Olga Givernet
Olga Givernet, née le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est une femme politique française. Elle est ministre déléguée chargée de l'Énergie depuis le .
Olga Givernet | |
Olga Givernet élue députée en 2017. | |
Fonctions | |
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Ministre déléguée chargée de l'Énergie | |
En fonction depuis le (1 mois et 26 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Michel Barnier |
Ministre | Agnès Pannier-Runacher |
Gouvernement | Gouvernement Michel Barnier |
Prédécesseur | Roland Lescure |
Députée française | |
– (7 ans et 4 mois) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 7 juillet 2024 |
Circonscription | 3e de l’Ain |
Législature | XVe et XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM (2017-2022) RE (depuis 2022) |
Prédécesseur | Stéphanie Pernod-Beaudon |
Successeur | Sophie Delorme |
Conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes | |
– (5 ans, 6 mois et 13 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Laurent Wauquiez |
Conseillère municipale de Saint-Genis-Pouilly | |
– (3 ans, 3 mois et 18 jours) |
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Élection | 23 mars 2014 |
Maire | Hubert Bertrand |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Germain-en-Laye (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | MoDem (2013-2015) LREM/RE (depuis 2016) |
Diplômée de | Polytech' Paris-UMPC |
Profession | Ingénieure |
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Membre de La République en marche, elle est élue députée de la 3e circonscription de l'Ain lors des élections législatives de 2017 et réélue lors de celles de 2022 puis lors de celles de 2024.
Biographie
modifierFamille et formation
modifierOlga Givernet naît le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)[1]. Fille d'une psychologue scolaire et d'un entrepreneur, elle naît et grandit dans les Yvelines[2].
Elle obtient le diplôme national de master en ingénierie électronique à l'Université Pierre-Marie-Curie[1].
Olga Givernet est mariée et mère de deux filles[2].
Carrière professionnelle
modifierEn 2004, après un stage de fin d'études dans l'entreprise Renault Trucks de Saint-Priest, Olga Givernet part s'installer à Auckland avec son conjoint. Elle y travaille en tant qu'ingénieure avionique puis cheffe de projet au bureau d'études de la compagnie aérienne nationale Air New Zealand[3]. Après trois années passées en Nouvelle-Zélande, elle revient en France en 2007 et s'installe avec son mari dans le Pays de Gex. Elle travaille pour les centres de maintenance de jets privés basés à l'aéroport international de Genève[4], comme spécialiste du réaménagement intérieur.
Débuts de sa carrière politique
modifierConseillère municipale et intercommunale
modifierEn 2013, elle adhère au MoDem[4]. En , elle est élue conseillère municipale de la ville de Saint-Genis-Pouilly sur la liste du maire sortant, Hubert Bertrand (PRG). Elle est déléguée au transfrontalier et à la qualité de vie. Elle devient également conseillère communautaire à la communauté de communes du Pays de Gex[4], membre de la commission des déchets.
Élue députée en 2017 et limitée par la législation sur le cumul des mandats, elle démissionne de son poste de conseillère municipale et communautaire le [5].
Conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes
modifierÀ l'automne 2015, elle se met en retrait du MoDem, à la suite de l'alliance de ce dernier avec le mouvement Les Républicains (LR) pour les élections régionales de 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes[3]. Elle figure en 4e position sur la liste d'union de la gauche de l'Ain, conduite par Jean-Jack Queyranne[6],[7]. Elle est élue le et siège dans l'opposition[4]. En , elle crée le groupe La Région En Marche (LREM) avec quatre de ses collègues et en devient présidente[réf. nécessaire].
Elle tente en 2020 de briguer la tête de liste aux élections régionales[8], mais Bruno Bonnell lui est préféré[9]. La liste obtient 9,82% des voix au premier tour et ne peut se maintenir au second, refusant toute alliance.
Députée de l'Ain
modifierParcours politique
modifierAu printemps 2016, elle se porte candidate à l'élection législative partielle de la 3e circonscription de l’Ain provoquée par la démission du député en place Étienne Blanc. Sans étiquette, elle se présente alors comme « démocrate », se revendiquant centriste et déclarant se reconnaître dans la démarche d'Emmanuel Macron[3]. Elle obtient un score de 10,05 % des suffrages exprimés lors du premier tour qui se déroulait le .
