Osborne 1
L'Osborne 1 est un des premiers ordinateurs portables commercialisé, sorti le et conçu par Adam Osborne et Lee Felsenstein (en) de la firme américaine Osborne Computer Corporation (en).
Développeur |
Adam Osborne |
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Fabricant | |
Date de sortie | |
Date de retrait |
1983 |
Type | |
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Écran | Cathodique 5" monochrome - Résolution : 52 x 24 caractères |
Alimentation |
37 watts |
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Processeur | |
Carte graphique |
Logique TTL |
Mémoire |
64 ko |
Stockage |
Double lecteur de disquettes 5¼ pouces simple face (mise à niveau optionnelle) |
Système d'exploitation |
Dimensions |
Largeur : 52 cm Hauteur : 23 cm Profondeur : 33 cm |
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Masse |
10,7 kg |
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Description
modifierL'Osborne 1 pesait 10,7 kg, et utilisait le système d'exploitation CP/M version 2.2. Son processeur est un Z80 à 4 MHz et sa mémoire est de 64 ko[1]. Son principal défaut, relatif[2],[3], était son écran de 5 pouces et son (ses) lecteur(s)[4] de disquette simple face simple densité de 83 ko ; il disposait malgré tout, en standard, d'un port série et d'un accès au bus IEEE-488 permettant la connexion parallèle (imprimante).
Son encombrement avait été spécialement étudié par son concepteur pour aller sous le siège du passager dans l'avion et non dans la soute à bagages[5], le clavier étanche verrouillant et protégeant toute la connectique, l'écran et les lecteurs (seule la prise secteur demeurait accessible de l'autre côté, le fond de l'appareil se trouvant au-dessus, la machine posée debout fermée).
De plus, en vertu des standards américains, il marchait quelle que soit la tension du secteur entre 120 et 240 volts, en 50 ou 60 Hz, sans changement du câble d'alimentation, car il ne possédait pas (sans ajout d'un accessoire) de batterie interne le rendant réellement indépendant du secteur.
Ce fut un succès commercial avec plus de 10 000 exemplaires vendus 1 795 $ (soit 4 773 $ de 2016) pour chacun des premiers mois de sa commercialisation[6], un million de dollars américains ayant été engrangés pour le premier trimestre par la firme au et, en douze mois, 120 000 unités pour 73 millions de $ de chiffre d'affaires[7].
Sa grande force était le pack de logiciels (bundle) fourni avec la machine (soit la moitié du prix d'un ordinateur d'autres constructeurs aux fonctions similaires) :
- le traitement de texte WordStar ;
- le tableur SuperCalc (en) ;
- la gestion de base de données dBase-II ;
- … (d'autres suivant les pays) ;
- un ensemble de langages de programmation comprenant M-Basic (en), S-Basic, C-Basic.
Il a inspiré de nombreux modèles de portables parmi ses concurrents.
Son principal concurrent dans les années 1980 fut le Kaypro qui était équipé de lecteur de disquettes de 390 ko, d'un écran de 9 " et, certains modèles, d'un disque dur.
L'annonce prématurée de deux nouveaux modèles plus évolués a ralenti, voire stoppé, les achats du modèle 1 encore disponible et a abouti à la banqueroute de l'entreprise, attitude décrite comme « Effet Osborne ».
Notes et références
modifier- Article de oldcomputers.
- À l'époque on affichait seulement 52 caractères par ligne sur 24 lignes en scrollant horizontalement dans une page de 80 colonnes
- on pouvait brancher un écran supplémentaire en poste fixe, recopiant la vidéo entière des 80 colonnes.
- Si quatre emplacements existaient, seulement deux lecteurs y étaient réellement opérationnels, les deux autres logements servaient de rangement.
- voir la documentation commerciale.
- Leonard G. Grzanka, « Requiem for a Pioneer » in Portable Computer Magazine, janvier 1984.
- Article de www.lesnumeriques.com.
Bibliographie
modifier- Thom Hogan, Osborne 1 Technical Manual. Mike Iannamico (2F00153-01 ed.). Osborne Computer Corporation, 1982.
- Adam Osborne, John Dvorak (en), Hypergrowth: the rise and fall of Osborne Computer Corporation, Idthekkethan Pub. Co., 1984 (ISBN 0918347009)
Sources
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Osborne 1 » (voir la liste des auteurs).