Parti des socialistes de Galice-PSOE

Le Parti des socialistes de Galice-PSOE (en galicien : Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE, PSdeG-PSOE) est la fédération territoriale du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en Galice.

Parti des socialistes de Galice-PSOE
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
Image illustrative de l’article Parti des socialistes de Galice-PSOE
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général José Ramón Gómez Besteiro
Fondation
Siège Calle del Pino, 1-9
15704 Saint-Jacques-de-Compostelle
Présidente Carmela Silva
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie, progressisme, galléguisme
Couleurs
  • rouge
Site web psdeg-psoe.com
Présidents de groupe
Parlement Luis Álvarez (gl)
Congrès des députés Patxi López
Sénat Eva Granados
Représentation
Députés régionaux
9  /  75
Députés
7  /  23
Sénateurs
4  /  19
Conseillers municipaux
1010  /  3721

Historique

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Années 1980 : trois ans de pouvoir

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Lors des premières élections régionales du , le PSdeG-PSOE se situe en troisième position des forces politiques régionales, derrière l'Alliance populaire de Galice (APdeG) et l'Union du centre démocratique (UCD). Du fait de la disparition de l'UCD, les socialistes se hissent en deuxième place lors des élections du .

Au mois de , le PSdeG s'associe à deux autres formations politiques régionalistes, fait approuver une motion de censure et investir son candidat, Fernando González Laxe. Celui-ci devient président de la fédération en .

Années 1990 : traversée du désert

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Le scrutin du permet aux socialistes d'obtenir leur record en sièges, mais le Parti populaire de Galice (PPdeG) remporte la majorité absolue au Parlement. Les élections du sont marqués par une très fort recul du PSdeG-PSOE, qui perd neuf points et neuf sièges.

La descente s'accentue lors des élections du  : les socialistes réalisent le plus mauvais résultat de leur histoire et repassent en troisième position, derrière le Bloc nationaliste galicien (BNG) qui les devance de 85 000 suffrages.

Années 2000 : un bref retour au pouvoir

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À l'occasion des élections du , la situation se redresse puisque le PSdeG-PSOE, bien que toujours troisième, égale le BNG en nombre de sièges et ne se fait distancer que de 12 000 voix.

Le scrutin anticipé du marque le vrai retour des socialistes sur la scène politique de la communauté autonome : ils progressent de 221 000 voix, surpassant largement les nationalistes, et obtiennent 25 parlementaires, leur meilleur score en seize ans. Le PSdeG s'associe alors avec le BNG et permet à Emilio Pérez Touriño d'être investi président de la Junte de Galice.

Toutefois, lors des élections autonomiques du , la progression du PPdeG et le recul du BNG, associé à la stagnation socialiste, permet le retour du centre-droit au pouvoir avec une majorité absolue de seulement 38 sièges.

Après 2012 : la crise

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Sous la conduite de Pachi Vázquez, le PSdeG-PSOE échoue lors du scrutin du . Repassant sous la barre des 300 000 voix, pour la première fois depuis 1981, il se contente de 18 parlementaires. Le secrétaire général démissionne alors et organise l'élection de son successeur par les adhérents. José Ramón Gómez Besteiro, président de la députation provinciale de Lugo, est élu le avec 77 % des voix, étant ratifié par 95 % des délégués au congrès extraordinaire.

Mis en examen une dizaine de fois, Gómez Besteiro annonce le qu'il ne postulera pas aux primaires pour désigner le prochain candidat à la présidence de la Junte. Il démissionne finalement une semaine plus tard, la direction fédérale du parti installant alors une direction provisoire sous l'autorité de la députée Pilar Cancela. Par la suite, le porte-parole parlementaire José Luis Méndez Romeu, l'ancien député autonomique Xoaquín Fernández Leiceaga et le militant de Vigo Gonzalo Caballero annoncent qu'ils sont pré-candidats aux primaires. Seul Méndez et Leiceaga parviennent à recueillir les parrainages nécessaires pour postuler, et lors du scrutin interne organisé le , Leiceaga s'impose par 55,7 % des voix, avec un taux de participation de 65 %[1].

Lors des élections au Parlement de Galice de 2024, le parti enregistre le pire résultat de son histoire avec un fort recul en perdant cinq points et cinq sièges. Des élections qui ont un écho national puisqu'il s'agit de la première élection autonomique à la suite des élections générales du 23 juillet 2023. Les résultats en Galice fragilisent le gouvernement espagnol en place et le président du gouvernement Pedro Sánchez.

