Comité spécial de Transcaucasie

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Le Comité spécial de Transcaucasie (en russe Особый Закавказский Комитет) ou Ozakom (en russe ОЗАКОМ) est un comité établi le en Transcaucasie par le gouvernement provisoire qui dirige la Russie après la révolution de Février[1]. Il succède à la vice-royauté du Caucase[2]. Le Comité est le plus haut organe civil de la région et des territoires ottomans occupés (vilayets orientaux), et est composé d'un Russe, de deux Géorgiens, d'un Arménien et d'un Azéri ; ce déséquilibre dans la composition mécontente les Arméniens[1].

Comité spécial de Transcausie

1917–1918

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le projet de modification des frontières des provinces et des districts de la région transcaucasienne a été proposé au ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire lors de la réunion tenue les 14 et 15 octobre 1917 au Comité spécial transcaucasien (OZAKOM) sur la mise en œuvre de la réforme du zemstvo et la redistribution des limites administratives des provinces et des districts de Transcaucasie, ainsi que par le décret du Commissariat transcaucasien du 16 décembre 1917 «Sur l'introduction des zemstvos en Transcaucasie».

Installé à Tiflis, l'Ozakom a pour programme d'étendre les libertés en Transcaucasie, mais il est doté de peu de moyens, tiraillé entre les nationalités locales et attaqué par les bolcheviks[3].

Il ne survit pas à la chute du gouvernement provisoire à la révolution d'Octobre et fait place à un Haut commissariat à la Transcaucasie et à une Assemblée transcaucasienne[4].

Celle-ci mène à terme à l'établissement de la république fédérative démocratique de Transcaucasie.

Membres

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L'Ozakom est composé des cinq membres suivants[1] :

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c Anahide Ter-Minassian, 1918-1920 — La République d'Arménie, éditions Complexe, Bruxelles, 1989 (réimpr. 2006) (ISBN 2-8048-0092-X), p. 17.
  2. Antoine Constant, L'Azerbaïdjan, Karthala, Paris, 2002 (ISBN 2-84586-144-3), p. 246.
  3. Anahide Ter-Minassian, op. cit., p. 18.
  4. Anahide Ter-Minassian, op. cit., p. 37.