Philip Stanhope (2e comte de Chesterfield)

aristocrate britannique, 2e comte de Chesterfield

Philip Stanhope (1634 – ), est un pair anglais[1].

Philip Stanhope
Fonction
Membre de la Chambre des lords
Titre de noblesse
Comte de Chesterfield
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Mère
Katherine Stanhope (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Charles van der Kerckhove (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Anne Percy (d) (à partir de )
Elizabeth Stanhope (en) (après )
Barbara Palmer
Elizabeth Stanhope (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Elizabeth Lyon (en)
Philip Stanhope
Mary Stanhope (d)
Charles Stanhope (d)
Catherine Stanhope (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Lieu de détention

Biographie

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Il est le fils de Henry Stanhope (Lord Stanhope) et de sa femme, Katherine Wotton[1]. Il hérite du titre de comte de Chesterfield à la mort de son grand-père en 1656. Il est l'élève de Poliander, professeur de théologie à Leyde (1640) et étudie au Collège d'Orange à Bréda. En 1669, l'Université d'Oxford lui décerne un doctorat en droit civil.

 
Elizabeth Dormer ( Peter Cross, 1667)

Il épouse Lady Anne Percy, fille d'Algernon Percy (10e comte de Northumberland). Après sa mort, un mariage est arrangé entre lui et Mary, fille d’Anne et Thomas Fairfax (3e lord Fairfax de Cameron). Malgré le fait que les bans aient été publiés deux fois, Mary refuse Chesterfield pour George Villiers (2e duc de Buckingham) dont elle est tombée amoureuse[2]. Chesterfield épouse Elizabeth Butler, fille de James Butler (1er duc d'Ormonde) et de son épouse, Elizabeth Preston[1]. Ils ont une fille, Lady Elizabeth, qui épouse John Lyon (4e comte de Strathmore et Kinghorne) (de qui descend Élisabeth II), mais il n'est pas certain que Chesterfield soit le père. Elizabeth meurt en 1665 et il se marie une troisième fois avec la deuxième fille de Charles Dormer (2e comte de Carnarvon), Lady Elizabeth Dormer, qui lui donne finalement deux fils, dont Philip Stanhope (3e comte de Chesterfield).

Selon Samuel Pepys, Chesterfield est un homme à femmes et a été l'un des nombreux amoureux de Barbara Villiers, la plus célèbre maîtresse du roi Charles II. Sa seconde épouse, fatiguée de sa négligence, commence à flirter avec le frère du roi, le duc d’York, ainsi qu’avec James Hamilton.

Il est emprisonné à la Tour de Londres pour avoir blessé le capitaine John Whalley lors d'un duel (1658) et soupçonné d'avoir participé au soulèvement de Sir George Booth (1659). Il a également tué un homme en duel, s'est enfui en France et, après avoir obtenu le pardon de Charles II, est rentré en Angleterre en 1660.

Carrière

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Il est lord chambellan de Catherine de Bragance (1662-1665) et membre de son conseil (1670). Il est colonel d'un régiment de fantassins (1667, 1682), conseiller privé (1681) et gardien des forêts royales au sud de Trent (1679). Il est élu membre de la Royal Society en [1],[3]. Il meurt chez lui à Middlesex et est enterré à Shelford, dans le Nottinghamshire.

Références

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  1. a b c et d G. E. Cokayne; with Vicary Gibbs, H.A. Doubleday, Geoffrey H. White, Duncan Warrand and Lord Howard de Walden, editors. The Complete Peerage of England, Scotland, Ireland, Great Britain and the United Kingdom, Extant, Extinct or Dormant, new ed., 13 volumes in 14 (1910-1959; reprint in 6 volumes, Gloucester, U.K.: Alan Sutton Publishing, 2000), volume III, page 181-182; volume II, page 184.
  2. Bruce Yardley, ‘Villiers, George, second duke of Buckingham (1628–1687)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004; online edn, May 2009 accessed 10 April 2017
  3. « Library and Archive Catalog », Royal Society (consulté le )

Liens externes

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