Philippe Christophe Hallez

homme politique français

Philippe Christophe Hallez, né le à Haguenau en Alsace, et mort le à Andlau dans le Bas-Rhin, est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.

Philippe Christophe Hallez
Fonction
Député français
-
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Andlau
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie Camille Claparède
Jenny Lecamus
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Distinction

Biographie

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Fils de François Xavier Hallez, notaire, et de Marie Ursulle Goettler, Philippe entra dans la carrière des armes et sert successivement au 13e régiment de dragons et au 4e régiment de hussards. Il se distingue comme officier de cavalerie dans la campagne de Suisse.

Blessé, il est attaché à l'Intendant général Daru en qualité d'inspecteur général des services de la Grande Armée pendant les campagnes de Prusse (1806), campagnes de Pologne (1807), d'Allemagne et d'Autriche (1809).

Marié depuis 1811 à la fille du général-comte Claparède, il reçut, le , en récompense de ses services, le titre de baron de l'Empire.

Après 1830, on le trouve général de brigade de la Garde nationale de Paris.

Propriétaire à Andlau, il est, le , élu député du 5e collège du Bas-Rhin (arrondissement de Sélestat), par 151 voix sur 267 votants et 290 inscrits. Hallez siégea au centre, vota pour le gouvernement et soutint, obscurément d'ailleurs, le ministère Molé.

Il obtint sa réélection le , par 211 voix (232 votants), puis le par 208 voix (225 votants, 298 inscrits). Durant ses mandats, il soutient les demandes catholiques de construction et de rénovation d'églises ou tel ou tel prêtre sollicitant une subvention, n'hésitant pas lui-même à accorder de nombreux dons à l'église. On lit dans une Biographie des députés de 1839 :« M. Hallez peut bien être une célébrité à l'état-major du Carrousel, mais certes ce n'est pas une illustration législative. Il est député de 1837, et son nom n'a jamais retenti que dans l'appel nominal ».

Il mourut en 1844, pendant la session, et fut remplacé à la Chambre des députés par son fils Léonce.

Vie familiale

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Il épouse en 1811 Marie Camille, aînée des filles de Michel Marie Claparède, dont :

  1. Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède ( - Paris - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'École polytechnique (1832), inspecteur des finances (), en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur, il relève les noms, armes et titres des Claparède ; mort sans postérité ;
  2. Xavier Alphonse Emmanuel Léonce Hallez-Claparède ( - Paris - Colmar), maître des requêtes au Conseil d'État, député du Bas-Rhin (1844-1848, 1852-1869), Chevalier de la Légion d'honneur, marié en 1844 avec Pauline Lavinie (fille de Jean Darriule ( - Arudy), lieutenant-général, pair de France, grand officier de la Légion d'honneur), dont :
  1. Philippe Raymond (), dernier de sa race.

Il se voit octroyer le titre de baron Hallez en 1814.

La famille se voit autorisée en 1841 à porter le nom Hallez-Claparède[1].

Le baron Hallez épouse en secondes noces Jenny Lecamus (14 germinal an XI () - Moulignon (Seine-et-Marne) † - Paris), fille de Jean Lecamus, dit Camus ( - Aubusson (Creuse) - Andlau (Bas-Rhin)), baron de Moulignon et de l'Empire, général de brigade, maire de Saint-Fargeau-Ponthierry (1831), commandeur de la Légion d'honneur. Jenny était veuve de Jean-Pierre Abel-Rémusat.

Fonctions

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« Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'or, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles du champ ; au 2, du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, d'argent, à une quintefeuille de gueules; au 4, d'azur, au lion d'or.[3] »

« Armes des Hallez-Claparède : Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[3],[4] »

Hommages, Honneurs, Mentions, Distinctions...

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  • Commandeur de la Légion d'honneur[5].

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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