Photobombing
Le photobombing[1] est l'intrusion accidentelle ou intentionnelle d'une personne au premier plan ou à l'arrière-plan d'une photographie en train d'être prise. Dans le cas d'une intrusion délibérée, il s'agit souvent de faire une farce au photographe ou aux sujets photographiés, en gâchant le contexte de leur photo[2].
Historique
modifierLe terme est inventé en 2008 aux États-Unis[4], où il reçoit une couverture médiatique importante à partir de 2009[5]. L'expression vient du verbe to bomb pris dans le sens argotique de « faire rater » ; How to bomb a photo, c'est « Comment faire foirer une photo »[6].
La pratique du photobombing (ou photobombage) gagne le monde entier, alimentée principalement par l'abondance de clichés instantanés pris par des smartphones et autres appareils mobiles qui permettent une diffusion rapide sur Internet. Certains sites web comportent des sections sur les photobombs (ou photobombes) ou sont entièrement consacrés au phénomène.
En 2014, photobomb est désigné comme le « mot de l'année » par le Collins English Dictionary (en)[7].
Il existe un terme connexe, le videobombing, qui applique le concept à des séquences vidéo au lieu de photographies.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Photobombing » (voir la liste des auteurs).
- Ou « photobombage » sous sa forme francisée.
- (en) « Definition of photobomb », Oxford English Dictionary (consulté le ).
- Phil Edwards, « This 1853 image might show the first photobomb », sur vox.com, .
- (it) « Photobombing », sur focus.it, .
- (en) Andrea DenHoed, « A Few Words About the Stingray Photobomb », sur The New Yorker, .
- Cf. la rubrique Bomb du dictionnaire anglais-français en ligne WordReference.com.
- (en) Corey Charlton, « After receiving Royal seal of approval photobomb beats twerk, Tinder, bakeoff and normcore to be named Word of the Year », sur Daily Mail, .