Pierre Celor
Pierre Celor, né le à Tulle et mort le à Paris (15e)[1], est un homme politique français, dirigeant du Parti communiste français jusqu'à l'affaire du « groupe Barbé-Celor » en 1931.
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Biographie
modifierFils d'un coiffeur, venu au militantisme par le syndicalisme, Pierre Celor adhère en 1923 au Parti communiste français et devient permanent en 1925.
De 1929 à 1931, il est l'un des quatre secrétaires du Comité Central, aux côtés de Maurice Thorez et Henri Barbé, mais, comme celui-ci, il tombe en disgrâce au sein du Komintern.
Après avoir été membre du Rassemblement national populaire de Marcel Déat en 1941, il rejoint en 1942 le Parti populaire français de Jacques Doriot. Membre du bureau politique du PPF, il est secrétaire adjoint chargé des problèmes corporatifs. En , il gagne l'Allemagne avec les autres doriotistes. Il dirige alors l'école S4, chargée de former les futurs cadres politiques que Doriot rêve d'implanter clandestinement dans la France libérée en inversant le modèle de la Résistance[2]. En 1945, il part se réfugier en Italie mais y est arrêté.
Condamné en 1947 à sept ans de prison pour collaboration par la Haute Cour de Justice, il bénéficie d'une grâce deux ans plus tard.
Par la suite, il participe à la revue anticommuniste BEIPI (renommée Est & Ouest en 1956) de Georges Albertini et se rapproche des catholiques traditionalistes.
Sources
modifier- Philippe Robrieux, Histoire intérieure du parti communiste, T1 et T4, Fayard, Paris.
- Jean Lévy, Le dossier Georges Albertini : une intelligence avec l'ennemi, L'Harmattan, 1992, p.147.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Archives départementales de la Corrèze, Tulle, 1901-1902, vue 274 : acte de naissance n° 123, mention marginale du décès. Son état civil complet est Pierre Louis Joseph Jean Celor
- Olivier Pigoreau, Nom de code Atlas, Nouveau monde éditions, 2011, p.171-172.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la vie publique :