Philippe Pidoux

personnalité politique suisse (PRD/VD)

Philippe Pidoux, né le à Avenches (originaire de Villars-le-Comte et Forel), est une personnalité politique suisse du canton de Vaud, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il est conseiller national de 1983 à 1999 et conseiller d'État de 1986 à 1994.

Philippe Pidoux
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national
Législature 42e à 45e
Conseiller d'État du canton de Vaud
Département de l'intérieur et de la santé publique
Élection 5 mars 1986
Réélection 3 mars 1990
Législature 1986-1990, 1990-1994
Prédécesseur Claude Perey
Biographie
Date de naissance (81 ans)
Lieu de naissance Avenches
Nationalité Suisse
Parti politique PRD
Diplômé de Université de Lausanne
Profession Avocat

Biographie

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Philippe Pidoux est né le à Avenches[1],[2]. Il est originaire de Villars-le-Comte et Forel, deux communes du canton de Vaud[3]. Son père est préfet d'Avenches[1]. Il effectue une partie de sa scolarité au Collège Saint-Michel de Fribourg[2]. Il étudie le droit à l'Université de Lausanne où il obtient une licence, puis, en 1969, un doctorat[4]. Il passe ensuite un Master of comparative jurisprudence auprès de l'University of Texas Law School aux États-Unis[1]. Finalement, il obtient un brevet d'avocat et exerce en tant qu'avocat d'affaires[5].

De 1997 à 2009, il est président du conseil d'administration de PubliGroupe. Il siège également au conseil d'administration de Zurich Insurance Group pendant la même période[4].

À Lausanne, il est président de l'un des conseils de paroisse de la ville[6]. Il est capitaine à l'armée[2].

Parcours politique

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Membre du Parti radical-démocratique, Philippe Pidoux est président de la section d'Avenches en 1969[2]. Il siège au Conseil communal de Lausanne de 1977 à 1983 et y préside le groupe radical[2],[3]. Il est député au Grand Conseil du canton de Vaud de 1982 à 1986[3]. Il y dirige le groupe industriel, commercial et touristique[1].

Il siège également de 1983 à 1999 au Conseil national[3]. Dans les années 1980, il s'engage contre l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations Unies et s'oppose à l'institution d'un service civil[6]. Contrairement à de nombreux radicaux vaudois de cette période, il défend une politique très libérale en matière économique[5]. Au début des années 1990, il s'oppose à l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne[7]. Il est partisan d'une politique répressive en matière de drogue[8].

Le , il entre au Conseil d'État du canton de Vaud où il prend en charge le Département de l'intérieur et de la santé publique[5]. Il succède à son collègue de parti Claude Perey[1]. La réforme de l'organisation sanitaire qu'il mène se révèle impopulaire[9],[10]. Le , lors du second tour des élections cantonales, il n'est pas réélu. Il est le deuxième conseiller d'État à ne pas être réélu depuis la création du canton en 1803 et le premier du XXe siècle[9].

Après la fin de son mandat de conseiller d'État, il promeut l'idée d'une fusion des cantons de Vaud et de Genève, mais elle est refusée en référendum[11].

Références

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  1. a b c d et e « Philippe Pidoux sur orbite », 24 Heures,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  2. a b c d et e « Philippe Pidoux », 24 Heures,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  3. a b c et d « Biographie de Philippe Pidoux », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  4. a et b « Base de données des élites suisses | Pidoux, Philippe Olivier (1943 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
  5. a b et c Éric Burnand, « La potion Pidoux », L'Hebdo,‎ , p. 42-44 (lire en ligne)
  6. a et b Pierre-André Stauffer, « Philippe Pidoux », L'Hebdo,‎ , p. 12-13 (lire en ligne)
  7. Pierre-André Stauffer, « Le radical vaudois et son contraire », L'Hebdo,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  8. B.-O. S., « Un excellent orateur », L'Express,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  9. a et b Jean Rüf, « La majorité ramenée à 4 après prolongations et tirs au but », 24 Heures,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  10. Gian Pozzi, « Fin de règne », 24 Heures,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  11. Pierre-André Stauffer, « "J'ai appris la bienveillance" », L'Hebdo,‎ , p. 36-38 (lire en ligne)

Liens externes

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