Péninsule de Port-au-Port

péninsule canadienne

La péninsule de Port-au-Port est une péninsule située dans l'Ouest de l'île de Terre-Neuve dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador au Canada. Elle est bordée par le golfe du Saint-Laurent et la baie de Port-au-Port. La péninsule de Port-au-Port demeure un des principaux lieux où vivent les Franco-Terreneuviens.

Carte de la Péninsule de Port-au-Port.

Présentation

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La péninsule est reliée à l'île de Terre-Neuve par un isthme qui ferme la baie de Port-au-Port au niveau de La Coupée et de la localité de Port-au-Port. La péninsule est reliée au reste de l'île de Terre-Neuve par la route 460.

La péninsule compte plusieurs villages anglophones ainsi que la principale communauté acadienne et francophone de la province[1]. C'est en fait le berceau de la francophonie sur l'île de Terre-Neuve, le seul endroit où la population francophone terre-neuvienne est de descendance acadienne ou française depuis plusieurs générations[2]. La communauté acadienne est principalement répartie dans quelques villages de la péninsule de Port-au-Port, notamment Port-au-Port, Cap-Saint-Georges, la Grand'Terre, Grand Jardin, Petit Jardin, Grau, L'Anse-aux-Canards-Maisons-d'Hiver.

La péninsule est considérée comme le seul district bilingue de l’île de Terre-Neuve depuis 1971[3].

Peuplement de pêcheurs français

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L'établissement des francophones sur la Côte Ouest de Terre-Neuve remonte aux premières décennies du XIXe siècle. La péninsule de Port au Port faisait partie de la « Côte française », ouverte exclusivement aux pêcheurs saisonniers, fréquemment originaires de Saint-Malo. Leur établissement permanent était interdit, au risque d'une expulsion. En 1904, la France abandonne ses droits sur Terre-Neuve. Les pêcheurs restés sur place formèrent alors les communautés de l'Anse-à-Canards, de Maison d'Hiver, de la Grand'Terre et de Cap-Saint-Georges[4].

Peuplement des Acadiens

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Entre 1820 et 1850, une vague d'immigration acadienne venue du Cap-Breton et des îles de la Madeleine, s'installa d'abord dans la Vallée de Codroy, puis dans la Baie Saint-Georges et enfin sur la péninsule où elle fit souche grâce aux pêcheurs français qui y étaient établis[5].

Notes et références

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