Pierre-Yves Bournazel

homme politique français

Pierre-Yves Bournazel, né le à Riom-ès-Montagnes (Cantal), est un homme politique français.

Pierre-Yves Bournazel
Illustration.
Pierre-Yves Bournazel en 2019.
Fonctions
Conseiller de Paris
En fonction depuis le
(16 ans, 8 mois et 3 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 30 mars 2014
28 juin 2020
Circonscription 18e arrondissement
Maire Bertrand Delanoë
Anne Hidalgo
Député français

(5 ans)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 18e de Paris
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LC/UAI (2017-2020)
AE (2020-2022)
Prédécesseur Christophe Caresche
Successeur Aymeric Caron
Conseiller régional d'Île-de-France

(7 ans, 3 mois et 8 jours)
Élection 21 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
Circonscription Paris
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Riom-ès-Montagnes (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (jusqu'en 2015)
LR (2015-2017)
Agir (2017-2022)
HOR (depuis 2021)
Diplômé de IEP de Toulouse

Membre d'Horizons depuis 2021, il est élu député de la dix-huitième circonscription de Paris en 2017, puis battu en 2022. Il est également conseiller de Paris depuis 2008 (réélu en 2014 et 2020) et conseiller régional d'Île-de-France de 2010 à 2017.

Biographie

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Origines

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Né à Riom-ès-Montagnes, dans le Cantal[1], Pierre-Yves Bournazel grandit à Tulle, en Corrèze[2]. Il est diplômé, en 1999, de Sciences Po Toulouse[3],[4].

Formation

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Pierre-Yves Bournazel en 2010.

Il rédige des notes pour un groupe au Parlement européen[5], rejoint la mairie du 17e arrondissement de Paris, en comme chargé de mission sur le logement et l'urbanisme[5].

Il s'occupe ensuite de la communication politique de la députée et maire Françoise de Panafieu[5] qui remporte les primaires municipales UMP de 2006. Il devient son conseiller politique au groupe UMP de l'hôtel de Ville[5] et l’un de ses deux porte-paroles avec Jean-François Lamour lors de la campagne des élections municipales de 2008[5]. Après 2008, il est conseiller en presse et communication auprès de Rachida Dati, alors ministre de la Justice[6].

Carrière

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Élu conseiller de Paris, en , et président du groupe UMP du 18e arrondissement[7], il apporte à l'occasion des élections sénatoriales de son soutien à Pierre Charon et figure en 5e position sur la liste « Liste Majorité présidentielle » (UMP dissident), qui obtient 7,98 % des suffrages exprimés puis remporte un siège de sénateur qui lui échoit.

Dans le cadre des élections législatives de 2012, il obtient l'investiture UMP dans la 18e circonscription de Paris, où il reçoit le soutien d'Alain Juppé, ancien élu de l'arrondissement[8]. Il arrive en deuxième position au premier tour avec 22,88 %, derrière le député PS sortant Christophe Caresche (45,21 %). Au second tour, il obtient 30,80 % contre les 69,20 % de son adversaire réélu[9], un score en dessous de celui réalisé par Jeannette Bougrab lors de l'élection législative de 2007 avec 36,71 %[10].

Début 2013, il est candidat aux primaires de la droite parisienne afin de désigner le chef de file de l'UMP lors des élections municipales de 2014. Il est en compétition avec l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, le maire du 1er arrondissement Jean-François Legaret et Franck Margain. Parmi les mesures de son programme, il propose notamment la création d'une police municipale à Paris[11], d'une « cité de l'innovation » dans le Nord-Est de la capitale, l'extension des zones touristiques, l'ouverture nocturne du métro le week-end ou encore la création de taxis réservés aux femmes. Il considère en outre que certaines « bonnes » mesures prises par Bertrand Delanoë doivent être conservées, comme le Vélib ou la Nuit blanche. Il demande le l'annulation formelle du scrutin, invoquant l'impossibilité pour des électeurs de s'inscrire pour le scrutin et pour d'autres une inscription forcée[12]. Un accord est finalement trouvé. Il termine troisième, Nathalie Kosciusko-Morizet emportant la première place dès le premier tour.

Le , Nathalie Kosciusko-Morizet fait de lui l'un des quatre porte-parole de sa campagne parisienne.

Il est la tête de liste UMP-UDI-MoDem dans le 18e arrondissement pour les élections municipales de 2014 à Paris et réalise au second tour le score de 37,57 %. Il est réélu conseiller de Paris et devient vice-président délégué du groupe UMP au Conseil de Paris.

En 2016, il est mis en cause ainsi que Geoffroy Didier et Géraldine Poirault-Gauvin pour avoir bénéficié en 2011, alors inconnu du grand public, de couteuses formations en Media Training financées par l'argent public[13]. Formations dispensées par une filiale de Bygmalion pour lesquels ils sont également prestataires. Si la pratique n'est pas illégale, elle est dénoncée à droite comme à gauche[14],[13],[15].

Le , il se déclare candidat à l'élection municipale de Paris de 2020, « en dehors des partis ». Il sort alors le livre Revoir Paris[16].

Il quitte en le groupe LRI au Conseil de Paris pour fonder et présider le groupe 100 % Paris, qui compte fin juin 20 élus, dont trois maires d'arrondissement (Jean-François Legaret, Philippe Goujon[17] et Florence Berthout, jusque là présidente du groupe LRI[18]).

Le , il renonce à sa candidature aux élections municipales de 2020 à Paris en se ralliant à Benjamin Griveaux, après avoir vainement essayé de monter une alliance à trois avec celui-ci et Cédric Villani[19]. Au premier tour des municipales dans le 18e arrondissement, sa liste arrive en troisième position, avec 16,99 % des voix et arrive 3e au second tour derrière le candidat Les Républicains, qui avait fait 11 % au premier tour[20].

Il est réélu conseiller de Paris. Il devient alors président du groupe Indépendants & Progressistes (GIP) au Conseil de Paris[21].

En 2022, dans le cadre de sa candidature à réélection en tant que député de la dix-huitième circonscription de Paris, il reçoit le soutien des socialistes Bertrand Delanoë, lointain prédécesseur, et Christophe Caresche, prédécesseur immédiat[22]. Il est battu au second tour par Aymeric Caron[23].

Conseil régional d'Île-de-France

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Pierre-Yves Bournazel est élu conseiller régional en sur la liste de Valérie Pécresse, où il s'occupe pour l'UMP du dossier du Grand Paris[24].

Il est tête de liste départementale Les Républicains-UDI-MoDem à Paris, dans le cadre de la campagne de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France conduite par Valérie Pécresse. Au second tour, la droite est minoritaire à Paris mais l'emporte sur le total de l'Île-de-France. Pierre-Yves Bournazel est réélu conseiller régional et quelques jours plus tard, il devient délégué spécial de la région pour la candidature de Paris aux Jeux olympiques d'été de 2024[25] et président de la commission du film d'Île-de-France[26],[27],[28],[29].

Activités militantes

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En , Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, le nomme secrétaire national de l'UMP chargé des grandes métropoles[30] et membre du bureau politique de l'UMP. À cette époque, il est également coprésident avec Géraldine Poirault-Gauvin du laboratoire d'idées Génération Paris Seine (GPS), qui se veut en rupture avec la direction de l'UMP parisienne dirigée par Philippe Goujon, président de la fédération UMP, et de Jean-François Lamour, président du groupe au Conseil de Paris[31]. L'association ne semble plus active depuis .

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[32]. En raison de l'affaire qui éclate pendant la campagne présidentielle, il renonce à soutenir François Fillon, candidat investi par LR[33].

Au sein d'Horizons, le parti d'Édouard Philippe, il est chargé des élections[34].

Député de la dix-huitième circonscription de Paris

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Pierre-Yves Bournazel le lors d'une séance de questions au Gouvernement.

Il est de nouveau candidat dans la dix-huitième circonscription de Paris, sous l'étiquette Les Républicains, lors des élections législatives des 11 et . Opposé à l'ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri, il termine en tête lors du premier tour avec 31,76 % des voix. En vue du second tour, il reçoit le soutien d'Édouard Philippe, alors que Myriam El Khomri se prévaut du soutien d'Emmanuel Macron. Il est élu avec 53,6 % des voix. Bien qu’élu sous l'étiquette Les Républicains, il quitte le parti peu après son élection pour participer au lancement du parti Agir[35],[36]. Le , il annonce rejoindre le groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants. Il siège ensuite au sein du groupe UDI, Agir et indépendants, puis participe à la fondation, en , du nouveau groupe Agir ensemble[37].

