Pascal Copeau
Pascal Copeau, né le à Paris et mort le [1] à Pouilly-en-Auxois (Côte-d'Or), est un résistant, journaliste et homme politique français.
Pascal Copeau | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an et 21 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 |
Circonscription | Haute-Saône |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante |
Groupe politique | RR (1945-1946) URR (1946) |
Biographie | |
Nom de naissance | Pascal Axel Copeau |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 8e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Pouilly-en-Auxois |
Nationalité | Française |
Parti politique | UP |
Profession | Homme politique |
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Biographie
modifierFils du metteur en scène Jacques Copeau[2], Pascal fréquente le milieu littéraire et intellectuel dès sa jeunesse. Il suit de brillantes études qui passent par le Lycée Louis-le-Grand et l'école libre des sciences politiques.
Entré au Petit Journal au début des années 1930, il est ensuite correspondant à Berlin des Nouvelles Littéraires juste après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, puis devient en 1936 rédacteur en chef du journal VU.
En , mobilisé, il est affecté à la radiodiffusion française.
Arrêté en Espagne en , alors qu'il tente de rejoindre le Portugal et, de là, l'Angleterre, il est interné au camp de Miranda, puis extradé en France en octobre, et condamné à un mois de prison.
Une fois libéré, il travaille à la rédaction de Paris-Soir où il retrouve Louis Martin-Chauffier, qui le remet en contact avec Emmanuel d'Astier de La Vigerie, que Copeau avait connu avant guerre.
Homme de confiance du chef de Libération-Sud, Copeau devient membre du comité directeur de cette organisation fin 1942, puis membre du comité directeur des mouvements unis de la Résistance l'année suivante.
A l'été 1943, il prend la direction de Libération-Sud, à la demande d'Astier, parti pour Londres. Il entre au bureau permanent du Conseil national de la Résistance en , et à la direction du Mouvement de libération nationale.
Membre de l'assemblée consultative provisoire en , il est élu député de Haute-Saône en , comme candidat de l'Union républicaine et résistante, et avec le soutien du PCF. Il siège d'ailleurs comme apparenté au groupe communiste.
Réélu en , il décide de ne pas se représenter lors des élections de novembre. Cette décision étonnante s'explique sans doute par sa peur de voir son homosexualité dévoilée.
Il reprend alors un emploi de journaliste à la radiodiffusion française, avant d'être licencié en décembre 1950 pour avoir notamment assimilé Franco à Hitler[3].
Il travaille ensuite à Radio-Maroc pendant une dizaine d'années, puis devient directeur régional de l'ORTF, puis de FR3 à Dijon. Chargé de mission pour le développement des programmes régionaux de cette chaine de 1970 à 1975, puis responsable de production à l'antenne régionale de Lyon.
En 1974, il appelle à voter au premier tour de la présidentielle pour Jacques Chaban-Delmas, puis pour François Mitterrand au second. Il soutient le candidat socialiste dès le premier tour en 1981.
Dépressif, isolé, il vit alors souvent chez sa sœur, Marie-Hélène Dasté.
Il meurt à 74 ans, d'une crise cardiaque, au volant de sa voiture[4].
Références
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Notice « COPEAU, Pascal, Axel », par Gilles Morin, Le Maitron en ligne.
- Combat, 29 décembre 1950, p.6 : "A la suite d'un éditorial jugé "inadmissible", M. Pascal Copeau est révoqué par la Radiodiffusion. (...) Il traita même le général Franco de Hitler transpyrénéen"
- Leenhardt 1994, p. 240-241.
Source
modifier- Pascal Copeau, site de l'Assemblée nationale.
Bibliographie
modifier- Fernand Rude (préf. Pascal Copeau), Libération de Lyon et de sa région, Paris, Hachette, coll. « La libération de la France », , 287 p. (BNF 34561277).
- Pierre Leenhardt (préf. Lucie Aubrac), Pascal Copeau (1908-1982) : l'Histoire préfère les vainqueurs, Paris, L'Harmattan, coll. « Mémoires du XXe siècle », , 253 p. (ISBN 2-7384-2369-8).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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