Phare de l'Île Cani

Localisation
Coordonnées	37° 21′ 00″ N, 10° 07′ 00″ E
Baigné par	Mer Méditerranée
Localisation	Bizerte; Tunisie
Construction	1860-1894
Visiteurs	Non
Hauteur	21 m
Hauteur focale	39 m
Portée	24 NM
Feux	Fl(2) WR 10s
ARLHS	TUN004
Amirauté	E6416
NGA	113-22064

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Le phare de l'Île Cani est un phare situé sur l'île de la Grande Cani, en approche de Bizerte (dépendant du gouvernorat de Bizerte en Tunisie).

Les phares de Tunisie sont sous l'autorité du Service des phares et balises de la République tunisienne (SPHB)^[1].

Description

Le phare est érigé sur le point le plus haut de l'île de la Grande Cani, à douze kilomètres au large du cap Zebib. C'est le deuxième plus vieux phare de la Tunisie : il est construit en 1860 par les Britanniques, avec la permission du bey de Tunis, Sadok Bey, après que le HMS Spartan se soit échoué sur l'île, le 5 juillet 1856, avec 726 soldats britanniques à bord^[2].

C'est une tour cylindrique, avec galerie et lanterne, de 17 mètres de haut, au centre d'un complexe de bâtiments d'un seul étage. Le phare est peint en blanc avec trois bandes horizontales noires ; la lanterne est également noire. Le phare émet deux éclats blancs ou rouges, selon les secteurs directionnels, toutes les dix secondes. Sa hauteur focale est de 39 mètres au-dessus du niveau de la mer et sa portée maximale est de 43 kilomètres.

C'est une île déserte seulement accessible par bateau.

Identifiant : ARLHS : TUN004 - Amirauté : E6426 - NGA : 22080.

Îles Cani.

Carte postale.

Notes et références

↑ « Services des phares et balises », sur sphb.defense.tn (consulté le 12 septembre 2017)
↑ Jean-Christophe Fichou, « La signalisation maritime en Tunisie (1881-1920) ou les phares de la présence coloniale », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, n^o 128,‎ décembre 2010 (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.6982, lire en ligne, consulté le 17 mars 2023).

Voir aussi

Lien connexe

Liens externes

(en) « Iles Cani Light », sur lighthousedigest.com (consulté le 8 septembre 2017).
(en) « Lighthouses of Tunisia », sur unc.edu (consulté le 8 septembre 2017).
(en) « Tunisia », sur wlol.arlhs.com (consulté le 8 septembre 2017).
(en) « Tunesien », sur listoflights.org (consulté le 8 septembre 2017).

[1] « Services des phares et balises », sur sphb.defense.tn (consulté le 12 septembre 2017)

[2] Jean-Christophe Fichou, « La signalisation maritime en Tunisie (1881-1920) ou les phares de la présence coloniale », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, n^o 128,‎ décembre 2010 (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.6982, lire en ligne, consulté le 17 mars 2023).

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