En , Pierre-Yves Bournazel rend, à l'Assemblée nationale, un rapport d'information sur l'évaluation de la lutte contre la contrefaçon[38],[39],[40]. En , sur la base de son rapport, il défend, avec Christophe Blanchet une proposition de loi modernisant la lutte contre la contrefaçon[40],[41]. Celle-ci est adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale[42],[39],[38].

Pierre-Yves Bournazel est rapporteur, avec Aurore Bergé, d'une mission sur l'avenir de la filière audiovisuelle et sa régulation à l'ère du numérique[43],[44],[45],[46].

Prises de position

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Pierre-Yves Bournazel le en séance publique à l'Assemblée nationale.

Pierre-Yves Bournazel a notamment pris position pour la célébration du PACS en mairie[47],[48], l’aménagement des voies sur berges[49], mais également le droit de vote des étrangers lors des élections locales sous condition de réciprocité et d’au moins 10 ans de présence sur le territoire[50]. Il a aussi plaidé pour un rapprochement avec les écologistes lors des élections régionales de 2010 ainsi que pour les élections municipales de 2014[51].

En 2013, il défend le projet de loi sur le mariage homosexuel[52],[53],[54]. Il indique : « Je suis favorable à l'union civile pour tous mais pas à l'adoption »[55],[56]. En 2013, Nathalie Kosciusko-Morizet lui reprochera d'avoir voté en Conseil de Paris un vœu sur « l'égalité des droits et le mariage », un vœu favorable « à l'ouverture du mariage aux couples du même sexe »[57],[58].

Détail des mandats et fonctions

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Ouvrage

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  • Revoir Paris , Fayard, 2019.

