Phare de Bel-Air
Le phare de Bel-Air est un phare de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Situé sur la côte est de l'île, sur le territoire de la commune de Sainte-Suzanne, il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques en 2012 après avoir été inscrit le [1],[2].
Coordonnées | |
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Baigné par | |
Site |
Île de La Réunion (d) |
Localisation |
Construction | |
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Mise en service | |
Automatisation |
Oui |
Patrimonialité | |
Gardienné |
Non |
Visiteurs |
Non |
Hauteur |
20,25 m |
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Hauteur focale |
48 m |
Élévation |
40 m |
Marches |
88 |
Matériau |
le bois, la brique, la pierre de taille, le béton, le métal. |
Portée |
23 NM |
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Feux |
Fl(3) W 15s |
ARLHS | |
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Amirauté |
D7084 |
List of Lights | |
MarineTraffic | |
NGA |
Historique
modifierL'architecte du phare se nomme Eugène Diomat. Construit en de 1844 à 1846, le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Mesurant 20,25 mètres de haut, il est perché au dessus d'une falaise de basalte qui lui sert de promontoire, et qui depuis 1880 voit passer le tunnel de Bel-Air, originellement ferroviaire et désormais piétonnier. Il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses de l'île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. À l'époque de la marine à voile, il avait une importance capitale puisqu'il permettait, de nuit ou par mauvais temps ou les deux, de signaler la première pointe Nord de l'île aux bateaux poussées par les vents d'Alizé de secteur Sud-Est. Les navigateurs pouvaient donc s'assurer de demeurer à bonne distance de l'île et d'éviter tout naufrage notamment sur les deux récifs qui affleurent dans la zone : le Cousin et la Marianne. La Marianne est située au pied de la falaise alors que le Cousin se trouve beaucoup plus loin en mer[3]. Jean Baillif, dernier gardien de phare, a exercé jusqu'en 1984, quand a été installée l'automatisation des feux[4].
Actuellement peint en blanc et haut rouge, il abrite désormais l'office de tourisme intercommunal de Sainte-Suzanne, géré par la Communauté intercommunale du Nord de La Réunion. L'ancien logement de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d'expositions et de visites.
Le phare dans les arts
modifierLe phare a été érigé en "Monument à la Fraternité Nationale et à la Personnalité Réunionnaise" par l'artiste contemporain et essayiste réunionnais Patrick Singaïny le . Cette œuvre appropriationniste a été répertoriée dans un manuel pédagogique à l'intention des professeurs d'arts plastiques[5].
En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare de Bel Air[6].
Références
modifier- (fr) Notice no PA97400019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- (fr) « Liste des monuments historiques de La Réunion », Direction régionale des affaires culturelles de La Réunion, .
- « Phare de Sainte-Suzanne (La Réunion) »
- Office de tourisme intercommunal du nord de La réunion, « Phare de Bel-Air Sainte-Suzanne » [PDF]
- Danièle Perez, Les arts plastiques au collège : explorer, produire, se cultiver : [guide méthodologique, séquences détaillées, logiciel], (ISBN 978-2-36246-117-0 et 2-36246-117-3, OCLC 990266042, lire en ligne)
- Carnet 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre Prioritaire, La Poste, consulté le .
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à l'architecture :
- « Phare de Bel Air », Le Beau Pays.