Alors sans étiquette politique, elle adhère en au mouvement En Marche ! créé par Emmanuel Macron[10]. Elle est investie le par La République en marche ! comme candidate de ce parti dans la 3e circonscription de l’Ain aux élections législatives de 2017[11]. Après avoir obtenu au premier tour 45,30 % des suffrages exprimés[12], elle est élue au second tour avec 61,86 % des suffrages exprimés face à la députée sortante LR Stéphanie Pernod-Beaudon[12].
En , à l'occasion du renouvellement des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la présidence du groupe LREM[13]. Alors que Gilles Le Gendre est réélu dès le premier tour, elle arrive en troisième position sur six avec 28 voix[14].
Le , elle annonce être candidate à sa réélection comme députée de la 3e circonscription de l'Ain avec l'investiture de la majorité présidentielle[15]. Au soir du premier tour, le , elle arrive en tête avec 30,0 % des suffrages exprimés devant le candidat de la NUPES, Christian Jolie également qualifié pour le second tour avec 22,4 % des suffrages exprimés, alors même que 60 % des maires de la circonscription avaient appelé à voter pour la candidate des Républicains arrivée troisième[16].
Olga Givernet est réélue au second tour avec 58,7 % des suffrages exprimés tandis que la coalition Ensemble! soutenant le président Macron dont elle se réclame perd la majorité absolue à l'Assemblée nationale[17]. Durant ce deuxième mandat de députée, elle siège au sein de la Commission des Affaires étrangères et est membre de l'Office parlementaire de l'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
Le , à la suite de la nomination de certains de ses membres au gouvernement, Olga Givernet est nommée porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, et, à ce titre, membre de son bureau[18],[19],[20].
Au sein d'En marche !, devenu LaREM (La République En Marche) puis RE (Groupe Renaissance)
modifierDès son adhésion en au mouvement En marche !, Olga Givernet devient la référente dans l'Ain jusqu'à son élection comme députée en [réf. nécessaire].
Avec son collègue Florent Boudié, elle est chargée de proposer une stratégie à Stanislas Guerini, délégué général de LREM, pour les élections régionales de 2021[21].
En , elle décide de prendre ses distances avec les instance nationales de LaREM pour se consacrer à des missions plus locales, tout en restant fidèle à Emmanuel Macron et affiliée au groupe parlementaire LaREM[22]
En janvier 2022, elle est élue présidente de l'assemblée départementale du parti Renaissance dans l'Ain[23].
Engagements politiques
modifierJeux d'argent et de hasard
modifierAu sein du Comité d’évaluation et de contrôle (CEC) des politiques publiques, Olga Givernet rend un rapport en décembre 2017, avec le député Régis Juanico du Groupe Nouvelle Gauche Parti socialiste « sur la mise en œuvre des conclusions du rapport d'information (n°4456) du sur l'évaluation de la régulation des jeux d'argent et de hasard »[24].
Elle propose avec son coauteur plusieurs conditions d'évolution actionnariale éventuelle de la Française des Jeux, tout en soutenant une refonte de l'ensemble de la régulation des jeux de hasard et d'argent en France[25].
Dans le cadre de la loi PACTE, examinée en 2018 par le Parlement et publiée le 22 mai 2019, elle contribue à obtenir avec son corapporteur du groupe socialiste une refonte en ce sens de la régulation, qui prend la forme de la création de l'Autorité nationale des jeux succédant, en 2020, à l'Autorité de régulation des jeux en lignes (ARJEL)[26],[27].
Prises de position
modifierOlga Givernet a pris position sur les questions de pouvoir d'achat en appelant à une approche plus globale estimant qu'« on ne peut pas réduire notre action au seul indicateur du pouvoir d'achat »[28].
En 2020, elle soutient les droits des travailleurs transfrontaliers et se prononce pour une extension du télétravail des transfrontaliers dans le cadre de la crise sanitaire[29]. Elle est notamment co-auteur d'une proposition de résolution européenne visant à l’augmentation du télétravail des travailleurs frontaliers et à mener une réflexion européenne sur leur statut[30],[31].
