Parti de l'unité et du rassemblement
Le Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR) est un parti politique sénégalais.
Parti de l'Unité et du Rassemblement | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Cheikh Mouhamadou Moustapha Sy |
Fondation | |
Siège | 6207 Liberté VI, Dakar, Sénégal |
Positionnement | Droite à extrême-droite |
Idéologie | Islamisme |
Couleurs | Vert et blanc |
Site web | https://parti-pur.com/ |
Représentation | |
Députés | 0 / 165 |
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Histoire
modifierCréation
modifierIl est fondé le par Serigne Moustapha Sy[1].
Congrès constitutif
modifierLors des élections législatives de 2017, le PUR obtient 3 sièges à l'Assemblée Nationale[2].
Le PUR participe à sa première élection présidentielle en 2019 avec comme candidat Issa Sall[3], Issa Sall s’était classé à la quatrième position derrière Ousmane Sonko 15,67%, Idrissa Seck 20,5%, et le président Macky Sall réélu avec 58,27%[4]. Il est lui-même membre de la tarikha Tidjane, ancien député et désigné par Serigne Moustapha Sy, guide spirituel du mouvement Moustarchidines[5].
Lors des élections législatives de 2022, le PUR obtient plusieurs sièges à l'Assemblée nationale[4].
Polémiques
modifierLors de élection présidentielle de 2019, des violences opposent des partisans du PUR et ceux de la coalition au pouvoir (BBY) dans la région de Tambacounda se trouvant au sud est du pays. À l’origine de ces violences : une affaire d’affiches de campagne arrachées. Trois personnes finiront par perdre la vie lors de ces affrontements ; deux journalistes seront aussi blessés.
Selon plusieurs médias, les partisans du PUR sont soupçonnés d’être les auteurs de l’attaque mortelle. L'observateur de la chaîne France 24, Mamadou Kebe, indique d'ailleurs qu’ils étaient les seuls à avoir « des coupes-coupes [sic] ».
Le 12 février 2019, le procureur de la République a annoncé l’interpellation de 24 membres de la sécurité du cortège du PUR, indiquant que les gendarmes avaient découvert dans les véhicules « un pistolet factice, des armes blanches composées de machettes, un nombre important de poignards, des battes de base-ball, des bombes à gaz, des matraques, entres autres [sic] ».
Affaire Amy Ndiaye Gniby
modifierEn 2022, lors de travaux parlementaires, le député du PUR membre de la coalition Yewwi Askan Wi, Massata Samb a quitté la tribune et s'est dirigé vers Amy Ndiaye Gniby, de la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir, pour lui asséner une gifle. Son collègue de parti Mamadou Niang portera un coup de pied au niveau du ventre de la députée qui se révélera être enceinte par la suite[7]. Après une reprise de la session, la députée fait un malaise et est évacuée de l’hémicycle. Ce qui n’empêchera pas des cadres de la coalition Yewwi Askan de rester solidaires de leurs deux collègues. Le député-maire de la ville de Dakar, Barthélemy Dias déclare douter de la grossesse d'une femme mêlée à une affaire de corruption[8].
Massata Samb et Mamadou Niang sont jugés pour coups et blessures[9].
Les deux députés en questions reprochaient à leur collègue d’avoir manqué de respect à leur guide spirituel Moustapha Sy, fondateur du PUR et guide religieux tidjane. Ils sont condamnés à six mois de prison ferme[10].
Notes et références
modifier- ↑ « LE PRESIDENT - Parti PUR », (consulté le )
- ↑ « LE PRESIDENT - Parti PUR », (consulté le )
- ↑ « [PORTRAIT 2/5] Présidentielle au Sénégal : Issa Sall, le conservateur », sur RFI, (consulté le )
- « LE PUR, UNE PERCÉE SIGNIFICATIVE DANS LA SCÈNE POLITIQUE », sur SenePlus, (consulté le )
- ↑ « Dix choses à savoir sur Issa Sall, candidat à la présidentielle au Sénégal – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- ↑ « Campagne présidentielle au Sénégal : affrontements meurtriers à Tambacounda », sur Les Observateurs - France 24, (consulté le )
- ↑ « Sénégal: deux députés en garde à vue après les violences dans l'hémicycle », sur RFI, (consulté le )
- ↑ Dakaractu, « Assemblée nationale : Barthélémy Dias doute de la grossesse de Amy Ndiaye Gniby », sur DAKARACTU.COM (consulté le )
- ↑ « Au Sénégal, les deux députés ayant frappé une collègue en pleine session parlementaire ont été écroués », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Après une bagarre à l’Assemblée, deux députés sénégalais incarcérés », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Ed Van Hoven, « The Nation Turbaned? The Construction of Nationalist Muslim Identities in Senegal », Journal of Religion in Africa, vol. 30, fasc. 2, , p. 225-248
Liens externes
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