Notes et références

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  1. Assemblée Nationale, « M. Pierre-Yves Bournazel - Paris (18e circonscription) - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. Qui est Pierre-Yves Bournazel, celui qui a battu Myriam El Khomri ?, Le Figaro,
  3. Sciences Po Toulouse Alumni, « Cinq diplômés de Sciences Po Toulouse élus députés », sur sciencespotoulouse-alumni.f, .
  4. « Pierre-Yves Bournazel, l’UMPétrant », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a b c d et e Marie Quenet, « Le "jeune aboyeur" se fait entendre », JDD,
  6. Didier Blain, « P.Y. Bournazel, UMP, à la conquête du 18e arrondissement », Dixhuitinfo, .
  7. Frank Aubry, « Pierre-Yves Bournazel, du 18e au Grand Paris », Dixhuitinfo,
  8. Pauline de Saint-Rémi, « Juppé en pèlerinage dans le 18ème! », Le Point, .
  9. Ministère de l’Intérieur, « Elections législatives 2012 18ème circo de Paris », Ministère de l’Intérieur, .
  10. Le site officiel du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales.
  11. « NKM et Pierre-Yves Bournazel s’affrontent sur le thème de la sécurité », France 3, .
  12. « Primaire UMP : Pierre-Yves Bournazel demande l'arrêt du scrutin », Le Monde, .
  13. a et b « Île-de-France : des séances de coaching d'élus très coûteuses pour la région », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  14. Par Le 27 juin 2014 à 07h00, « L'UMP Pierre-Yves Bournazel « assume » son travail pour Bygmalion », sur leparisien.fr, (consulté le )
  15. « Les factures mirobolantes de Bygmalion au groupe UMP de l'Assemblée nationale », sur LEFIGARO, (consulté le )
  16. Julien Duffé, « Pierre-Yves Bournazel : "Je suis candidat à la mairie de Paris en dehors des partis" », leparisien.fr, .
  17. Valérie Peiffer, « Mutinerie au sein de la droite parisienne », sur Le Point, (consulté le )
  18. « De nouveaux élus de Paris lâchent le parti Les Républicains », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  19. « Elections municipales à Paris : Pierre-Yves Bournazel se rallie à Benjamin Griveaux », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Second tour des élections municipales 2020 : des résultats marqués par une forte abstention », sur Vie publique.fr (consulté le )
  21. « Groupe Indépendants et Progressistes au Conseil de Paris - LesBiographies.com », sur www.lesbiographies.com (consulté le )
  22. « Législatives à Paris : Bertrand Delanoë au secours du député Pierre-Yves Bournazel », Le Parisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Elections législatives 2022 : Aymeric Caron l’emporte dans la 18e circonscription de Paris face à Pierre-Yves Bournazel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Bournazel planche sur le Grand Paris », Le Parisien,
  25. Sophie Huet, « Île-de-France : la consécration de Valérie Pécresse », Le Figaro, samedi 19 / dimanche , page 6.
  26. « « Carton plein » pour les tournages de films et de séries en Ile-de-France », sur Les Echos, (consulté le )
  27. Eleonore Eschemann, « P.Y. BOURNAZEL (Commission IDF) : «Le tournage de "Mission Impossible 6" représente 25 M€ de dépenses en Ile-de-France» », sur média+, (consulté le )
  28. Par Nathalie Klimberg, « Mediakwest - Pierre-Yves Bournazel, nouveau président de la Commission du film d’Île-de-France », sur Mediakwest, (consulté le )
  29. Par Le 8 mars 2016 à 00h00, « Pierre-Yves Bournazel (LR) devient le Monsieur Cinéma à la région », sur leparisien.fr, (consulté le )
  30. « Copé mise sur les jeunes UMP », Le Figaro,
  31. Marie-Anne Gairaud, « Maintenant, il faut que ça bouge! », Le Parisien,
  32. Pierre-Yves Bournazel, interviewé par Emmanuel Galiero, « Bournazel (LR) : "Voter Juppé, c'est sortir Hollande de l'Élysée" », lefigaro.fr, .
  33. « Défections en cascade dans l'équipe de campagne de François Fillon », lepoint.fr, .
  34. Isabelle Ficek, « Comment Edouard Philippe veut installer durablement Horizons dans le paysage », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  35. Par Le 19 juin 2017 à 01h11, « Législatives 2017 à Paris : 12 députés LREM élus au second tour », sur leparisien.fr, (consulté le )
  36. Par Le 18 juin 2017 à 19h36, « Législatives 2017 : Pierre-Yves Bournazel (LR) élu dans la 18e circonscription de Paris », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  40. a et b « Mode, luxe: la France à l'avant-garde de la lutte contre la contrefaçon », sur Les Echos, (consulté le )
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  46. SPECT, « L’avenir de la filière audiovisuelle au cœur du rapport Bergé-Bournazel »
  47. « Les numéros 1 de demain », Europe 1,
  48. « Les élus UMP n'ont plus peur du pacs », Le Parisien,
  49. « Pierre-Yves Bournazel : « On ne peut pas être contre l'aménagement des berges » », Le Parisien,
  50. Marie-Anne Gairaud, « Droit de vote des étrangers : le malaise de la droite », Le Parisien,
  51. « Pierre-Yves Bournazel : « Allions-nous avec les Verts » », Le Parisien,
  52. « UMP : Bournazel, espoir "gaullo-bobo" des anti-NKM à Paris », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. « Primaire UMP à Paris : Kosciusko-Morizet et Bournazel s'opposent sur le mariage homosexuel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. Virginie Rivière et Linternaute.com, « Mariage gay : "Si je suis élu, la loi je l'appliquerai" », sur www.linternaute.com (consulté le )
  55. Quand Bournazel était... «favorable à l'adoption par les couples homos»!, marianne.net, 30 mai 2013
  56. « Mariage pour tous : Bournazel se défend, Lamour enfonce le clou », leparisien.fr, .
  57. « Primaire UMP : Frigide Barjot s'érige en arbitre du duel NKM/Bournazel à Paris », sur LEFIGARO, (consulté le )
  58. « Lelab Europe1 - le meilleur de l’actualité politique sur le web », sur lelab.europe1.fr (consulté le )

Liens externes

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