Phare de Kerdonis
Le phare de Kerdonis[1] est situé sur la pointe de Kerdonis, à l'extrémité-est de Belle-Île-en-Mer, dans le Morbihan.
Coordonnées | |
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Localisation |
Construction | |
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Mise en service | |
Électrification | |
Automatisation |
oui |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
Gardienné |
non |
Visiteurs |
non |
Hauteur |
13,70 m |
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Hauteur focale |
11,1 m |
Élévation |
37,90 m |
Optique |
lampe halogène de 80 W |
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Portée |
15 milles |
Feux |
feu rouge à 3 éclats 15 s |
Amirauté |
D1036 |
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NGA |
C'est une maison-phare typique.
Non gardiennée, elle ne se visite pas.
Héroïsme de la famille du gardien
modifierLe , le gardien, meurt à la suite d'un malaise en nettoyant la lentille du phare. Sa femme et ses enfants prennent le relais afin d'assurer la continuité du service du phare. Comme, à la suite du nettoyage commencé par le gardien, le mécanisme était partiellement démonté, ils doivent l'actionner à la main durant toute la nuit[2]. Relaté dans une lettre de M. Raissac, percepteur à Belle-Île, publiée le par le Figaro[3] et reprise par toute la presse, cet acte héroïque fait grand bruit au sein de l'opinion nationale et même internationale et Théodore Botrel écrit une chanson, Les Petits Gardiens du feu[4], en l'honneur des petits héros et de leur maman.
Dès le , l’État reconnaît le courage de cette famille et Charles Dumont, ministre des Travaux publics, Postes et Télégraphes décerne à Mme veuve Matelot, née Eugénie Bedex, la médaille d'honneur des travaux publics[5].
Données nautiques
modifierLa codification sur la carte marine 7033 du SHOM est
FI (3) R 15s 15M ce qui signifie
- c'est un feu à éclats (FI)
- c'est un feu à 3 éclats groupés (3)
- c'est un feu de couleur rouge (R)
- la fréquence est de 15 secondes (15s)
- la portée est de 15 nautiques
(carte 7033 du SHOM)
Rythme : L-0=3 s / L-0=3 s / L-0=9 s T=15 s
(DIRM NAMO)
Galerie
modifier-
Le phare en 2012
Notes
modifier- Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17521/8, un plan du phare de Kerdonis datant de 1879.
- Le 18 avril 1911, le décès brutal d’Alexandre Matelot, le gardien, amène les aînés de ses enfants, âgés de onze et treize ans, à faire tourner le fanal toute une nuit pendant que leur mère veille le mort. Société Historique de Belle-Île-En-Mer, « Les phares de Belle-Île-En-Mer », (consulté le )
- Le Figaro du 6 juin 1911 lire en ligne sur Gallica
- L'Ouest-Éclair du dimanche 11 juin 1911 lire en ligne sur Gallica
- L'Ouest-Éclair du samedi 17 juin 1911 lire en ligne sur Gallica
Voir aussi
modifier- « La véritable histoire du drame de Kerdonis » par Louis Charles Garans, 1992, dans le n°4 de la revue Belle-Ile Histoire de la Société historique de Belle-Île-en-Mer (ISSN 1157-7053).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- La fiche du phare de Kerdonis sur le site de la DIRM NAMO (direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest)
- Notice no IA56000342, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture