Pierre Chevalley

graveur et verrier suisse

Pierre Chevalley, né le à Yverdon-les-Bains et mort le , est un artiste peintre abstrait, verrier et graveur vaudois, également professeur de peinture.

Pierre Chevalley
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Biographie

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Pierre Chevalley est né à Yverdon-les-Bains. Il fait ses études secondaires au collège de St-Maurice, en Valais, avant de suivre les cours de l’École des arts industriels à Genève où il sera l’élève d’Alexandre Cingria, considéré comme le pionnier du renouveau de l’art sacré en Suisse romande. Puis Pierre Chevalley travaille de 1945 à 1948 comme apprenti verrier à Fribourg chez M. Fleckner. De 1950 à 1954, il fréquente l’École nationale des beaux-arts à Paris et se fait remarquer pour ses vitraux, notamment ceux qu’il a réalisé à l'église de l'hôpital Bon-Secours de Paris (en collaboration avec J.-M. Martin), à l’église de Bougy en Normandie ou à l'église de Moulin St-Hubert (Meuse).

Pierre Chevalley reçoit trois fois les bourses fédérales suisses des beaux-arts : en 1958, 1959 et 1963. Il est aussi sélectionné par la France pour la première et deuxième Biennale Internationale des Jeunes Artistes à Paris en 1959 et 1961. En 1967 et 1969, il participe à la Biennale de la Tapisserie de Lausanne[1].

Pierre Chevalley est professeur de peinture 1973 à 1991 à l’École cantonale d'art de Lausanne. Parmi ses élèves, le peintre Claude Augsburger. Il réalise avec l’artiste et architecte Jean-Paul Michel de nombreux ouvrages intégrés à l’architecture : à la place d’armes de Chamblon, en 1978[2] ou au Tribunal cantonal à Lausanne, un travail intitulé “Ligne de Lumière”[3].

Les recherches picturales de Pierre Chevalley se concentrent sur le blanc, le noir, le gris ainsi que la calligraphie. Pierre Chevalley a vécu et travaillé entre Yverdon-les-Bains et Paris. Il est lauréat du prix Gustave Buchet en 1993.

Quelques œuvres

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Expositions

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  • Galerie Numaga, Auvernier, 1964, 1967
  • Galerie Morone, Milan, 1967
  • American center, Paris, 1971
  • Galerie Henry Meyer, Lausanne, 1979 et 1972, avec Jean-Paul Michel
  • Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, 1987. Catalogue
  • Château de la Sarraz, maison des artistes, 1992. Catalogue disponible, avec le texte de Françoise Jaunin : Pierre Chevalley, l’été en noir, l’hiver en blanc[4].
  • Musée Yenish, Vevey, 1995. Catalogue disponible avec des textes de Emmanuel Guigon, Nicolas Raboud, Claude Ritschard[5]
  • Musée suisse du vitrail, Romont, 1998. Catalogue par Skira disponible [5].
  • Galerie Bernard-Davignon, Paris, 1991.
  • Musée Suisse du Vitrail, Romont, 1997

Conservation

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  • EPFL : Polyptyque, 1993. Six peintures, acrylique sur papier marouflé sur toile de lin. Chaque peinture : 195 x 195 cm. Emplacement : mur intérieur du hall d’entrée du bâtiment CO [6].
  • Lausanne, Église Saint-François (vitraux)
  • Cologny, église Saint-Paul (vitraux)
  • Compesières, église Saint-Sylvestre (vitraux)
  • Hermance, église Saint-Georges (vitraux)
  • Ribécourt (Oise), église Saint-Rémy (vitraux)
  • Collection d’art de la Ville de Lausanne.
  • Cléry-Saint-André, Notre Dame de Cléry (vitraux)[7]
  • Lorris, Église Notre-Dame (vitraux)

Références

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  1. Emmanuel Benezit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, t. 3, Paris, Gründ, (ISBN 2-7000-3025-7), p. 575.
  2. « Bundesbauten / Constructions fédérales, 1972-1983, pages 81 à 85. Édité par l'Office des constructions fédérales, Baufachverlag, 1984. », sur Deutsche digitale Bibliotek (consulté le )
  3. « Fiche du projet Ligne de Lumière », sur Service des affaires culturelles (consulté le )
  4. Renouvaud.
  5. a et b Explore Rero.ch
  6. epfl.ch.
  7. Fabien GOUAULT, « Bressuire. Les vitraux de l’église ont toute une histoire », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Chevalley, l'un des plus jeunes artistes de ce pays, ancien élève au Collège de St-Maurice, Echos de St-Maurice, 1953, http://www.aasm.ch/pages/echos/ESM051002.pdf
  • Pierre Chevalley, dans la revue Schweizer Kunst = Art suisse = Arte svizzera = Swiss art, 1989. [1]
  • Pierre Chevalley, cinq périodes de travail, 1960-1984, par Jean-Christophe Amman, directeur et conservateur de la Kunsthalle de Bâle, et Gérard le Coat, EDAM, Paris, 1984
  • Pierre Chevalley, calligraphie et géométrie, un film de Bruno Joly, 2006.
  • Saxifrage, désespoir du peintre : la tendance expressive dans la peinture suisse contemporaine, Musée d'art et d'histoire, Fribourg, 1997; Musée cantonal des beaux-arts, Sion 1998 par Nicolas Raboud.

Liens externes

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