Pierre Landry

graveur et éditeur d'estampe français (1630-1701)

Pierre Landry est un graveur et éditeur d'estampes français né en 1630 et mort en 1701[1].

Pierre Landry
Portrait de Jan Paweł Sapieha par Pierre Landry (burin, 1663)
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Français
Activités
Enfant
François Landry (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Fils d'Abraham Landry, « Suisse de la garde de Son Altesse royale » (peut-être de Gaston d'Orléans), Pierre Landry semble naître en 1630[2].

Il épouse le à Saint-André-des-Arts Gabrielle Drouteau, fille d'un marchand pourpointier (sont notamment présents les graveurs Jean Humbelot et Nicolas Regnesson[3]). Il en a au moins neuf enfants[3]:

  • Thomas (baptisé le ), mort en bas âge
  • Alexandre (), dont le parrain est l'éditeur d'estampe Alexandre Boudan, mort en bas âge
  • Isamberte-Françoise, qui épouse en 1679 Étienne Michallet, imprimeur du roi, puis François de Villeneuve
  • Marguerite (1660), dont la marraine est la femme de Nicolas Regnesson[2].
  • Marguerite-Agnès (baptisée ), morte en bas âge
  • Denis (baptisé )
  • Élisabeth (baptisée ), morte en bas âge
  • François, vers 1668
  • Gabrielle, graveur, épouse le libraire François Jouënne

Vers 1656, il s'installe rue Saint-Jacques à l'enseigne du Château rouge (paroisse Saint-Benoît)[4]. Il déménage en 1661 non loin de là (mais paroisse Saint-Séverin), à l'enseigne du Bienheureux François de Sales (devenue Saint François de Sales après la canonisation, en 1665)[3]. Il est élu marguillier de sa paroisse en [3].

Veuf le (un inventaire après décès est réalisé, au cours duquel les planches de Landry sont prisées par Pierre II Mariette et Gérard Edelinck[3]), il épouse le Élisabeth Louise de Huqueville, cousine de l'imprimeur-libraire Louis Josse[2]. Il est inhumé à l'église Saint-Séverin le [2].

Sa veuve se remarie avec Pierre Gallays, lui aussi éditeur et marchand d'estampes, qui reprend l'enseigne et le fonds de Pierre Landry[3].

Il eut pour élève François Langot.

Bibliographie

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  • Frédéric Jiméno, « Les tailles-douces en tableau de Pierre Landry et de ses héritiers (1679-1720) », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, année 2008 (2009), p. 81-107. Article téléchargeable sur : https://www.academia.edu/1259377/Les_tailles-douces_en_tableau_de_Pierre_Landry_et_de_ses_h%C3%A9ritiers_1679-1720_
  • Frédéric Jiméno, « L'Allégorie de l'Afrique. Une gravure très rare de Conrad Lauwers éditée par Pierre Landry et ses successeurs (1679-1720) », Conhecer Conservar Valorizar. Cadernos www.museudelamego.pt, n.º 1 2014, p. 7-22. « Alegoria a Africa. Uma gravura muito rara de Conrad Lauwers editada por Pierre Landry e seus sucessores (1679-1720) », Conhecer Conservar Valorizar. Cadernos www.museudelamego.pt, n.º 1, 2014, p. 45-56. Article téléchargeable

Sources

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  1. Notice autorité de la BnF
  2. a b c et d Roger-Armand Weigert, Bibliothèque nationale, département des Estampes. Inventaire du fonds français. Tome 6. Labbé : La Ruelle, Paris, Bibliothèque nationale, , 570 p. (ISBN 2-7177-0898-7)
  3. a b c d e et f Maxime Préaud, Pierre Casselle, Marianne Grivel et Corinne Le Bitouzé, Dictionnaire des éditeurs d'estampes à Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Promodis, 1986, p. 190-191
  4. Marianne Grivel, Le Commerce de l'estampe à Paris au XVIIe siècle, Genève, Droz, 1986, p. 167.