Secrétaires généraux

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Titulaire Dates Fonction
Modesto Seara (es)[2]
(1 an, 8 mois et 16 jours)
José Luis Rodríguez Pardo (es)[3]
(1 an et 19 jours)
Francisco Vázquez[4]
(1 an, 10 mois et 10 jours)
Maire de La Corogne (1983-2006)
Antonio Rodríguez (gl)[5]
(2 ans, 6 mois et 24 jours)
Antolín Sánchez Presedo (es)[6],[7]
(9 ans et 15 jours)
Maire de Betanzos (1983-1985)
Conseiller aux Travaux publics (1987-1990)
Francisco Vázquez[8],[9]
Président de la direction provisoire (02-05/1994)

(4 ans, 8 mois et 5 jours)
Maire de La Corogne (1983-2006)
Emilio Pérez Touriño[10],[11]
(10 ans, 6 mois et 15 jours)
Président de la Junte de Galice (2005-2009)
Ricardo Varela[12]
Président de la direction provisoire

(1 mois et 23 jours)
Conseiller au Travail (2005-2009)
Pachi Vázquez[13]
(4 ans, 5 mois et 4 jours)
Maire d'O Carballiño (1995-2005)
Conseiller à l'Environnement (2005-2009)
José Ramón Gómez Besteiro[14],[15]
(2 ans, 5 mois et 18 jours)
Président de la députation de Lugo (2007-2015)
Délégué du gouvernement (03-06/2023)
Pilar Cancela[16]
Présidente de la direction provisoire

(1 an, 7 mois et 11 jours)
Secrétaire d'État à la Coopération (2021-2023)
Secrétaire d'État aux Migrations (depuis 2023)
Gonzalo Caballero (es)[17]
(4 ans, 1 mois et 9 jours)
Valentín González Formoso (es)[18]
(2 ans, 4 mois et 20 jours)
Maire d'As Pontes de García Rodríguez (depuis 2007)
Président de la députation de La Corogne (depuis 2015)
José Ramón Gómez Besteiro[19] Depuis le
(6 mois et 5 jours)
Président de la députation de Lugo (2007-2015)
Délégué du gouvernement (03-06/2023)

Résultats électoraux

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Parlement de Galice

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Année Chef de file Voix % # Sièges Gouvernement
1981 Francisco Vázquez 193 456 19,62 3e
16  /  71
Opposition
1985 Fernando González Laxe 361 946 28,86 ( ) 2e ( )
22  /  71
Opposition (1985-1987) ; González Laxe (1987-1989)
1989 Fernando González Laxe 433 256 32,81 ( ) 2e ( )
28  /  75
Opposition
1993 Antolín Sánchez Presedo (es) 346 831 23,89 ( ) 2e ( )
19  /  75
Opposition
1997 Abel Caballero 310 508 19,72 ( ) 3e ( )
13  /  75
Opposition
2001 Emilio Pérez Touriño 334 819 21,83 ( ) 3e ( )
17  /  75
Opposition
2005 Emilio Pérez Touriño 555 603 33,22 ( ) 2e ( )
25  /  75
Pérez Touriño
2009 Emilio Pérez Touriño 524 488 31,02 ( ) 2e ( )
25  /  75
Opposition
2012 Pachi Vázquez 297 584 20,61 ( ) 2e ( )
18  /  75
Opposition
2016 Xoaquín Fernández Leiceaga (es) 256 381 17,87 ( ) 3e ( )
14  /  75
Opposition
2020 Gonzalo Caballero (es) 253 750 19,39 ( ) 3e ( )
14  /  75
Opposition
2024 José Ramón Gómez Besteiro 211 361 14,07 ( ) 3e ( )
9  /  75
Opposition

Cortes Generales

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Notes et références

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  1. (es) « Leiceaga será el candidato del PSdeG tras ganar las primarias por más de 700 votos », La Voz de Galicia, le .
  2. (es) « La línea socialdemócrata triunfa en el PSOE gallego », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Hacia una solución de compromiso entre "felipistas" y "sector crítico" », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Los socialistas gallegos mantienen su negativa al Estatuto », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « El socialdemócrata Antonio Rodríguez, nuevo secretario general del PSOE de Galicia », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Fernando Jauregui, « La nueva ejecutiva de los socialistas gallegos, elegida con apenas el 30% de los votos de los delegados », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Xosé Hermida, « Sánchez Presedo dimite para intentar zanjar la crisis del PSOE gallego », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Angel Collado, « Vázquez advierte del peligro que corre el PSOE de convertirse en 17 partidos », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Vazquez se impone a los renovadores gallegos pese o ir a la mediacion de Ciscar », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Pérez Touriño, elegido nuevo líder del PSdeG », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) « Touriño dimite como secretario general del PSdeG tras el regreso del PP a la Xunta », El Correo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « El PSdeG destaca su «fortaleza» al crear una gestora a días de la derrota », Diario de León,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « Pachi Vázquez toma las riendas del PSdeG llamando a «abrir as portas» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) « Besteiro, refrendado como líder del PSdG con el 95% de los votos », El Comercio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Juanma Romero et Pablo López, « Besteiro deja también el liderazgo del PSOE gallego tras la imputación de diez delitos », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « La gestora del PSdeG se da diez días para fechar las primarias a la Xunta », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) Domingos Sampedro, « Gonzalo Caballero toma las riendas del PSdeG tras proclamar que «todos somos necesarios» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) Agence EFE, « Valentín González Formoso asume el mando del PSdeG con el reto de recuperar la Xunta », Diario de Ferrol,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) « Besteiro toma las riendas del PSdeG con el futuro en el aire de Sánchez, su gran valedor », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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