Olivier Bernard (musicien)
Olivier Bernard, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], est un musicien français.
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Olivier Renaud Alain Bernard |
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Biographie
modifierDisciple d'Yves Nat et de Nadia Boulanger, il a entamé très tôt une carrière de concertiste. Le jeune pianiste débute par une tournée en Europe, puis en Amérique du Sud. En 1956, il est répétiteur de Magda Tagliaferro à Paris.
Dirigé par Charles Münch ou Eugen Jochum, il joue ses compositeurs de prédilection : Bach, Schumann, Brahms, mais également Debussy, Chabrier ou Roussel (dont il enregistre le Concerto avec Münch).
Il devient aussi ingénieur du son pour la radio, puis directeur de la musique à la Comédie Française.
Au début des années 1970, il s'établit en pays de Caux, à Saint-Pierre-en-Port.
Face à la mer, et désormais préservé de l'extérieur, Olivier Bernard imagine un salon de musique, à la fois studio d'expérimentation acoustique (Musique pour les orgues, 1974 ; pour les clavecins, 1976) et cabinet instrumental investi de plusieurs pianos, d'un orgue, d'un clavecin et d'un « clavier à languettes », instrument « d'époque » au procédé exclusif qu'il a inventé — et sur lequel il enregistre deux disques de Bach (Inventions à 2 & à 3 voix, deux Partitas, une Toccata et Fugue - Sun Records, 1976).
Il a dirigé le Conservatoire de Boulogne-Billancourt de 1965 à 1968, a été directeur de la musique à la Comédie-Française de 1953 à 1973 et a enseigné le piano au Conservatoire à rayonnement régional de Rouen de 1973 à 1993.
Il est fait officier des Arts et Lettres en 2005.
Parentèle : sa femme Elisabeth Delafon est organiste. Ses enfants : Sébastien, né en 1948, est musicien de jazz. Laurent, né en 1950, est notaire. Marie, née en 1955, est violoncelliste à l'orchestre symphonique de Rio-de-Janeiro, ses fils étant l'un violoniste, l'autre altiste. Angélique est née en 1960.
Compositions
modifierÀ ses premières compositions s'ajoutent celles destinées à la scène :
- Vitrail (1964)
- La voleuse de Londres (1967)
- La P .... respectueuse (1967)
- On ne peut jurer de rien (1968)
- Si Camille me voyait (1969)
- La chasse aux corbeaux (1970)
- Amorphe d'Ottenburg (1971)
- Suite en rouge (1972)
- trois ballets pour Federico Garcia Lorca (1972)
- Dada (1973)
- Célimare le bien-aimé (1977).
Notes et références
modifierLiens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :