Parti ouvrier (Tchéquie)
Le Parti ouvrier (en tchèque Dělnická strana, DS) est un parti politique tchèque ultranationaliste et d'extrême droite fondé en 2003.
Parti ouvrier de la justice sociale (cs) Dělnická strana sociální spravedlnosti | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Tomáš Vandas (en) |
Fondation | 2010 (refondation) |
Scission de | Rassemblement pour la République - Parti républicain de Tchécoslovaquie (en) |
Disparition | [1] (se reforme ensuite sous le nom de Parti ouvrier de la justice sociale[2]) |
Siège | Ciolkovského 853, 161 00 Prague 6 |
Organisation de jeunesse | Jeunes ouvriers |
Journal | Dělnické listy |
Organisation paramilitaire | Gardes civiques[3] |
Positionnement | Extrême droite[4] |
Idéologie | Ultranationalisme Néonazisme[5],[6],[7] Antisémitisme Antitziganisme Antimondialisme Troisième position Euroscepticisme Anticommunisme |
Affiliation européenne | Alliance pour la paix et la liberté |
Couleurs | Noir, rouge et blanc |
Site web | www.dsss.cz |
Le parti n'a jamais été représenté au sein de la Chambre des députés tchèque. La plupart des cadres du parti ont été associés à des groupes néonazis comme Národní odpor, la branche tchèque de l'organisation Combat 18[8],[9]. En 2009, une pétition demandant l'interdiction du parti est rejetée par la Cour suprême[10] au motif que l'initiateur de la pétition, en l’occurrence le gouvernement, n'aurait pas fourni assez de preuves[11],[12]. À la suite de violences commises contre des minorités par des militants d'extrême droite (notamment à Vítkov dans la nuit du 18 au 19 avril 2009 (en)), le gouvernement relance une pétition plus détaillée. Cette dernière est étudiée à partir de par la Cour suprême qui, finalement, prononce l'interdiction du parti[13]. Le parti n'a pas disparu mais a simplement changé de nom. Il s'est d'abord renommé Parti des citoyens de la République tchèque[14] avant d'opter pour Parti ouvrier de la justice sociale (en tchèque Dělnická strana sociální spravedlnosti, DSSS)[2].
Résultats électoraux
modifierChambre des députés
modifierAnnée | Voix | % | Sièges |
---|---|---|---|
2010 | 59 888 | 1,14 | 0 / 200 |
2013 | 42 906 | 0,86 | 0 / 200 |
2017 | 10 402 | 0,20 | 0 / 200 |
Parlement européen
modifierAnnée | Voix | % | Sièges |
---|---|---|---|
2004 | 4 289 | 0,18 | 0 / 24 |
2009 | 25 368 | 1,07 | 0 / 22 |
2014[15] | 7 902 | 0,52 | 0 / 21 |
2019[16] | 4 363 | 0,18 | 0 / 21 |
Références
modifier- « DSSS New name,Old Agenda ».
- (cs) « Zakázaná Dělnická strana půjde do voleb, jen pod jinou hlavičkou », sur Lidovky, (consulté le ).
- « DSSS obnovila činnost svých stranických hlídek », sur ct24.ceskatelevize.cz (consulté le ).
- « Jean-Marie Le Pen rejoint un parti européen néofasciste », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- « [Opinion] Neo-Nazis mobilise against minorities in Czech republic ».
- « Calm before storm? Czech extremist scene stagnates - Aktuálně.cz », .
- « This photo of a Girl Scout facing down a far-right activist is going viral ».
- (cs) « Kandidáti Dělnické strany a nacistické symboly », sur Zpravy Aktualne (consulté le ).
- (cs) « Dělnickou stranu ovládli neonacisté », sur Novinky, (consulté le ).
- (cs) « Nejvyšší správní soud », sur Nssoud (consulté le ).
- (cs) « Top court rejects government’s petition to ban extremist Workers’ Party », sur Radio, (consulté le ).
- (cs) « Dělnická strana slaví, soud zamítl návrh vlády na její zrušení », sur Zpravy Idnes, (consulté le ).
- (cs) « Soud zrušil Dělnickou stranu. Chtěla rozvrátit stát », sur Zpravy Aktualne, (consulté le ).
- « Zakázaná Dělnická strana půjde do voleb, jen pod jinou hlavičkou - Domov », sur Lidovky.cz, .
- En alliance avec le Parti pour l'Europe - Non à la dictature de Bruxelles.
- En alliance avec le Front national et Clean Ústí.
Lien externe
modifier- (cs) Site officiel