Pierre Bosquet

général français

Pierre Bosquet, né le à Mont-de-Marsan et mort à Pau le , est un maréchal de France.

Pierre Bosquet
Pierre Bosquet
Pierre Bosquet vers 1855

Nom de naissance Pierre Joseph François Bosquet
Naissance
Mont-de-Marsan
Décès (à 50 ans)
Pau
Origine Drapeau de la France France
Dignité d'État Maréchal de France
Années de service 18311861
Conflits Bataille de l'Alma
Bataille d'Inkerman
Bataille de Malakoff
Distinctions Médaille militaire (1855)
Grand-croix de la Légion d'honneur (1852)[1]
Ordre du Bain
Ordre du Médjidié de 1re classe
Autres fonctions Président d’honneur de L'Œuvre des Écoles d'Orient entre 1856 et 1858.
Famille Fils de Joseph François Bosquet et de Marie Anne Couat

Il s'illustre durant la conquête de l'Algérie puis au commandement d'un corps d'armée pendant la guerre de Crimée.

Biographie

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Jeunesse

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Né à Mont-de-Marsan, il est le fils de Joseph François Bosquet, receveur de l'enregistrement des domaines et conservateur des hypothèques à Mont-de-Marsan, et de Marie Anne Couat. Entré à l'École polytechnique en 1829, il figure parmi les élèves qui participent à l'insurrection qui fait chuter le roi Charles X en 1830.

De 1831 à 1833, il est sous-lieutenant à l'école d'application de l'artillerie à Metz, puis sert au 10e régiment d'artillerie.

Conquête de l'Algérie

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En 1834, il est envoyé en Algérie où il se distingue par ses qualités morales. Promu capitaine en 1839, il passe au 4e régiment d'artillerie, et se distingue à Sidi Lakhdar et Oued Mellah.

En 1841, il passe dans l'infanterie. Le 5 juin 1842, il est nommé chef de bataillon et commande le 2e bataillon de tirailleurs indigènes d'Oran. Il se distingue le au cours d'une opération contre la tribu des Flittas. Il est promu lieutenant-colonel en 1845 et affecté au 53e de ligne puis, promu colonel, il commande le 16e de ligne en 1847.

À partir de 1848, commandant successivement les districts d'Oran, Mostaganem et Setif, il participe à la répression d'une insurrection en Kabylie. Blessé sérieusement à l'épaule, il est promu pour fait d'armes au grade de général de brigade. À cette époque avec six citations à l'ordre de l'armée, il est l'un des généraux les plus brillants de l'armée d'Afrique.

Guerre de Crimée

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Bosquet est l'un des premiers choisis pour participer à la guerre de Crimée et, lors de la bataille de l'Alma, sa division lançe l'offensive française. Lorsque les troupes franco-britanniques montent le siège à Sébastopol, les deux divisions du corps de Bosquet sont chargées de leur protection. Le , assistant à la charge de la Brigade légère, il a ce mot célèbre : « C'est magnifique, mais ce n'est pas la guerre ». L'intervention de Bosquet lors de la bataille d'Inkerman () permet d'assurer la victoire alliée. En 1855, le corps d'infanterie de Bosquet occupe l'aile droite des armées de siège, en face du Mamelon et de Malakoff. Bosquet conduit lui-même ses troupes dans la prise du Mamelon (7 juin) et, lors du grand assaut du 8 septembre, il est à la tête de toutes les troupes. Il est grièvement blessé lors de la bataille de Malakoff.

Les fondateurs de L'Œuvre des Écoles d'Orient[2], Augustin Louis Cauchy et Charles Lenormant, plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient[3], lui proposent la présidence de leur jeune association mais il se contente de la présidence d’honneur[4] pendant deux ans, entre 1856 et 1858.

Dernières années

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À l'âge de 45 ans, Bosquet, qui est l'un des chefs militaires les plus en vue d'Europe, devient sénateur et maréchal de France, mais sa santé décline rapidement, et il meurt quelques années plus tard. Il est inhumé au cimetière urbain de Pau.

Il est décoré de l'ordre du Bain, de la Grand-croix de la Légion d'honneur et de l'ordre du Médjidié de 1re classe.

En 1874, un village nouvellement fondé dans le Dahra, région à l'est de Mostaganem, prend le nom de Bosquet, aujourd'hui rebaptisé Hadjadj.

Décorations

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Le maréchal Bosquet a laissé son nom à la caserne Bosquet de Mont-de-Marsan, occupée de 1875 à 1998, notamment par le 6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine. Une rue de la commune porte également son nom.

En 1864, le boulevard de l'Alma à Paris est renommé avenue Bosquet en son honneur. Il existe aussi une avenue Bosquet à Pau et une statue.

Maxime du Camp dit de lui : « L'activité, la précision de Bosquet, étaient d'autant plus extraordinaires que dans les marches, dans les campements, dans les jours de bataille aussi bien que dans les jours de repos, il était suivi de deux ou trois cantinières, comme un sultan est suivi de son harem : on en plaisantait et on l'appelait Bosquet-Pacha. Cette passion qu'il ne sut jamais réfréner et qui s'exerçait sans choix, semblait laisser ses forces intactes ».

Galerie

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Notes et références

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  1. « Cote LH/300/80 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. https://www.oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/LE-CINQUANTENAIRE-DE-LŒUVRE-DES-ECOLES-DORIENT.04.07.2017.pdf
  3. « L’Œuvre d’Orient - Au service des chrétiens d’Orient », sur Œuvre d'Orient - au service des… (consulté le ).
  4. Voir le 1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le mentionnant la composition de son 1er Conseil Général
  5. « FICHE QUESTION », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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Sources secondaires

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Sources primaires

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Liens externes

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