Pierre-Vincent-Gatien de la Motte-Baracé de Senonnes
Pierre-Vincent-Gatien de la Motte-Baracé de Senonnes, marquis de Senonnes, né le à Senonnes, mort le à Angers, était un officier français et chef chouan en 1815.
| Pierre-Vincent-Gatien de la Motte-Baracé de Senonnes | |
| Naissance | Senonnes |
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| Décès | (à 72 ans) |
| Origine |  Royaume de France
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| Allégeance | Royaume de France Chouannerie
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| Grade | Chef de bataillon |
| Années de service | 1814 – 1830 |
| Commandement | Armée catholique et royale du Maine |
| Conflits | Chouannerie de 1815 Guerre de Vendée |
| Faits d'armes | Bataille de Cossé |
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
| Autres fonctions | Maire de Feneu |
| Famille | Famille de la Motte-Baracé |
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Biographie
modifierFils de François-Pierre de la Motte-Baracé de Senonnes[1], marquis de Senonnes et de Suzanne Drouillard, tous deux guillotinés à Paris, place de la Concorde le [2]pendant la période dite de la Terreur. Il est le frère ainé du vicomte Alexandre de la Motte-Baracé de Senonnes. Il épouse en 1805, Auguste-Marie-Fortunée Gabrielle Goddes de Varennes[3], qui lui donne en dot les terres et château de Sautré à Feneu, leur fille Auguste-Mélanie-Gabrielle de la Motte-Baracé de Senonnes (1808-1857) fut l'épouse du député angevin Bucher de Chauvigné.
Chouannerie
modifierÂgé de 20 ans, il fait en Mayenne, la dernière campagne de la chouannerie de 1799, sous les ordres de son oncle le comte d'Avoynes de la Jaille[4]. En , il fait partie de l'état-major du général Charles d'Autichamp[5] pour opérer une insurrection en faveur de la cause royale. En , il est l'un des trois angevins qui ont fait les premiers arborer le drapeau blanc royal à Angers, avec le comte d'Autichamp et le comte de Rouzai.
En 1815, lors des Cent-Jours, il est inscrit sur la liste des volontaires royaux du Maine-et-Loire. Il était maire de la commune de Feneu à partir de 1811, mais après le retour de l'empereur Napoléon 1er à Paris, il est le premier maire destitué dans l'arrondissement de Segré pour “cause d'attachement prononcé au roi”[6], il est de nouveau en fonction de 1815 à 1830[7].
Il reprend les armes le sous les ordres du général d'Andigné[8], et prend part à l'insurrection royaliste dans les départements du Maine-et-Loire et de la Mayenne. Il a levé deux compagnies qu'il commande pendant toute la campagne, il est présent à la bataille de Cossé le , et dans plusieurs ′′escarmouches′′[6].
De 1815 à 1830, il est nommé capitaine puis chef de bataillon dans les armées catholiques et royales de l'Ouest.
Restauration
modifierSous la Restauration, il est membre du conseil général du Maine-et-Loire en 1824[9] du conseil supérieur des ponts et chaussées[10] et du conseil académique jusqu'en 1830[11].
En 1817, il fut membre de la ′′société des amis des arts′ fondée sous louis XVI, société placée sous la protection du duc de Berry[12]. En 1828 il est l'un des fondateurs et vice-président de la société d'agriculture, sciences et art d'Angers[13], et un collaborateur assidu du journal catholique et légitimiste l'Union de l'Ouest[2].
Il est invité à la table de la duchesse de Berry au diner de gala le , organisée par la ville d'Angers pour célébrer la visite de la princesse en Anjou[14].
Le marquis de Senonnes décède en 1851[15].
Notes
modifierFrançois-Pierre de la Motte-Baracé de Senonnes, marquis de Sénonnes, le père de Pierre-Vincent-Gatien, avait eu l'honneur d'être présenté au roi (Louis XVI) et d'être « monté dans les voitures de sa majesté » en 1787[16].
Décorations
modifier- Chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur en 1823[6].
Articles connexes
modifierSources
modifier- Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port. Version révisée 1996.
- Archives départementales de Maine-et-Loire.
Références
modifier- Lectures pour tous : revue universelle et populaire illustrée, Hachette (Paris), (lire en ligne), p. 36
- Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, version révisée 1996 - segr - swed (lire en ligne), p. 387, 388
- Société archéologique de Touraine, Bulletin de la Société archéologique de Touraine, (lire en ligne), p. 882
- Alfred Gernoux, Madame de Senonnes 1783-1828, Chateaubriant, Imprimerie Lemarre, , p. 69
- Société archéologique de Touraine, Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, (lire en ligne), p. 268
- « Base de données Léonore LH/1461/28 : Etat de services - Lamote-Baracé marquis de Sennones de, Pierre Vincent Gratien », sur culture.gouv.fr
- « Les maires de Feneu »
- Souvenirs d'un officier royaliste, contenant son entrée au service, ses voyages en Corse et en Italie, son émigration, ses campagnes à l'armée de Condé, et celle de 1815, dans la Vendée. Annexe : par M. de R..., ancien colonel d'artillerie, A. Egron (Paris) puis L.-F. Hivert (Paris), 1824-1829 (lire en ligne), p. 99
- « Archives départementales de Maine-et-Loire - Conseillers généraux de Maine-et-Loire de 1800 à 1833 - Pierre-Vincent-Gatien de la Motte-Baracé, marquis de Senonnes - 1824 »
- Société d'histoire moderne et contemporaine (France), Études d'histoire moderne et contemporaine, Hatier (Paris), , p. 25
- E. Pascallet, Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire, s.n. (Paris), (lire en ligne), p. 212, 213
- Société des études historiques (France), Revue des études historiques : chronique de 1817, (lire en ligne), p. 523
- Congrès scientifique de France, (lire en ligne)
- Revue du monde catholique, V. Palmé (Paris), (lire en ligne), p. 249
- « Extrait du Journal du Maine-et-Loire », Journal des débats politiques et littéraires, , Paris (lire en ligne)
- Tables des matieres : Gazette de France, Imprimerie royale (Paris), (lire en ligne), p. 6
