Petites Sœurs de la Sainte-Famille (Sherbrooke)
Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille (en latin : Congregatio Parvarum Sororum a S. Familia de Sherbrooke) sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical.
Petites Sœurs de la Sainte-Famille | |
Devise : Piété et dévouement | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 26 janvier 1896 par Mgr Larocque |
Approbation pontificale | 2 mars 1937 par Pie XI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | service domestique dans les collèges et les séminaires |
Structure et histoire | |
Fondation | 31 mai 1880 Memramcook |
Fondateur | Marie-Léonie Paradis |
Abréviation | P.S.S.F. |
Patron | Sainte Famille |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Historique
modifierEn 1874, Marie-Léonie Paradis, marianite de Sainte-Croix est envoyée à Memramcook (Nouveau-Brunswick) pour gérer l’équipe de religieuses marianites qui assument les travaux domestiques au collège Saint-Joseph dirigé par le père Camille Lefebvre, de la congrégation de Sainte-Croix[1].
Deux ans plus tard, Marie-Léonie inaugure un ouvroir pour former de jeunes acadiennes qui désirent se charger de l'entretien ménager au sein de la congrégation de Sainte-Croix. Après la formation, elles prononcent des vœux annuels et sont envoyés dans les collèges et les pensionnats. Le , à l'instigation du père Lefebvre, les pères de Sainte-Croix acceptent que la communauté soit détachée des marianites de Sainte-Croix et reconnue comme congrégation autonome. En 1893, elles s'établissent au collège des pères maristes à Van Buren (Maine), première fondation hors du Canada et de collèges dirigées par la congrégation de Sainte-Croix[2].
À la mort du père Lefebvre le , le jeune institut compte près d'une centaine de religieuses mais Mgr John Sweeney, évêque du diocèse de Saint-Jean refuse d'accorder l'approbation diocésaine à l'institut. Mgr Paul LaRocque, évêque de Sherbrooke invite les sœurs à s'installer dans son diocèse afin de prendre en charge les travaux domestiques du séminaire de Sherbrooke et de l'évêché. Mère Paradis accepte cette proposition et le elle transfère la maison-mère et le noviciat à Sherbrooke. Le , Mgr Larocque reconnaît officiellement les petites sœurs de la Sainte-Famille[3]. L'institut obtient le décret de louange le et l'approbation définitive le [4].
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Façade du couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille (Sherbrooke).
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Couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille (Sherbrooke).
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Facade du couvent.
Activités et diffusion
modifierLes Petites Sœurs de la Sainte-Famille se consacrent à la catéchèse et au service domestique dans les collèges et les séminaires.
Elles sont présentes en :
- Amérique : Canada, États-Unis, Honduras.
- Europe : Italie.
La maison-mère est à Sherbrooke.
En 2017, la congrégation comptait 260 sœurs dans 17 maisons[5].
Notes et références
modifier- « Mère Marie-Léonie Paradis son histoire », sur centremarie-leonieparadis.com (consulté le ).
- « Petites sœurs de la Sainte-Famille synthèse », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le ).
- Les Petites Sœurs de Sainte-Famille, Société d'histoire de Memramcook.
- « Mère Léonie. fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille (1840-1912) » (consulté le ), p. 252.
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1601