Il profite de ses qualités de rouleur et de l'absence des principales formations du pays pour étoffer son palmarès dans des courses à étapes du calendrier national colombien. Membre de la formation EBSA - Indeportes Boyacá, dirigée par l'ancien champion Rafael Antonio Niño[1], il met à profit l'absence des EPM-UNE et des Aguardiente Antioqueño - Lotería de Medellín pour s'imposer, en août, dans le Clásico Club Deportivo Boyacá. Il comble l'écart, concédé le premier jour[2], dans le contre-la-montre de clôture et remporte la première course à étapes de sa carrière[3]. De même, en fin de saison, Pedro Herrera s'impose dans le prologue[4] puis dans la troisième étape[5] d'une course au plateau dégarni, la Vuelta a Cundinamarca. Cependant, il échoue au classement général[6], alors qu'il en était devenu le favori[5]. Le reste de la saison, il signe une victoire remarquable dans le contre-la-montre de la Clásica de Girardot, devant, cette fois, toute l'élite du cyclisme colombien[7]. Se détache également deux accessits dans des épreuves chronométrées : sixième du championnat de Colombie[8] et troisième de l'ultime étape du Clásico RCN[9]. Il finit l'année par un séjour au Mexique, où il renforce l'équipe locale Arenas Tlax Mex. Il s'y distingue en s'adjugeant la Clásica Ciclista Feria de Tlaxcala[10]. Début décembre, l'équipe Formesán - Bogotá Humana - ETB annonce la signature du dernier vainqueur du Clásico RCN, Camilo Gómez, ainsi que l'arrivée de Pedro Herrera[11].
En janvier, il accompagne son leader Félix Cárdenas au Venezuela, pour disputer le Tour du Táchira. Malgré l'espoir d'en gagner plusieurs, sa formation s'adjuge, seulement, l'ultime étape. À San Cristóbal, Herrera remporte sa première victoire dans une course de l'UCI America Tour, en faussant compagnie au peloton à quelques kilomètres de l'arrivée[12].