Paul Burani

acteur français

Pierre Jean Roucoux, dit Paul Urbain Roucoux, dit Paul Burani, né le à Paris 2e et mort le à Paris 10e, est un auteur dramatique, comédien, chansonnier et librettiste français.

Paul Burani
Gravure de G. van Muysen, 1901.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Jean RoucouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Paul BuraniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
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Rédacteur à
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Distinction

Biographie

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Entré d'abord dans l'enregistrement, il fait une brève carrière d'acteur au Théâtre de Belleville et en province, puis dirige le journal Le Café-Concert. Il commence à composer des chansons, qu'il publie sous le nom de Burani, anagramme de son prénom Urbain[1]. Plusieurs d'entre elles deviennent populaires : L'Assiette au beurre, La Bachelière du quartier latin, Les Pompiers de Nanterre, Le Sire de Fisch Ton Kan. Il fonde un journal satirique illustré, La Caline, et organise des représentations théâtrales pendant le siège de Paris en 1870.

Pendant la Commune de Paris de 1871, dont il est un ardent partisan, il crée la Fédération artistique (des artistes dramatiques, lyriques...) qui va organiser des concerts de soutien à la Commune.

Après quelques années passées en Belgique, il revient en France et crée La Chanson illustrée. Il y fait paraître des chansons satiriques qui lui valent trois mois de prison en 1874. Il devient ensuite chroniqueur, échotier et critique dramatique à L'Événement, à L'Estafette et au Gil Blas.

À partir de 1877, il écrit, seul ou en collaboration, des comédies et des vaudevilles tels que Le Cabinet Piperlin, La Goguette, Le Droit du seigneur, qui connaissent un certain succès. L'action de sa comédie-vaudeville La Goguette se déroule pour une large part dans le cadre d'une goguette.

Il écrit aussi des livrets d'opéras-comiques tels que François les bas-bleus et La Fauvette du Temple dont la musique est d'André Messager. Il publie dans les dernières années du siècle plusieurs recueils de contes et un roman.

Souffrant d'une grave maladie, il se retire à la Maison Dubois, où il meurt à l'âge de 56 ans[2]. Il y avait reçu la rosette d’officier de l'instruction publique. Il a été inhumé au cimetière de Levallois-Perret[3].

Publications

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Théâtre
  • La Goguette, vaudeville-opérette en 3 actes, avec Hippolyte Raymond, musique de Antonin Louis, Paris, Théâtre de l'Athénée-Comique, .
  • Les Boniments de l'année, revue en 4 actes et 10 tableaux, dont un prologue, avec William Busnach, Paris, Théâtre de l'Athénée-Comique, .
  • Le Cabinet Piperlin, comédie-bouffe en 3 actes, avec Hippolyte Raymond, Paris, Théâtre de l'Athénée-Comique, .
  • Le Droit du seigneur, opéra-comique en 3 actes, avec Maxime Boucheron, musique de Léon Vasseur, Paris, Théâtre des Fantaisies-Parisiennes, .
  • Babel-revue, revue en 4 actes et 11 tableaux, précédée de l'Esprit en bouteilles, prologue en 2 tableaux, avec Édouard Philippe, Paris, Théâtre de l'Athénée-Comique, .
  • Monsieur ? comédie-bouffe en 3 actes, avec Paul-Armand Silvestre, Paris, Théâtre de l'Athénée-Comique, .
  • Le Billet de logement, opéra-comique en 3 actes, avec Maxime Boucheron, musique de Léon Vasseur, Paris, Fantaisies-Parisiennes, .
  • La Cantinière, pièce en 3 actes, avec Félix Ribeyre (d)  , musique de Robert Planquette, Paris, Théâtre des Nouveautés, .
 
La Reine des Halles au Théâtre de la Comédie-Parisienne (1881)
Varia.
  • Guide-manuel de la civilité française : ou Nouveau code de la politesse et du savoir-vivre, indiquant la manière de se conduire comme il faut chez soi, dans le monde et dans toutes les circonstances de la vie, Paris, Le Bailly, , 144 p., 1 vol. in-18 (OCLC 23412510, lire en ligne sur Gallica).
  • Les Contes de la chambrée, no 1 à 302, 1895-1902.
  • Les Romans joyeux, 11 vol., 1899.
Comprend : I. L'Oncle la Vertu, histoire bouffonne d'un faux ménage. II. La Mariée des quatre jeudis, aventures cocasses d'une fiancée qui n'a pas de chance. III. Le Fils de la lune, aventures parisiennes d'un rajah d'Inde. IV. L'Enfant aux trente-six pères, sarabande autour d'un poupon anonyme. V. Le Caporal Ya du pied. VI. La Petite vertu des Batignolles, histoire du ménage d'un cabotin. VII. Une Maîtresse collante, prouesses d'un voyageur qui fait fortune en faisant le cocho. VIII. La Culotte de ma tante, odysée d'un épicier. IX. Brelan de cornards. X. La Cuisinière enflammée. XI. Un Lapin.. espagnol.
  • Les Hétaïres, roman historique et d'aventures passionnelles, 1901.

Source biographique

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  • Georges Moreau (dir.), La Revue universelle, Paris, Librairie Larousse, année 1901, p. 1030.

Notes et références

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  1. « Mort de M. Paul Burani », Le Petit Champenois, Reims, vol. 18, no 2898,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  2. « Mort de M. Paul Burani », Le Mémorial des Vosges, Épinal, vol. 32, no 7006,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. Alfred Delilia, « Beaucoup de monde… », Figaro, Paris, no 286,‎ , p. 5 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

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