Opoul-Périllos

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Opoul-Périllos (prononcer [ɔpul peʁijɔs] Écouter ; en catalan Òpol i Perellós, en occitan Òpol e Perilhons) est une commune française, située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune comprend le village catalan d'Opoul et le village occitan de Périllos qui est aujourd’hui dépeuplé. Opoul-Périllos est dans le massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées.

Opoul-Périllos
Òpol i Perellós
Òpol e Perilhons
Opoul-Périllos
Blason de Opoul-Périllos Òpol i Perellós Òpol e Perilhons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Patrick Sarda
2020-2026
Code postal 66600
Code commune 66127
Démographie
Population
municipale
1 202 hab. (2021 en évolution de +5,9 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 15″ nord, 2° 52′ 28″ est
Altitude 161 m
Min. 100 m
Max. 709 m
Superficie 50,53 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Agly
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Opoul-Périllos
Òpol i Perellós
Òpol e Perilhons
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Opoul-Périllos
Òpol i Perellós
Òpol e Perilhons
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Opoul-Périllos
Òpol i Perellós
Òpol e Perilhons
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Opoul-Périllos
Òpol i Perellós
Òpol e Perilhons

Exposée à un climat méditerranéen, la commune est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières »), un espace protégé (le « clos Marin ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Opoul-Périllos est une commune rurale qui compte 1 202 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Opoulencs ou Opoulenques.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Opoul-Périllos se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 11 km de Rivesaltes[2], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Salses-le-Château (5,5 km), Feuilla (7,5 km), Vingrau (8,1 km), Treilles (8,3 km), Fitou (9,0 km), Embres-et-Castelmaure (9,2 km), Saint-Jean-de-Barrou (10,1 km), Fraissé-des-Corbières (10,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Opoul-Périllos fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Leur originalité est surtout due à une grande variété de constitution géologique qui commande des contrastes de relief et de couleurs[4].

 
Le village d'Opoul au pied du château.
Communes limitrophes d’Opoul-Périllos[5]
Tuchan (Aude)
(par un quadripoint)
Embres-et-Castelmaure (Aude) Feuilla (Aude)
Vingrau   Fitou (Aude)
Salses-le-Château
 
Situation de la commune.

Géologie et relief

modifier
 
Opoul-Périllos sur une carte géologique des Pyrénées

La commune repose entièrement sur des formations jurassiques et crétacées. Ces formations ont été très plissées et faillées, notamment lors de l'orogenèse pyrénéenne, c'est-à-dire la période de formation des montagnes où la plaque tectonique ibérique, au sud, est entrée en collision avec la plaque européenne, au nord, créant ainsi la chaîne de montagnes des Pyrénées, il y a environ 70 à 30 millions d'années[6],[7].

 

Certaines de ces formations mésozoïques sont des marnes et des grès, mais la plupart sont des calcaires, et le paysage est donc principalement constitué de plateaux karstiques et d'escarpements et dépressions associés.

 
Vue vers le nord à travers le poljé karstique d'Opoul. Les abords du village d'Opoul sont sur la gauche.

Le terrain de la commune s'élève d'une altitude d'environ 150 mètres, dans une légère dépression juste au sud d'Opoul, à 709 mètres au Montolier de Perellos[8], le point le plus élevé d'une crête le long de la frontière nord de la commune. Ce sommet, sur lequel est implanté un radar météorologique[9], est visible depuis toute la plaine du Roussillon.

 
L'Aven des Amandiers. Un ponor situé à environ un kilomètre au sud-est d'Opoul. Il est alimenté par l'Agouille du Barrant.

Les caractéristiques géologiques et topographiques de la commune d'intérêt particulier comprennent les éléments suivants :

Le grand poljé d'Opoul. Au sud du village d'Opoul se trouve un grand poljé, orienté du nord-est au sud-ouest, conformément à l'orientation des structures géologiques dans cette zone. Le terrain presque plat de cette dépression est principalement recouvert de colluvions récentes (sable et cailloux emportés par les eaux depuis des terrains plus élevés) et de sols rougeâtres, formés par la dissolution du calcaire sous-jacent[10],[11].

 
Le plateau karstique de Périllos, en regardant vers le nord depuis la butte sur laquelle se trouve le château d'Opoul (altitude : 400 mètres). L'escarpement au loin s'élève jusqu'au sommet appelé Montolier de Perellos (709 mètres ; en haut, tout à droite).

L'escarpement au nord-ouest du poljé, derrière Opoul, monte d'une altitude d'environ 150 mètres à 400 mètres. Il suit le tracé d'une faille géologiquement relativement récente[12].

L'Aven des Amandiers. Il s'agit du ponor principal du poljé karstique d'Opoul[13]. L'eau qui s'écoule périodiquement sur la surface normalement sèche de dépressions calcaires comme ce poljé - par exemple, lors de très fortes pluies - descend dans des cavités comme ce ponor, et disparaît sous terre. Dans cette partie du massif des Corbières, l'eau finit par émerger à la magnifique Font Estramar, sur la rive occidentale de l'Étang Salses-Leucate.

 
"La Cauna", Périllos.

Le plateau de Périllos. Il s'agit d'un vaste plateau karstique sec qui s'étend au nord de l'escarpement derrière Opoul. Le hameau de Périllos est situé sur ce plateau. Zone de relief relativement modeste, mais entaillés par des vallées du bassin versant supérieur du Roboul, il se situe à une altitude d'environ 400 mètres. Ce plateau est délimité au nord par un escarpement qui s'élève fortement jusqu'à la crête de Montolier de Perellos et qui suit le tracé d'une faille de chevauchement de l'orogenèse pyrénéenne qui sépare des formations jurassiques (au nord) et crétacées[12].

 
La butte du château d'Opoul. La marne affleure au niveau de la pente herbeuse sous le château.

Les grottes. Une énorme grotte calcaire appelée La Cauna est située à un peu plus d'un kilomètre au nord-est du hameau de Périllos, au pied de l'escarpement du Montolier de Perellos. Cette grotte possède des stalagmites pouvant atteindre dix mètres de haut[14]. Deux autres grottes impressionnantes - Cauna Roja et Cauna Negra - sont situées dans l'escarpement occidental de la butte du château d'Opoul[15].

La butte du château d'Opoul. Les vestiges du château d'Opoul sont situés sur une butte isolée sur le bord sud du plateau de Périllos, juste au-dessus du village d'Opoul. Cette colline se trouve sur un "synclinal perché", avec des calcaires crétacés plus élevés, de couleur plus foncée, séparés des calcaires en-dessous plus anciens, de couleur plus claire, par une couche de marne[16]. L'altération et l'érosion pendant des millions d'années de la marne, moins résistante, ont isolé la colline et sapé le calcaire dur, créant ainsi les impressionnantes falaises de la butte qui dominent maintenant le paysage environnant.

Le synclinal de Mas Farines. Dans le secteur sud-ouest de la commune, autour de Mas Farines, il existe un synclinal où alternent sur des distances relativement courtes des affleurements de calcaires et de marnes. Bien que l'altitude de cette zone ne dépasse pas 300 mètres, l'érosion différentielle a donné lieu à une topographie complexe de crêtes, de bassins et de vallées qui contraste avec les paysages plus uniformes des plateaux karstiques de cette région[17].

De plus, les affleurements de marne de ce secteur sont plus étendus qu'ailleurs dans la commune. La plupart des terres cultivées et boisées de la commune se trouvent donc dans ce secteur, et sur les sols rouges du poljé d'Opoul (comme on peut le voir sur une photographie aérienne de la commune)[18].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[19].

Hydrographie

modifier

La commune est située dans le bassin versant de l'Agly et possède quelques ruisseaux de taille plus ou moins importante mais négligeables par rapport à leur débit très faible d'autant plus qu'en période sèche, ceux-ci sont à l'étiage voire secs.

La commune d'Opoul possède 6 zones ZNIEFF sur son territoire :

- La Znieff "Garrigues du Planal del Sorbier". Elle englobe plusieurs monts et plateaux autour du Planal del Sorbier, au-dessus du village d'Opoul-Périllos. Le territoire défini occupe une superficie de plus de 1400 hectares pour une altitude comprise entre 130 et 410 mètres[20].

- La ZNIEFF « Massif du Montoulié de Périllou » est située à cheval sur les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Elle est également partiellement incluse dans le territoire du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée. Elle englobe le massif du Montoulié de Périllou, à la limite entre la partie orientale des Corbières et la plaine littorale. Le territoire défini occupe une superficie d'environ 3280 hectares à l'ouest de l'étang de Leucate, et s'étage entre 150 et 710 mètres.

- La ZNIEFF « Plaine viticole et mare d'Opoul » est située au nord-est du département des Pyrénées-Orientales, et à l'est du village d'Opoul-Périllos. Elle est constituée d'environ 240 hectares de plaine viticole dans lesquels est incluse une vaste mare permanente. L'altitude varie entre 150 et 190 mètres.

- La ZNIEFF « Font de Génégals et mares de la Galère » est située au nord-est du département des Pyrénées-Orientales, au pied de la Serra, à l'ouest de la ville d'Opoul-Périllos. Elle englobe un linéaire de cours d'eau temporaires de presque 1 kilomètre au niveau de la source de Font de Génégals. Elle occupe une superficie de 4 hectares pour une altitude variant peu, entre 200 et 240 mètres.

- La ZNIEFF « Garrigues de Fitou et de Salses-le-Château » est située en bordure du littoral à cheval sur les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Elle englobe une vaste zone de collines et de petits plateaux au nord du village de Salses-leChâteau et autour de celui de Fitou. Le territoire défini occupe une superficie d'environ 5470 hectares pour une altitude comprise entre 15 et 320 mètres.

La partie audoise est comprise dans le périmètre du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

- La ZNIEFF "Corbières Orientales" d'une superficie de 30262 ha.

Le village est traversé par la départementale D5 qui relie le village des entreprises du Roussillon à Feuilla ainsi que par la D9 qui relie Fitou au Pas de l'Échelle.

Sentiers de randonnées

modifier

La commune d'Opoul-Périllos possède plusieurs sentiers de randonnée[réf. nécessaire] :

  • un sentier balisé relie le château d'Opoul-Périllos aux ruines de Périllos pour une distance de 5 km A/R ;
  • un autre itinéraire non balisé mais se déroulant intégralement sur une piste permet d'accéder au Montoulie de Perillou, point culminant de la commune pour une distance de 12 km A/R.

Transports

modifier

Le village d'Opoul est desservi quotidiennement par la ligne 19 du réseau Sankéo à raison de 8 A/R par jour qui le relie au centre-ville de Perpignan en une heure[21].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fitou à 9 km à vol d'oiseau[24], est de 17,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 558,8 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Espaces protégés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[28],[29].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « clos Marin », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 9,7 ha[30].

Réseau Natura 2000

modifier
 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[32], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[33].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[34] :

  • le « Font de Génégals et mares de la Galère » (4 ha), couvrant 2 communes du département[35] ;
  • les « garrigues de Fitou et de Salses-le-château » (5 457 ha), couvrant 5 communes dont trois dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[36] ;
  • les « garrigues du Planal del Sorbier » (1 402 ha)[37] ;
  • le « massif du Montoulié de Périllou » (3 271 ha), couvrant 6 communes dont cinq dans l'Aude et une dans les Pyrénées-Orientales[38] ;
  • la « plaine viticole et mare d'Opoul » (238 ha)[39] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[34] : les « Corbières orientales » (30 263 ha), couvrant 19 communes dont 12 dans l'Aude et sept dans les Pyrénées-Orientales[40].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Opoul-Périllos est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (79,5 %), cultures permanentes (13,2 %), forêts (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones urbanisées (1,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune d'Opoul-Périllos est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[42],[43].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[44].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[45]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[46]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[47].

Risques technologiques

modifier

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[48].

Toponymie

modifier

Le toponyme Opoul-Périllos

modifier

En catalan, le nom de la commune est Òpol i Perellós[49]. En occitan on l’appelle Òpol e Perilhons.

Le village d’Opoul est de langue catalane. Périllos est de langue occitane.

Le toponyme Opoul

modifier

Le nom d'Opoul vient probablement du latin oppidum[50],[51], mot qui désignait une place forte ou une ville fortifiée[52]. Le lieu est mentionné à travers les époques sous les noms de Oped (1100), Opidum (1149), Opet (1149), Opou (1323) et Òpol (1346)[50]. Lluís Basseda signale également la forme Opido aux XIIIe et XVe siècles[51]. L'apparition de la lettre l pourrait être survenue, selon Lluís Baseda, via une forme intermédiaire Opedol construite avec un suffixe diminutif -eolu, non attestée par les textes anciens[51], Jacques Astor propose Oppulum[53]. Pour Ernest Nègre, elle serait due à l'attraction paronymique d'un mot catalan. Il propose còdol, « caillou »[52]. Une autre hypothèse proposée par Basseda est que le « d » final de Oped serait devenu une semi-voyelle « u » (Opeu, accentué sur le u). Le « e » non accentué est devenu « o » (Opou prononcé comme un Opow) puis le « w », par mutation consonantique, est devenu « l »[51].

Ce nom désignait le château, qui aurait été construit sur l'emplacement d'un ancien oppidum. Le village s'appelait Salvaterra avant de prendre le nom du château[51].

Le toponyme Périllos

modifier

En ce qui concerne le hameau de Périllos: en occitan, Perilhons est la dissimilation d'une forme plus ancienne pereirons, qui est un diminutif de peirièrs « les pierriers, les amas de pierres »; le nom de Périllos/Perilhons signifie donc « les petits amas de pierres »[54].

Histoire

modifier

Des monnaies anciennes découvertes à Opoul prouvent la fréquentation du site dès l'Antiquité[55].

Des historiens (Bernard Alart, Pierre Ponsich) ont émis l'hypothèse que l'oppidum ibère Sordonia mentionné par Pomponius Mela au Ier siècle, ou celui du même nom, wisigothique (Julien de Tolède, VIIe siècle), se trouvait au lieu-dit Salvaterra, mais des fouilles menées sur place en 2001 n'ont pas permis de retrouver de restes de ces deux époques. Les quelques vestiges romains (probablement du Haut-Empire) semble attester d'un simple poste d'observation[51],[56].

Périllos, située à une dizaine de kilomètres plus haut dans la montagne, est pratiquement désertée depuis la Seconde Guerre mondiale en raison de son isolement (pas de raccordement aux réseaux d'électricité et d'eau courante).

Périllos est rattachée à Opoul par arrêté préfectoral du pour former la nouvelle commune d'Opoul-Perillos[57].

Politique et administration

modifier

Administration municipale

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs d'Opoul[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1795 Joseph Castany    
1795 1798 Jérôme Fabre    
1798 1800 Joseph Pujol    
1800 1821 Jérôme Fabre    
1821 1830 Guillaume Ferrand    
1830 1837 Pierre Castany    
1837 1840 Joseph Raynal    
1840 1846 Joseph Joué    
1846 1848 Jérôme Fabre    
1848 1849 François Sisqué-Joué    
1849 1851 Pierre Castany    
1851 1865 Laurent Calmon    
1865 1875 Casimir Ferrand    
1875 1876 Antonin Lalanne    
1876 1877 Bonnaventure Joué    
1877 1879 Antonin Lalanne    
1879 1880 Pierre Ey    
1880 1888 Jérôme Fabre    
1888 1903 Jean Castany    
1903 1915 Nicolas Estirach    
1915 1919 Janvier Fabre   Adjoint remplace le maire décédé le 30 juin 1915
1919 1924 Jacques Ferrand    
1924 1929 Guillaume Castany-Riu    
1929 1965 Pierre Estirac    
1965 1966 Jules Carrère    
1966 1977 Claude Bouchet    
1977 1983 Émile Sourious    
1983 1989 Robert Coq    
1989 2006 Jean-François Carrère[58]    
2006 2008 Freddy Deschaux-Beaume PS Ancien député de l'Eure[59]
mars 2008 février 2020 Jean-François Carrère[60],[61]   Décédé en cours de mandat[62]
2020 En cours Patrick Sarda DVG Viticulteur
Liste des maires successifs de Périllos[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1795 François Sarda    
1795 1797 Jean Pufol    

Population et société

modifier

Démographie ancienne

modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1515 1643 1709 1720 1730
35 f41 f35 f29 f3 f32 f76 f90 f99 f
1755 1767 1774 1789 1790 - - - -
133 f393 H99 f109 f500 H----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

Démographie contemporaine

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].

En 2021, la commune comptait 1 202 habitants[Note 6], en évolution de +5,9 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
599513499521659701763789840
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8508701 0321 0291 1221 1411 157945885
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
850785788725702719660570557
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
548527482552585595726733932
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1351 1891 202------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : À partir de 1975, la population de Périllos est officiellement comptée avec celle d'Opoul. Toutefois, les derniers habitants de Périllos auraient quitté la commune dans les années 1970[67].

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[68] 1975[68] 1982[68] 1990[68] 1999[68] 2006[69] 2009[70] 2013[71]
Rang de la commune dans le département 90 85 90 91 93 90 86 85
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

modifier

École primaire se situant au cœur du village. Elle dépend de l'académie de Montpellier. Celle-ci accueille 102 élèves, ce chiffre est amené à augmenter au cours des années par l'attraction grandissante pour le village d'Opoul. L'école est composée d'une salle de motricité, d'une cantine, d'une cour extérieure et de 3-4 salles de cours.

