Paul Sion
Paul Sion, né le à Marquillies (Nord) et mort le à Lille (Nord), est un homme politique socialiste français.
Paul Sion | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (10 ans et 25 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 |
Circonscription | 2e du Pas-de-Calais |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire et IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | SOC |
– (4 ans, 1 mois et 8 jours) |
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Élection | 3 mai 1936 |
Circonscription | 2e du Pas-de-Calais |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Jacques Louart |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Lens | |
– (7 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Marcel Hanotel |
Successeur | Auguste Lecœur |
Conseiller général du Pas-de-Calais | |
– (2 ans) |
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Circonscription | Canton de Lens-Est |
Successeur | Francis Jiolat |
– (12 ans) |
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Circonscription | Canton de Lens-Est |
Prédécesseur | Émile Basly |
Biographie | |
Nom de naissance | Albert Joseph Cambier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Marquillies (Nord) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Lille (Nord) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO |
Syndicat | CGT |
Profession | Mineur |
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Maires de Lens | |
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Biographie
modifierMineur dès l'âge de treize ans, il se lance dans le syndicalisme dès 1906, où il occupe rapidement des responsabilités qu'il exercera jusqu'en 1936. En 1925, il devient conseiller municipal socialiste de Lens, et conseiller général en 1928.
En 1936, il est élu député SFIO du Pas-de-Calais, dans la deuxième circonscription de Béthune. Le , il ne peut pas prendre part au vote sur les pleins pouvoirs au maréchal Pétain[1].
Il est l’une des rares personnalités à oser s'opposer publiquement, dès l’hiver 1942-1943, à l'organisation du STO : il écrit aux maires du Nord de refuser d’envoyer leurs administrés sur les chantiers Todt. Il est arrêté par les Allemands en février 1943[2].
À la Libération, il préside la délégation municipale provisoire de Lens. En juillet et , il est juré au procès de Pétain devant la Haute Cour de justice. Il échoue aux cantonales, mais est réélu député dès la première assemblée constituante. Il conserve ce mandat jusqu'en 1955. S'intéressant aux questions économiques et au sort des mineurs, il est président de la commission de la production industrielle de 1946 à 1949 et en est vice-président de 1949 à 1955. Il retrouve brièvement son siège de conseiller général de 1949 à 1951.
Détail des fonctions et des mandats
modifier- Mandats parlementaires
- - : député de la deuxième circonscription de Béthune
- - : député de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais
- Mandats locaux
- - : conseiller municipal de Montigny-en-Gohelle
- - : conseiller municipal de Lens
- - : conseiller général du canton de Lens-Est
- - : maire de Lens
- - : conseiller général du canton de Lens-Est
Notes et références
modifier- SION Paul, dans Le Maitron
- Raphaël Spina : Histoire du STO, chap. 5, note 50
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Canton de Lens-Est
- Conseil général du Pas-de-Calais
- Liste des députés du Pas-de-Calais
- Lens
- Section française de l'Internationale ouvrière
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :
- « Paul Sion », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « Les maires de Lens du 20e siècle : Paul SION », (consulté le )