Osella d'or
L'Osella d'or (Osella d'oro) est l'un des prix les plus anciens et les plus prestigieux décernés à la Mostra de Venise.
Osella d'or | |
Description | Contributions créatives et techniques exceptionnelles |
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Organisateur | Mostra de Venise |
Pays | Italie |
Date de création | 1987 |
Dernier récipiendaire | Après mai et Mon père va me tuer (2012) |
Site officiel | labiennale.org/cinema |
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Nommée d'après l'osella historique, une médaille commémorative remise par les doges de Venise à des personnalités éminentes de la République vénitienne, l'Osella d'or récompense les réalisations exceptionnelles dans le cinéma, englobant un large éventail de contributions créatives et techniques.
Introduite en 1987 par le comité d'organisation du festival, elle a été attribuée de manière irrégulière jusqu'en 2012. Les derniers lauréats sont Olivier Assayas et Daniele Ciprì pour leurs travaux respectifs sur Après mai et Mon père va me tuer.
Historique
modifierL'Osella d'or a été créée en 1987 lors de la 44e édition du festival international du film de Venise et a été décernée pendant plus de deux décennies, devenant ainsi l'un des prix les plus emblématiques du festival. Depuis sa création, elle a récompensé l'excellence dans divers domaines cinématographiques, tels que la réalisation, le scénario, la direction de la photographie, les décors, les costumes, la musique et le montage. Ce prix s'inspire de la tradition de l'osella, qui remonte au XVe siècle dans la République vénitienne, où le Doge distribuait des médaillons en argent aux membres du Maggior Consiglio et à d'autres citoyens éminents. Chaque médaillon arborait des gravures uniques, souvent représentant le Doge ou des scènes de la vie vénitienne, symbolisant la place respectée du récipiendaire dans la ville[1].
Au fil des décennies, le jury officiel du festival a sélectionné les récipiendaires de l'Osella d'or en fonction des films en compétition officielle. Les premiers lauréats étaient Luciano Ricceri, Nana Cecchi, Sten Holmberg, David Mamet et Richard Robbins pour leur travail respectif dans Les Lunettes d'or, Hip hip hurra!, Engrenages et Maurice. De 1999 à 2003, aucune Osella d'or n'a été décernée, bien que des prix de scénario aient été attribués à Les Cent Pas (2000) et Y tu mamá también (2001), tandis que des prix techniques ont été remis à Loin du paradis (2002) et Buongiorno, notte (2003). Elle a été réintroduite en 2004 avec une Osella d'or spéciale décernée à Studio Ghibli pour Le Château ambulant, marquant ainsi la seule occasion où le prix a été attribué à un studio de production. L'Osella d'or a été attribuée pour la dernière fois en 2012. À partir de l'année suivante, un prix de scénario est remis sous la forme traditionnelle d'un lion en métal, distinct de l'osella[2].
Jusqu'en 2012, Sooni Taraporevala, Cuca Canals, Paz Alicia Garciadiego et Anne Fontaine étaient les seules femmes scénaristes à avoir remporté le prix pour leurs œuvres respectives sur Mississippi Masala, La Lune et le Téton, Nettoyage à sec et Carmin profond. De plus, Nana Cecchi, Dominique Auvray, Mónica Chirinos, Marisa Pecanins et Sylvie Olivé ont été honorées pour leurs contributions techniques exceptionnelles, spécifiquement dans Les Lunettes d'or, S'en fout la mort, Carmin profond et Mr. Nobody. Carmin profond se distingue comme le seul film à avoir reçu trois prix, tandis que Les Lunettes d'or est l'autre film à avoir remporté plusieurs fois, avec deux prix à son actif.
Trois couleurs : Bleu et Lust, Caution sont les uniques films à avoir également reçu le prix principal du festival, le Lion d'or.
Palmarès
modifierNotes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Golden Osella » (voir la liste des auteurs).
Note
modifier- ✶ indique travail de réalisation
- ✧ indique travail de scénario
- ‡ indique travail de cinématographie
- § indique travail de direction artistique
- ∞ indique travail de conception de costumes
- ※ indique travail de bande originale
- ⁂ indique travail de montage
Références
modifier- (it) Tiziana Agostini, « La storia di Venezia nell'iconografia delle sue preziose Oselle », sur Athesis, (consulté le )
- (it) « Festival di Venezia, soppresso l'Osella », sur Cinematografo, (consulté le )
- « House of Games », Venice Biennale (consulté le )
- « Hip, Hip, Hurra! », Venice Biennale (consulté le )
- « Gli occhiali d'oro », Venice Biennale (consulté le )
- « Maurice », Venice Biennale (consulté le )
- « Burning Secret », Venice Biennale (consulté le )
- « Un señor muy viejo con unas alas enormes », Venice Biennale (consulté le )
- « Černyj monach », Venice Biennale (consulté le )
- « Australia », Venice Biennale (consulté le )
- « I Want to Go Home », Venice Biennale (consulté le )
- « Edinstvenijat svidetel », Venice Biennale (consulté le )
- « Ragazzi fuori », Venice Biennale (consulté le )
- « S'en fout la mort », Venice Biennale (consulté le )
- « Allemagne neuf zéro », Venice Biennale (consulté le )
- « Cerro Torre: Schrei aus Stein », Venice Biennale (consulté le )
- « Mississippi Masala », Venice Biennale (consulté le )
- « Un, deux, trois, soleil », Venice Biennale (consulté le )
- « Trois couleurs: Bleu », Venice Biennale (consulté le )
- « Dung che sai duk », Venice Biennale (consulté le )
- « Lamerica », Venice Biennale (consulté le )
- « La teta y la luna », Venice Biennale (consulté le )
- « In the Bleak Midwinter », Venice Biennale (consulté le )
- « Det, yani dokhtar », Venice Biennale (consulté le )
- « Maboroshi no hikari », Venice Biennale (consulté le )
- « Profundo carmesi », Venice Biennale (consulté le )
- « Chinese Box », Venice Biennale (consulté le )
- « Ossos », Venice Biennale (consulté le )
- « Nettoyage à sec », Venice Biennale (consulté le )
- « L'albero delle pere », Venice Biennale (consulté le )
- « Conte d'automne », Venice Biennale (consulté le )
- « La nube », Venice Biennale (consulté le )
- « Hauru no ugoku shiro », Venice Biennale (consulté le )
- « Les Amants réguliers », Venice Biennale (consulté le )
- « Good Night, and Good Luck », Venice Biennale (consulté le )
- « Children of Men », Venice Biennale (consulté le )
- « The Queen », Venice Biennale (consulté le )
- « It's a Free World... », Venice Biennale (consulté le )
- « Se, jie », Venice Biennale (consulté le )
- « Bumazhnyy soldat », Venice Biennale (consulté le )
- « Teza », Venice Biennale (consulté le )
- « Life During Wartime », Venice Biennale (consulté le )
- « Mr. Nobody », Venice Biennale (consulté le )
- « Balada triste de trompeta », Venice Biennale (consulté le )
- « Ovsyanki », Venice Biennale (consulté le )
- « Alpeis », Venice Biennale (consulté le )
- « Wuthering Heights », Venice Biennale (consulté le )
- « Après mai », Venice Biennale (consulté le )
- « È stato il figlio », Venice Biennale (consulté le )