette de Château-Gontier, 11 octobre 1883.
- Nommé Maire d'Ampoigné en 1855.
- Maire de Daon.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Pierre René Martinet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Pierre René Martinet », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. II, p. 794
- Foucault, Documents sur Château-Gontier, p. 171, 261.
- Archives départementales de la Mayenne, 1M 490
- Michel Denis, Les royalistes de la Mayenne, p. 258, 305
- Bernard Sonneck, Les Décorés de la Légion d'honneur de la Mayenne, Éditions Régionales de l'Ouest, 2007, volume 1, p. 389
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :