Omonville-la-Rogue
Omonville-la-Rogue est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, peuplée de 436 habitants[Note 1].
Omonville-la-Rogue | |
Le port du Hâble, vu depuis le fort. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | CA du Cotentin |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Pascal Monhurel 2017-2020 |
Code postal | 50440 |
Code commune | 50386 |
Démographie | |
Gentilé | Omonvillais |
Population | 436 hab. (2021) |
Densité | 102 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 42′ 09″ nord, 1° 50′ 36″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 133 m |
Superficie | 4,29 km2 |
Élections | |
Départementales | La Hague |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Hague |
Localisation | |
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Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée dans la Hague, le territoire de l'ancienne commune s'étend sur la côte entre le ruisseau de l'Épine d'Hue (près de la baie de Quervière) et la pointe de Jardeheu. Elle est située entre Digulleville à l'ouest, Éculleville au sud-est, et Beaumont-Hague au sud. Le village se situe au fond de la vallée de la Vallace qui se jette dans le port du Hâble.
Digulleville | Manche | Manche | ||
Digulleville | N | Manche | ||
O Omonville-la-Rogue E | ||||
S | ||||
Digulleville | Beaumont-Hague | Éculleville |
Toponymie
modifierOmonville-la-Rogue
modifierLe lieu est attesté sous les formes Osmundi ville dedit Roigo vers 1090, Apud Osmonvillam vers 1210, Osmunvilla la Rogues en 1261[1].
Nom en -ville, appellatif toponymique issu du gallo-roman VILLA « domaine rural ». Ce genre de formation a été en vogue du VIIe au XIe siècle environ.
Le premier élément Omon- s'explique par un nom de personne comme c'est généralement le cas. Ici il s'agit probablement de l'anthroponyme vieux norrois Osmundr[1], variante d'un autre nom de personne également norrois Ásmundr[2].
François de Beaurepaire évoque une origine commune pour le village voisin d'Omonville-la-Petite, simplement séparé par Digulleville. Le même colon scandinave est sans doute à l'origine des deux Omonville[1].
Homonymie avec Omonville-la-Folliot (Manche), Omonville (Seine-Maritime), Osmonville (Seine-Maritime) et Omonville (Eure), tous situés en Normandie.
L'ancien prénom à l'époque de la Normandie ducale (cf. Osmond de Sées) se perpétue dans les patronymes normands Osmond (graphie spécifique au Cotentin), Osmont, Omont, etc.
Le déterminant complémentaire -la-Rogue est sans doute un nom de famille Roigo, aujourd'hui Rogues[1], issu d'un anthroponyme germanique.
Le gentilé est Omonvillais.
Microtoponymes
modifier- Port du Hâble : il s'agit d'un toponyme pléonastique, car l'élément Hâble signifie précisément « port ». Il y a de très nombreux Hâble dans le Cotentin et il s'agit du même mot que Havre, dont le Havre, désigné le Hable de Grace en 1489. L'ancien appellatif norrois höfn (génitif hafnar, vieux danois hafn), signifie « port de mer naturel, havre » et son évolution phonétique est semblable à celle du terme étrave attesté lui aussi sous des formes analogues comme estable et qui remonte probablement à l'ancien scandinave stafn[3]. Ce mot de vieux norrois se perpétue dans les langues nordiques modernes : islandais höfn, féroïen havn et norvégien / danois havn[3].
- Vaucotte désigne un lieu du rivage et constitue peut-être un transfert du nom de Vaucottes à Vattetot-sur-Mer (Vaucote 1461-1462), village côtier de Seine-Maritime, cependant il existe encore d’autres Vaucotte(s), dont Vaucottes à Luc-sur-Mer (Calvados)[4]. D'après les spécialistes, Vaucotte correspondrait aux Walcote, Walcott et Walcot anglais et serait issu des éléments vieil anglais walh et cot au sens de « maison de paysan »[4] ou « maison des Britons »[5]. Il a peut-être subi l'influence des éléments scandinaves correspondant valr et kot, l'étude de la racine germanique *kot s'avérant particulièrement complexe en Normandie cf. les termes dialectaux cote « cabane, hutte, maison », cotin « cabane, niche à chien, étable à cochon »[3].
- Étimbert (Pointe d' ou de l') : la commune utilise également une forme alternative Étimberg[6]. Il existe également un chemin et un pré de l'Étimbert ou de l'Étimberg, ainsi qu'une lande Étimbert / Etimberg. Par ailleurs on trouve la trace d'un personnage en Champagne comportant un toponyme analogue dans son nom, à savoir Lambert de Simebost, alias de Seine-bost, d'Estainbert et d'Estinchoult[7]. Estainbert est possiblement une forme ancienne d’Étimbert, cependant le rapport entre ces deux noms de lieux est obscur. En tout cas, il s'agit d'un nom germanique. L'élément final -bert, analogue au -bert des prénoms comme Robert, Aubert, etc., doit représenter une mauvaise romanisation d'un autre élément d'après cette terminaison -bert rencontrée dans les anthroponymes d’origine germanique. Il s'agit plutôt en effet de l'appellatif germanique berg « élévation, hauteur, mont, montagne » attesté sous diverses formes dans la toponymie du nord de la France. Ainsi, le nom de lieu flamand Humbert est attesté sous les formes Umberche en 1170, puis Unguebert vers 1214 et est considéré comme un toponyme en -berg[8]. Le premier élément Étim- doit représenter le germanique stein « pierre », romanisation semblable à celle d’Eteimbes (Alsace, anciennement Steinbach). La forme primitive d’Étimbert pourrait donc être *Steinnberg qui correspond au type toponymique Steinberg aussi bien en Allemagne qu'en Norvège, mais aussi dans d'autres pays de langues germaniques sous des formes différentes comme Steenberg, etc. Pour ce nom de lieu de la Manche, il faut sans doute préférer la solution scandinave, d'autant que l'appellatif vieux norrois steinn « pierre » est très bien attesté dans le Nord Cotentin, par exemple comme second élément : sur le littoral également, non loin de là, se trouve la Roche Gélétan (rocam le Jal(l)estain vers 1200), Croquetun (anciennement Croquestain) est un rocher en face de Cosqueville[9] et comme premier élément : on identifie un ancien Esteinvei « gué de pierre » en 1320 à Fresville, le Mont Étenclin (Mont Estenclif en 1262)[10] et peut-être Étang val. Dans Estenclif, l'élément -clif représente le vieux norrois klif « falaise »[10] sémantiquement proche de berg. À noter également, le microtoponyme Rocqueberg à Jersey, qui a conservé le -g final, parallèlement on trouve l'Etac ou l'Etacq dans les îles Anglo-Normandes, alors que la forme est Etat dans le Cotentin (chûte de la consonne en finale absolue), terme issu du vieux norrois stakkr.
Histoire
modifierMoyen-Âge
modifierAu XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[11].
Au XIIIe siècle selon le livre des fiefs sous Philippe Auguste, Guillaume de Rogues tenant du fief d'Omonville donna le nom de la Rogue à la paroisse pour la distinguer de sa voisine, Omonville-la-Petite[12].
Époque moderne
modifierEn 1664, une commission d'études des côtes de la Manche, après avoir renoncé créer un port de guerre à Cherbourg, vante les mérites de la fosse d'Omonville permettant de créer un bassin de 48 hectares, plus facilement que les vingt-et-un hectares du port militaire cherbourgeois qui voit le jour près d'un siècle et demi plus tard. En 1686 et 1694, Vauban loue à son tour les mérites de cette position pour la création d'une rade offrant refuge aux vaisseaux et frégates, mais privilégie le port de Cherbourg[13].
Époque contemporaine
modifierL'affaire criminelle du garagiste Lucien Jeanne s'est déroulée à Omonville-la-Rogue en 1935 et a connu un large écho. Elle a été jugée aux assises de la Manche, à Coutances, les et [14].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 436 habitants, en évolution de −11,02 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Cultes
modifierLe village est rattaché à la paroisse catholique du Bienheureux Thomas Hélye de la Hague, au sein du doyenné de Cherbourg-Hague[21]. Son principal lieu de culte est l'église Saint-Jean-Baptiste, vocable qui renvoie au saint patron traditionnel du village. Les catholiques vénèrent également la grotte Notre-Dame, qui fait l'objet d'une procession le 15 août.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église gothique Saint-Jean-Baptiste de la seconde moitié du XIIIe siècle, restaurée aux XVe et XVIIIe siècles. L'édifice a été classé aux monuments historiques par arrêté du . Il abrite des fonts baptismaux du XVIIIe, des peintures murales du XIIIe : au nord, légende de saint Hélier et de saint Thomas Becket, au sud, saint Jean Baptiste et un trône de célébration du XVIIe classés au titre objet aux monuments historiques[22], des bénitiers du XVIe, une Vierge à l'Enfant, et des statues dont un saint évêque du XIVe, une verrière du XXe[12].
- Près du cimetière, subsistent les ruines de l'ancienne école paroissiale du XVIIIe siècle[23].
- Une croix, portant la date apocryphe de 1257, indique le chemin du manoir de l'Épine d'Hue et de la ferme du Tourp.
- La ferme-manoir Belle-Garde du XVIIe siècle, située à proximité de l'église, et datant de la même époque, faisait partie des trois grandes propriétés avec l'Épine d'Hue et le manoir du Tourp. À l'époque moderne, le manoir est la possession de la famille de Surtainville, seigneur d'Omonville[24].
- Le manoir du Tourp : ferme-manoir de la fin du XVIe siècle[25], bâti peut-être sur un édifice antérieur, qui a été restaurée avant l'an 2000, et qui accueille désormais des expositions, l'office du tourisme de la Hague, et un centre de ressources et de documentation sur la Hague. Le corps de logis principal est flanqué d'une solide tour. Il subsiste de son passé défensif une tourelle à meurtrières[26]. On accède à la cour par un imposant portail. Au-dessus du portail d'entrée, on peut voir un blason armorié peint figurant les armes de la famille de Sainte-Mère-Église, « d'azur à six aiglettes d'or, 3, 2 et 1 »[27].
- En 1667, Pierre de Sainte-Mère-Église, seigneur du Tourps, construit la chapelle Notre-Dame pour servir de sépulture à sa famille. En 1754, un autre Pierre de Sainte-Mère-Église, seigneur d'Omonville et de Réthoville, avec son épouse Renée-Françoise-Hélène de Boran, dame de Mole, nomme la cloche de Réthoville[27]. Dans la chapelle, deux verrières sont ornées par des blasons armoriés, la première avec les armes de Jacques de Surtainville « d'azur à deux chevrons d'argent accompagnés de trois coquilles de même », et de son épouse (1657), Charlotte de Sainte-Mère-Église[28].
- Ferme-manoir de l'Épine d'Hue.
- Ferme de la Cotentine. Ruines d'une grande ferme sur le « chemin des douaniers », consolidées par le Conservatoire du littoral.
- Motte, au sommet de la falaise dominant le fort d'Omonville, à l'est de la commune, dans le champ appelé le Clos de la Motte, à l'est de ce dernier. Forte butte de terre de forme grossièrement circulaire au sommet paraissant très plat, envahie de ronces qui en déforment les contours et la hauteur. Le champ dans lequel cette butte se trouve, dont la forme et les dimensions conviennent tout à fait pour une éventuelle basse-cour, est bien fermé par une haie très talutée comme on en trouve partout dans la région. Cette butte qui n'est pas très éloignée du lieu-dit Lait-Heu pourrait n'être qu'une défense avancée du port d'Omonville d'une époque plus ancienne[29].
- Au centre du bourg, tout à côté de l'église, se trouve un champ nommé la Motte. Bien qu'un toponyme soit un élément totalement insuffisant pour justifier de l'existence d'une motte, plusieurs éléments inclinent à penser qu'il en existait sans doute une sur cet emplacement. Au milieu d'un espace très bâti, ce champ entouré par quatre petites rues qui desservent le village et qui épousent parfaitement l'emplacement d'éventuels fossés, est resté jusqu'à nos jours sans construction. Du côté sud, le terrain est bordé par le ruisseau la Vallace[30].
- Ancien moulin de Cambrelo.
- Ancien fort du XVIe remanié au XIXe siècle. En 1562, il est cité comme étant en ruines dans un mémoire du maréchal de Matignon[31].
- Fontaine de la Maladrerie.
- Grotte Notre-Dame.
- Les carrières d'Omonville produisent une pierre granitique très utilisée dans la construction des monuments et fermes de la Hague.
- Le port naturel en eau profonde[32] du Hâble, placé ici par les Gallo-Romains et protégé par une digue, fait l'importance du village. Le port, jamais à sec, servit de base aux corsaires contre les navires ennemis[32].
Patrimoine naturel
modifierCette partie du littoral est riche en crustacés et poissons, ce qui explique la présence d'un port de pêche. Certains[Qui ?] craignent que les écosystèmes ou la chaine alimentaire soient localement affectés par les rejets de l'usine de retraitement de la Hague (AREVA-NC). En effet, si la concentration réputée la plus élevée est dans la baie d'Écalgrain à environ 3 kilomètres de l’émissaire, Omonville la Rogue est encore située dans la zone dite de dilution (1 à environ 20 kilomètres au nord-est de l’émissaire). Les niveaux de radioactivité y sont normalement inférieurs à ceux d’Herquemoulin et comme partout autour des installations nucléaires importantes, une surveillance est assurée par l'État, le gestionnaire de l'usine et les ONG[33]. Le carbone 14 (14C), émetteur bêta pur, issu du retraitement des combustibles irradiés, mesuré depuis 1997, est devenu un contaminant plus important pour le réseau trophique, en comparaison, les rejets il y a vingt ans qui étaient responsables autour de la Hague d'une radioactivité gamma artificielle dans les produits de la mer, sont actuellement en très forte diminution.
Des dauphins, marsouins et baleines fréquentent parfois les parages, comme une jeune baleine à bosse retrouvée morte en [34].
Omonville-la-Rogue dans les arts
modifierÀ l'écran
modifierEn 1978, Roman Polanski avait choisi les landes d'Omonville et la ferme du Tourp comme décors de son film Tess.
En 1983, certaines scènes du téléfilm Un bon petit diable y ont été tournées.
En 2005, Florence Moncorgé-Gabin y a tourné quelques scènes de son film, Le Passager de l'été.
En 2019, tournage du film chinois, The Hunting (Fox Hunt) de Leo Zhang [35].
En musique
modifierÀ l'occasion d'une résidence artistique, La Rue Ketanou écrit une chanson inspirée de l'un des pêcheurs de la commune : le capitaine de la barrique[36].
Personnalités liées à la commune
modifier- Omonville est le berceau de familles de corsaires, dont les Clément et les Delamer. Parmi leurs enfants, on trouve Joachim Clément, né le , marié à Marie Madeleine Delamer le , décédé avant 1773 (peut-être en mer). Comme capitaine, il fit la prise pour le Roi les et de sloops britanniques, et le de la même année, il arraisonne un bateau espagnol. Ces prises furent effectuées avec la corvette de 190 tonneaux, 16 canons Duc de Penthièvre qui appartenait à l'armement Chantereyne & compagnie, armé pour trois mois à la fois, pour une redevance mensuelle de 12 000 livres (divisé par tiers entre le Roy, le propriétaire et l'équipage constitué ici de 106 hommes et neuf mousses). Au mois de , il se fait prendre par une frégate anglaise de 36 canons. Un de ses petits fils né le est capitaine sur le Comte de Vauville[37].
- Jean-François de Cahouet (Omonville-la-Rogue, 1782 - 1836), militaire, préfet et homme politique.
- René Warcollier, parapsychologue, né à Omonville.
- Jacky Simon (1941-2017), international français de football, né à Omonville.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 163-164.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 450.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Omonville-la-Rogue sur le site de la Hague
- Résumé statistique d'Omonville-la-Rogue sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4), p. 171-172.
- Site de Nordic Names : étymologie de l'anthroponyme Osmundr (lire en anglais) [1].
- Elisabeth Ridel, les Vikings et les mots : L'apport de l'ancien scandinave à la langue française, éditions errance, Paris, 2009, p. 187 - 188 - 203 - 226 - 227 - 228.
- François de Beaurepaire (préf. Michel Taminen), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 368.
- Anthony David Mills, A Dictionary of British Place Names, Oxford University Press, revised edition (2011), p. 479. (ISBN 019960908X)
- L'annuaire de l'éducation : Carte scolaire du Collège le Hague Dike de La Hague (Manche) [2]
- Abbé A. Pétel, Les hospitaliers seigneurs de Sancey, aujourd'hui Saint-Julien (Aube), Paul Bage, Troyes, 1903, p. 16. [3]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 358a.
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1), p. 36.
- Beaurepaire 1986, p. 137.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
- Gautier 2014, p. 450.
- de Rostaing, « Projet de création d'une rade dans l'anse Saint-Martin-Hague », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. VIII, 1861.
- Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, Paris, 2012.
- Réélection 2014 : « Omonville-la-Rogue (50440) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- La Hague. Michel Canoville est décédé dans un accident de la route.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- Site du doyenné
- « Fonts baptismaux et leur couvercle », notice no PM50000795, « peintures monumentales », notice no PM50001524, et « trône de célébrant, bas-relief, 2 pilastres », notice no PM50000794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 156.
- Delacampagne 1982, p. 202.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 197.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 103.
- Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 104.
- Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 105.
- Delacampagne 1982, p. 198.
- Delacampagne 1982, p. 201.
- Delattre, 2002, p. 163.
- Edmond Thin, Cherbourg - Bastion maritime du Cotentin : Histoire, témoignage et documents, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 430 p. (ISBN 978-2854801279), p. 373.
- étude ACRO (Laboratoire indépendant d’analyse de la radioactivité)
- Sabrina Rouillé, « Le baleineau d'Omonville ausculté et découpé », Ouest-France, 17 février 2009.
- Omonville-la-Rogue. Un tournage très secret pour un film chinois sur Ouest-France, 31 juillet 2019.
- « Un marin normand inspire la Rue Kétanou », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Sources : généalogie perso et CG 50, et recherches aux archives de la défense à Cherbourg.