Petits contes de printemps
Petits contes de printemps (Eijitsu shōhin - 永日小品) est un recueil de textes de Natsume Sōseki publiés pour la première fois en 1909 dans un journal sous la forme d'un feuilleton.
Petits contes de printemps | |
Auteur | Natsume Sōseki |
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Genre | recueil de textes |
Version originale | |
Langue | japonais |
Version française | |
Date de parution | 1909 |
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Contenu
modifierLes 25 textes qui constituent le recueil Petits contes de printemps ont été écrits par Sôseki entre le et le . Ils sont comme des feuillets arrachés au journal intime de l'écrivain. Sôseki y évoque pêle-mêle les joies et les tracasseries domestiques, des souvenirs remontant à son séjour à Londres au début du XXe siècle ou les nombreuses visites qu'il reçoit en tant qu'écrivain reconnu.
Sommaire
modifier- Jour de l'an : où l'écrivain est prié de chanter un nô avec son ami Kyoshi Takahama.
- Le serpent : où il l'on pêche sous la pluie.
- Le voleur : où l'auteur est victime d'un cambriolage.
- Le kaki : où une petite fille lie connaissance.
- Le brasero : où le froid règne.
- La pension : où l'auteur se souvient de son premier logement londonien.
- L'odeur du passé : où deux Japonais font connaissance à Londres.
- La tombe du chat : où le chat de la maison finit ses jours.
- Un doux rêve : où l'auteur nous fait pénétrer dans le théâtre Her Majesty's.
- Impressions : où la topographie londonienne est discutée.
- L'être humain : où l'on se réjouit d'une nouvelle histoire à raconter.
- Le faisan : où un étudiant pauvre fait de curieux présents.
- Monna Lisa : où Léonard de Vinci est un inconnu.
- L'incendie : où l'on cherche le feu.
- Brouillard : où l'on patauge.
- Le kakémono : où des dragées sont offertes.
- Le : où la subtilité des kanjis tient le premier rôle.
- Une bonne affaire : où un capitaliste monologue.
- Le cortège : où des haori sont mis à contribution.
- Autrefois : où le kilt est un « hakama à l'ancienne qui n'a pas honte de dévoiler la chair »[1].
- La voix : où des chrysanthèmes sont nécessaires.
- L'argent : où l'argent n'a pas d'odeur mais devrait avoir des couleurs.
- Les replis du cœur : où l'oiseau...
- Changements : où le critique Matthew Arnold est évoqué.
- Le professeur Craig : où le célèbre spécialiste de Shakespeare William James Craig fait une apparition remarquée.
Commentaire
modifierDans un ouvrage paru plus tardivement, en 1915, intitulé A travers la vitre et traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Sôseki expliquait ainsi son projet : « Je vais aborder des sujets si ténus que je dois bien être le seul à m'y intéresser » [2]. C'est cette attention à chaque chose, à chaque instant, dans une absence de jugement particulièrement frappante et reposante, qui fait toute la beauté des scènes et des souvenirs ici relatés.
Notes et références
modifier- Sôseki Natsume, Petits contes de printemps, Picquier poche, , 138 p. (ISBN 978-2-87730-643-0), p. 108
- Natsume Sôseki, A travers la vitre, Rivage,
Bibliographie
modifier- 1915 : À travers la vitre (Garasudo no naka - 硝子戸の中), traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Rivages, 1993 ; Rivages poche (Collection « Bibliothèque étrangère »), 2001.
- 1909 : Petits contes de printemps (Eijitsu shōhin - 永日小品), traduit par Elisabeth Suetsugu, Editions Philippe Picquier, 1999; Piquier poche, 2003.
Liens externes
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