Pierre Coulon
Pierre Coulon, né le à Paris et mort le au Pouliguen, en Loire-Atlantique, est un homme politique français. Il est député de l'Allier et maire de Vichy.
Pierre Coulon | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans et 10 mois) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 4e de l'Allier |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | IPAS |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Gabriel Péronnet |
– (7 ans et 5 mois) |
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Élection | 17 juin 1951 |
Réélection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Allier |
Législature | IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | ARS (1951-1956) IPAS (1956-1958) |
Président du Conseil général de l'Allier | |
– (6 ans) |
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Maire de Vichy | |
– (16 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Pierre-Victor Léger (1949-1950) |
Successeur | Jacques Lacarin (1967-1989) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 17e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 54 ans) |
Lieu de décès | Le Pouliguen |
Résidence | Allier |
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Biographie
modifierAprès des études au lycée Louis-le-Grand[1], puis à École centrale Paris (promo 1939)[1] il participe à la direction de la SBAFM (aujourd'hui Applifil), une usine de métaux fondée par son père, François Coulon, à Cusset (ville de l'agglomération de Vichy). Sportif, il devient le président du club de football de Vichy.
Élu conseiller municipal en 1947 sur la liste de Pierre-Victor Léger, il devient maire de Vichy le après la mort de ce dernier. En 1951, il se fait élire député, sous les étiquettes RPF puis CNI. Il est réélu à cette fonction en 1955 et en 1958, avant d'être battu par Gabriel Péronnet en 1962. En 1961, il est élu conseiller général de Vichy puis président du conseil général de l'Allier, et réélu jusqu'à son décès.
Son mandat de maire (1950-1967) se caractérise par une politique urbaine ambitieuse qui modifie le visage de la ville, afin de la moderniser. Pressentant la baisse de l'activité thermale, il veut tourner Vichy vers le sport et les activités de loisirs[1].
Parmi les réalisations qu'il a décidées ou encouragées, on trouve : le lac d'Allier, le pont de l'Europe, le parc omnisports, l'aménagement du centre culturel Valery-Larbaud, l'aéroport de Vichy-Charmeil, le lycée de Presles, le CREPS, sans compter de nombreuses améliorations moins visibles sur la voirie, les réseaux d'adduction d'eau et d'assainissement, les écoles, etc., et la construction de logements sociaux. Un monument est érigé à l'entrée du parc omnisports, inauguré le , auquel son nom a été donné[2].
Une avenue[Note 1] et une place de Vichy[Où ?] portent également son nom, ainsi que deux écoles de Vichy : l'école maternelle située avenue Thermale et l'école élémentaire située allée des Ailes[3].
Il meurt d'une crise cardiaque[1] le alors qu'il est en vacances au Pouliguen[1]. Il repose au cimetière de Vichy.
Décoration
modifier- Chevalier de l'ordre du Mérite touristique en qualité de « maire de Vichy » (1963)[4]
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'avenue Pierre-Coulon, reliant le boulevard des États-Unis au boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, a été inaugurée le . Le conseil municipal du a donné ce nom à cette nouvelle route[2].
Références
modifier- Philippe Cros, « Vichy : retour sur l'héritage de Pierre Coulon, maire de la cité thermale de 1950 à 1967 » , sur lamontagne.fr, (consulté le ).
- Alain Carteret, « Histoire de Vichy » (version archivée du sur Wikiwix, page consultée le ).
- Annuaire des établissements scolaires portant le nom de « Pierre Coulon », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°01 du 11/01/1964 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
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Bibliographie
modifier- Jean Débordes, Pierre Coulon : la trop courte chance de Vichy, Charroux-en-Bourbonnais, Éd. des « Cahiers bourbonnais », .
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Site d'Alain Carteret proposant une notice sur Pierre Coulon