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Fête patronale et communale : 10 au [72].
  • Fête du romarin : mars
  • Fête de l'eau :
  • Fête de la musique :
  • Feu de la St Jean :
Fête du romarin

Cette fête arrive le premier jour de printemps et met le romarin à l'honneur depuis 18 ans[Quand ?]. Opoul met en place un marché de produits locaux[73] Un vide-grenier se mêle au marché en général. Des animaux sont en exposition dans la salle des fêtes avec également des pierres de la région tel que le quartz[74]. Un repas est organisé par la mairie d'Opoul, pour permettre aux anciennes et nouvelles familles du village de se rencontrer.

Fête de l'eau

Le village a pendant longtemps souffert du manque d'accès à l'eau, obligeant les habitants à se fournir en eau dans les villages aux alentours tels que Rivesaltes. Ainsi, un forage de 301m de profondeur a été réalisé en 1997 dans le Karst des Corbières orientales[75]. Le est remplie la première bouteille d'eau d'Opoul, signée par Jean-Francois Carrère. Depuis ce jour-là, une fête de l'eau est organisée chaque année dans le village[76].

Feux de la Saint-Jean

Les Feux de la Saint-Jean sont une tradition catalane avec pour symbole la flamme du Canigou. Quand la flamme du Canigou s'illumine dans la soirée du , tous les villages allument alors leur feu[77]. Cela est le cas d'Opoul où par l'absence de la visibilité du Canigou, le signal est une flamme allumée sur le château d'Opoul. Les enfants de l'école d'Opoul vont chercher cette flamme pour la descendre à l'air de jeux de Vespeille. Durant la descente des flambeaux, les habitants dansent la sardane[78].

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 475 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 174 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 270 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 9,7 % 12,7 % 11,5 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 726 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (70,4 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 129 en 2013 et 98 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 515, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,4 %[I 11].

Sur ces 515 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 92 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

65 établissements[Note 9] sont implantés à Opoul-Périllos au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 65
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 4,6 % (8,7 %)
Construction 18 27,7 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 33,8 % (30,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,5 % (3 %)
Activités immobilières 2 3,1 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 7,7 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 13,8 % (13,9 %)
Autres activités de services 5 7,7 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 65 entreprises implantées à Opoul-Périllos), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

modifier

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[79] :

  • Cosy Fit, entretien corporel (531 k€)
  • Bobo Freres SARL, activités de soutien aux cultures (117 k€)
  • Les Carreleurs D'occitanie, travaux de revêtement des sols et des murs (114 k€)

Agriculture

modifier

La commune est dans les « Corbières du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales[80]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 88 64 39 28
SAU[Note 12] (ha) 705 647 412 316

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 88 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 64 en 2000 puis à 39 en 2010[82] et enfin à 28 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[83],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 705 ha en 1988 à 316 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 11 ha[82].

Culture locale et patrimoine

modifier

Monument et lieux touristiques

modifier

Patrimoine environnemental

modifier

Le genévrier cade d'Opoul-Périllos, plus que millénaire est labellisé arbre remarquable de France par l'association A.R.B.R.E.S. en juin 2005[84].

Héraldique

modifier
Opoul
  Blason
D'azur à la silhouette du château du lieu d'argent, haussée et mouvant des flancs et de la pointe de l'écu chargée d'un gril en perspective de sable surmonté de quatre flammes ondoyantes d'or remplies de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Périllos

modifier
Périllos
  Blason
D'or à trois poires de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

[85]

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
  • Ph. Torreilles, « Opoul au XVIIe siècle », Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, t. 1, no 45,‎

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[81].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Opoul-Périllos » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Opoul-Périllos » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Opoul-Périllos » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Opoul-Périllos » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Opoul-Périllos et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Opoul-Périllos et Rivesaltes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Opoul-Périllos », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 196-197.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8.
  7. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Leucate (1079) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1982; et Notice explicative de la feuille Tuchan (1078) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1997; consultées le 31 juillet 2022.
  8. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  9. « Radar météorologique à Opoul-Périllos », sur genome-patrimoine-architecture.fr (consulté le ).
  10. Noble J-L, Les Corbières d'Opoul et Périllos ("Noble J-L"), www.lenoblejeanlouis.fr.
  11. Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard. Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees, 2022 ("GeoGuide"), pages 251-252. Springer International Publishing. Édition du Kindle.
  12. a et b Aunay B, Le Strat P, 2002, Introduction à la géologie du karst des Corbières, Rap. BRGM/RP-22 ("karst des Corbières"), Fig. 18, page 43.
  13. "Geoguide", Fig. 6.15, page 252.
  14. "Geoguide", Fig. 6.16, page 254.
  15. Dimanche balade - le château d'Opoul, L'Indépendant (Perpignan), 16 janvier 2022.
  16. "Noble J-L", Arrêt numéro 4.
  17. "Geoguide", page 253.
  18. « Photo aérienne » sur Géoportail.
  19. « Plan séisme » (consulté le ).
  20. « garrigues du planal del sorbier », sur inpn.mnhn.fr, (consulté le ).
  21. « depliant horaire », sur sankeo, (consulté le ).
  22. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  24. « Orthodromie entre Opoul-Périllos et Fitou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  25. « Station Météo-France « Fitou » (commune de Fitou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  26. « Station Météo-France « Fitou » (commune de Fitou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  28. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  29. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  32. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Opoul-Périllos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Opoul-Périllos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF le « Font de Génégals et mares de la Galère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « ZNIEFF les « garrigues de Fitou et de Salses-le-château » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « ZNIEFF les « garrigues du Planal del Sorbier » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  38. « ZNIEFF le « massif du Montoulié de Périllou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  39. « ZNIEFF la « plaine viticole et mare d'Opoul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  40. « ZNIEFF les « Corbières orientales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  43. « Les risques près de chez moi - commune d'Opoul-Périllos », sur Géorisques (consulté le ).
  44. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  46. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  47. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Opoul-Périllos », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque industriel.
  49. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  50. a et b Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  51. a b c d e et f Basseda 1990, p. 553, 554.
  52. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 6039..
  53. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du midi de la France, éditions du Beffroi, 2002, p. 556, rubrique « OPPÈDE ».
  54. (ca) Joan COROMINES, Onomasticon Cataloniae, VI, Barcelone, Curial, 1989-1997 (lire en ligne  ), p. 202
  55. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 1, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 1-573 p. (ISBN 2904610014).
  56. Jérôme Kotarba, Georges Castellvi et Florent Mazière, Carte archéologique de la Gaule 66 : Les Pyrénées-Orientales, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 712 p. (ISBN 978-2-87754-200-5),p. 422.
  57. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  58. J.-F. Carrère a parrainé la candidature de Jean Saint-Josse à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
  59. Fiche de Freddy Deschaux-Beaume sur le site de l'Assemblée nationale
  60. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  61. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  62. « Pyrénées-Orientales : décès du maire d'Opoul, Jean-François Carrère, à l’âge de 68 ans », sur lindependant.fr.
  63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  67. Fabricio Cardenas, Petites histoires des Pyrénées-Orientales, Pèlerinage Irlandais, 29 août 2013
  68. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  69. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  70. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  71. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  72. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  73. Lemenuisiart, « 18ème fête du romarin à Opoul en 30 photos - Autour de », Autour de,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  74. « OPOUL-PéRILLOS : Fête du romarin… | Ouillade.eu », sur ouillade.eu (consulté le ).
  75. Jean-Louis Lenoble, « Samedi 4 juillet : Fête de l'Eau à OPOUL-PERILLOS. Aux origines de cette fête, un forage réalisé pendant l’été 1997 … », Jean-Louis Lenoble Bureau d'études techniques et de conseils Géosciences,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. « Fête de l'eau et première bouteille d'eau d'Opoul - Le Petit Journal », Le Petit Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. Agence de Développement Touristique des Pyrénées-Orientales, « Fête de la Saint Jean 2018 - Pyrénées-Orientales - Tourisme Pyrénées-Orientales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tourisme-pyreneesorientales.com (consulté le ).
  78. « Site officiel de la Mairie d'Opoul-Périllos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Site officiel de la Mairie d'Opoul-Périllos (consulté le ).
  79. « Entreprises à Opoul-Périllos », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  80. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  81. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  82. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Opoul-Périllos - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  83. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  84. « Carte de France interactive - Arbres », sur arbres.org (consulté le ).
  85. Voir http://boutique.genealogie.com/blasons/armoiries-famille-perillos-111118 et http://boutique.genealogie.com/blasons/armoiries-famille-perillos-111027