Phare de Richard

phare français (1845)

Le phare de Richard se trouve à Jau-Dignac-et-Loirac. Comme la plupart des phares de l'estuaire de la Gironde, il n'est plus en activité.

Phare de Richard
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Mise en service
Désactivation
Gardienné
non
Visiteurs
oui
Architecture
Hauteur
18 m
Marches
63Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Feux
éteint
Identifiants
ARLHS
MarineTraffic
Carte

C'est un phare cylindrique, pas assez haut malgré ses 18 mètres, construit en 1843. Son escalier à vis compte 63 marches en pierre et mène à la corniche. En 1870 un autre phare métallique de 31 mètres de hauteur, dont la lumière était plus visible, a été bâti. Ce phare a été en service jusqu'en 1953 puis démoli. La maquette de ce phare est exposée à côté[1].

Histoire

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Dans la Commune de Jau-Dignac-et-Loirac, en bordure des « polders de Hollande » aménagés au XVIIe siècle sur la rive gauche, un arbre guide la navigation sur l'estuaire de la Gironde, le plus vaste d'Europe : l'arbre de Richard.

Au début du XIXe siècle, l'arbre est abattu par la tempête. Un phare en maçonnerie est construit en 1843, haut de 18 mètres[2]. Ce lieu devient le rendez-vous communal et des bals populaires sont organisés. En 1870, un deuxième phare est érigé à proximité, entièrement métallique et d'une hauteur de 31 mètres. Les phares s'éteignent en 1953, et le site est vendu à un particulier en 1956. Le domaine reste abandonné et un ouvrage est détruit pour récupérer la ferraille

Réhabilitation

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Il est resté à l'abandon jusqu'en 1982. C'est un groupe d'adolescents de Jau-Dignac-et-Loirac, soutenu par le Maire du village, qui décide de restaurer les lieux. L'année 1992 marque le point de départ d'une reconversion du site vers une vocation touristique et culturelle qui se développe encore. En 1993 est créée l'Association communale du phare de Richard. Elle est animée par une équipe de bénévoles qui gère ce patrimoine culturel. Du phare de Richard se dessine un superbe panorama sur l'estuaire de la Gironde, les côtes charentaises et les « polders de Hollande ». Il abrite actuellement le Musée de l'ostréiculture et de la pêche ainsi qu'un petit Musée des phares et balises.

Depuis , un carrelet est venu enrichir les lieux. Mis à disposition en fonction des marées, il offre un panorama somptueux sur la Gironde et une autre manière de découvrir sa richesse. On peut également y découvrir un bateau pilote rénové.

Le , l'ancienne verrière du haut de la tour a été enlevée afin d'être remplacée par une coupole identique à celle du phare à son origine. Fabriquée en fibres, elle a été réalisée par le Lycée de la Mer à Gujan-Mestras (Gironde).

 
Vue depuis le haut du phare sur les cabanes de pêcheurs typiques, s'étendant les unes à côté des autres sur la rive ouest de l'estuaire.

Historique technique

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Lieu de promenade et de découverte de la nature, accessible à pied, à cheval, à vélo ou en voiture par la D2 depuis le port de Richard au sud et Saint-Vivien-de-Médoc au nord.

Notes et références

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  1. Robert Carceller
  2. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17515/14, huit plans du phare datant de 1840 à 1899.


Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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