Pierre Claude François Delorme
Pierre Claude François Delorme, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre et graveur néo-classique français. Sa nécrologie a été publiée par Auguste-Philibert Chaalons d'Argé (Nécrologie. Pierre-Claude-François Delorme, peintre d’histoire. Revue des beaux-arts, 1859, pp. 466-469).
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 76 ans) Ancien 9e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Maître | |
Lieu de travail |
Biographie
modifierAprès avoir passé plusieurs années à Rome où il étudie Raphaël et Michel-Ange, Pierre Claude François Delorme devient l'élève d'Anne-Louis Girodet, qui lui enseigne la peinture néo-classique du Premier Empire.
Il débute au Salon de Paris de 1819 avec une peinture d'histoire intitulée Mort d'Abel, conservée au musée Fabre de Montpellier. Il participe ensuite aux expositions du Salon jusqu'en 1851, où il présente principalement des œuvres à thème mythologique, religieux ou historique. De cette abondante production, on retient :
- Hector adressant des reproches à Pâris (1824, tableau non localisé ; 1827, musée de Picardie à Amiens) ;
- Madeleine au tombeau du Christ, 1835 ;
- Le Repos en Égypte, 1850.
Il décore plusieurs églises parisiennes :
- Saint-Roch, Jésus ressuscitant la fille de Jaïre, 1817 (chapelle de la Vierge) ;
- Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant, Jésus descendant aux limbes, 1819 (transept gauche) ;
- Saint-Gervais-Saint-Protais, La Sainte famille (chapelle de la Vierge) ;
- Notre-Dame-de-Lorette, Translation de la Sainte Maison par les anges (coupole) et Les Quatre Évangélistes (pendentifs). Une esquisse de la composition de la coupole se trouve au Musée de la Vie romantique. Pareille commande s'avère prestigieuse, la peinture d'une coupole à Paris étant très rare à cette époque ;
- Saint-Eustache (chapelle saint Pierre).
Il orne aussi de nombreuses peintures murales les palais de Neuilly-sur-Seine, Versailles, Fontainebleau et Compiègne.
Portraitiste fécond, il représente la noblesse française et la société parisienne de son temps.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Amiens, musée de Picardie : Hector adressant des reproches à Pâris, 1827.
- Autun, musée Rolin : Femme et enfant, fusain, mine de plomb, craie et papier, 59,5 × 44,6 cm[1].
- Auxerre, musée Saint-Germain : La Vierge à l'Enfant avec saint Jean-Baptiste, huile sur toile, 24,5 × 18,7 cm[2].
- Beaune, musée des Beaux-Arts : Étude de tête, allégorie de la Justice, vers 1841, huile sur toile, 56 × 46 cm[3].
- Brest, musée des Beaux-arts : Héro et Léandre, 1814, huile sur toile, 115 × 92,5 cm[4].
- Compiègne, château : La Vierge, 1834, 72,8 × 69,4 cm[5].
- Dijon, musée Magnin : Deux têtes d'enfant, peinture à la détrempe sur carton, 22 × 29,5 cm[6].
- Elbeuf, musée municipal : Sapho et Phaon, 1833, huile sur toile, 100 × 140 cm[7].
- Montpellier, musée Fabre :
- Paris :
- église Saint-Roch, chapelle de la Vierge : Jésus ressuscitant la fille de Jaïre, 1817[9],[10] ;
- église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant : Jésus descendant aux limbes, 1819 (transept gauche) ;
- église Saint-Gervais-Saint-Protais : La Sainte famille[11].
- Sens, musée municipal : Céphale enlevé par l'Aurore, 1822, huile sur toile, 225 × 152 cm[12].
- Versailles :
- musée de l'Histoire de France : Jacques d'Albon de Saint-André, 1833, huile sur toile, 73 × 57 cm[13] ;
- musée Lambinet :
- Évangéliste écrivant, fusain, rehaut de blanc et crayon noir sur papier beige, 46,1 × 30,2 cm[14] ;
- Jeune femme assise entourée de cinq enfants, fusain, rehaut de blanc et crayon noir sur papier beige, 30,7 × 47 cm[15] ;
- Vierge priant, fusain, sanguine et rehaut de blanc sur papier beige, 46,5 × 39,147 cm[16].
- Troyes, musée Saint-Loup :
- L’Aurore enlevant Céphale, 1829 ;
- Tête d'expression.
Galerie
modifier-
Jésus ressuscitant la fille de Jaïre (1817), Paris, église Saint-Roch.
-
Céphale enlevé par Aurore (1822), musée de Sens.
Notes et références
modifier- « Femme et enfant », notice no 01610000773, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « La Vierge à l'Enfant avec saint Jean-Baptiste », notice no 01840000066, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Étude de tête, allégorie de la Justice », notice no 000PE029286, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Héro et Léandre.
- La Vierge.
- Deux têtes d'enfant.
- « Sapho et Phaon », notice no M1099000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Eve tentée par le serpent.
- Jésus ressuscitant la fille de Jaïre.
- Notice no AP74P00956, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « La Sainte famille », notice no PM75003029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Céphale enlevé par l'Aurore », notice no 01890000650, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Jacques d'Albon de Saint-André.
- « Évangéliste écrivant », notice no 04000004135, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Jeune femme assise entourée de cinq enfants », notice no 04000004138, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Vierge priant », notice no 04000004165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.