Petites Sœurs des personnes âgées abandonnées
Les Petites Sœurs des personnes âgées abandonnées (en latin : Congregatio Parvarum Sororum Senium Derelictorum) forment une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.
Petites Sœurs des personnes âgées abandonnées | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 14 juin 1876 par Pie IX |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | soins des personnes âgées |
Structure et histoire | |
Fondation | 27 janvier 1873 Barbastro |
Fondateur | Thérèse Jornet e Ibars et Saturnin López Novoa |
Abréviation | H.A.D |
Patron | N-D des abandonnés[1] Joseph Marthe de Béthanie |
Site web | (es) site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Histoire
modifierLa congrégation est fondée à Barbastro le par le père Saturnin López Novoa (1830-1905) et Thérèse Jornet e Ibars (1843-1887) dans le but de prendre soin des personnes âgées. La maison est transférée à Valence quelques mois plus tard[2].
L'institut reçoit le décret de louange du pape Pie IX le ; il est définitivement approuvé par Léon XIII le et ses constitutions religieuses sont reconnues le [3].
Le , avec l'approbation de la Congrégation pour les religieux et les instituts séculiers, les augustines récollettes de saint Joachim fondées à Madrid par Ignacia López de Alcázar s'unissent aux petites sœurs[4].
Deux religieuses de cette congrégation, Josefa Ruano García (es) (1854-1936) et Dolores Puig Bonany (es) (1857-1936), martyres lors de la guerre d'Espagne, sont béatifiées par Jean Paul II le [5].
Activité et diffusion
modifierLes sœurs se dédient aux soins des personnes âgées.
Elles sont présentes en :
- Europe : Espagne, Allemagne, Italie, Portugal[6].
- Amérique du Nord et centrale : Mexique, Guatemala, Salvador[7].
- Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Paraguay, Pérou, Venezuela[7].
- Grandes Antilles : Cuba, République dominicaine, Puerto Rico[7].
- Afrique : Mozambique[8].
- Asie : Philippines[9].
- Océanie : Papouasie-Nouvelle-Guinée[10].
La maison généralice est à Valence.
En 2017, la congrégation comptait 2106 religieuses dans 204 maisons[11].
Notes et références
modifier- (es) « Nuestros santos protectores », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (es) Maria Eugenia Pietromarchi, O.S.B, Santa Teresa de Jesús Jornet e Ibars, Valence, Nácher, 2009 (4me édition), 352 p. (ISBN 978-84-398-0250-1, lire en ligne), p. 83 & 96
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VI, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1628-1630
- (es) José Argimíro Cordobés Pérez, A lo largo del camino, Séville, Punto Rojo Libros, (ISBN 9788417148836), p. 98
- (es) « Hermanitas mártires », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (es) « Europa », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (es) « America », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (es) « Africa », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (es) « Asia », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (es) « Oceania », sur https://www.hermanitas.net (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 485 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1472