En , elle organise un colloque à l'Assemblée nationale en présence du secrétaire d'État chargé de l’Enfance et des Familles Adrien Taquet. Elle appelle à une « société plus inclusive, bienveillante et solidaire » et « une meilleure reconnaissance et valorisation de la grand-parentalité »[32].
Autres fonctions
modifierDans le cadre de son mandat de députée de l’Ain, Olga Givernet a été nommée, par la délégation aux droits de femmes de l’Assemblée nationale, référente Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) sur le sujet des violences conjugales (2019)[33].
Nouvelle législature anticipée
modifierLa dissolution de l'Assemblée nationale décrétée par le Président de la République au soir des élections européennes du a pour effet de la priver de son mandat de députée. Elle déclare le lendemain sur le plateau de France Info qu'il lui a « fallu encaisser mais aussi comprendre » cette décision qui à ses yeux permettra « de laisser aux Français le choix de leurs prochains gouvernants », et annonce être candidate à sa propre succession[34].
Au premier tour des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 où elle se présentait sous l'étiquette Ensemble pour la République, elle arrive en tête de sa circonscription avec 32,43 % des suffrages exprimés, juste devant la candidate du Rassemblement national avec 32,11 % des suffrages exprimés, le candidat du Nouveau front populaire arrivant en troisième position avec 25,12 % des suffrages exprimés ; celui-ci se désiste en sa faveur. Elle est réélue députée de l'Ain au second tour avec 63,00 % des suffrages exprimés contre 37,00 % à la candidate du RN[35].
Le , elle est nommée l'une des cinq vice-présidents du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale[36]. Le , elle organise à Loyettes dans l'Ain, en tant que présidente aindinoise du parti, la rentrée régionale de Renaissance en présence de Gabriel Attal[23]. Son mandat de députée prend fin le , soit un mois après son entrée au gouvernement Michel Barnier ; elle est remplacée par sa suppléante Sophie Delorme.
Ministre déléguée chargée de l'Énergie
modifierLe , elle est nommée ministre déléguée chargée de l'Énergie auprès de la ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques du gouvernement Michel Barnier[37]. Elle effectue symboliquement son premier déplacement en tant que ministre une semaine plus tard dans sa circonscription en visitant le barrage de Génissiat ; elle déclare à cette occasion vouloir être « la ministre de toutes les énergies » et défendre « une énergie fiable et abordable »[38].
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifier- Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
- Conseil régional de Rhône-Alpes
- Saint-Genis-Pouilly
- Liste des conseillers régionaux de l'Ain
- Troisième circonscription de l'Ain
- Liste des députés de l'Ain
- Liste des députés de la XVe législature de la Cinquième République
- Liste des députés de la XVIe législature de la Cinquième République
- Gouvernement Michel Barnier
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel
Notes et références
modifier- Who's Who in France, édition 2020, p. 955.
- « Gouvernement Barnier : Olga Givernet, députée de l'Ain, nommée ministre déléguée en charge de l'Énergie », sur le site de la chaîne France 3 (consulté le ).
- « Olga Givernet, invité de "l'Agora, parlons vrai" », sur le site de l'hebdomadaire La Voix de l'Ain, (consulté le )
- « De l’aéronautique à la Région:un atterrissage-surprise pour Olga », sur le site de l'hebdomadaire Le Pays Gessien, (consulté le ).
- « Locale Express. Olga Givernet démissionne de ses mandats gessiens » , Le Dauphiné libéré, (consulté le )
- Résultats des élections régionales 2015 - Élus de la liste : Liste Union de la Gauche
- Résultats des élections régionales 2015 - Conseil Régional de la région : Auvergne - Rhône-Alpes
- « Politique Ain - Olga Givernet candidate pour être la tête de liste LREM aux élections régionales », sur La Voix de l'Ain (consulté le )
- « Régionales : LREM désigne ses chefs de file et espère limiter la casse », sur Public Sénat, (consulté le )
- « Olga Givernet, référente dans l'Ain d’En Marche d'Emmanuel Macron », sur le site de l'hebdomadaire Voix de l'Ain (consulté le ).
- « Législatives : Olga Givernet investie par le parti d’Emmanuel Macron », sur le site de l'hebdomadaire La Tribune Républicaine (consulté le )
- « Élections législatives 2017 - Ain (01) - 3ème circonscription », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- Caroline Vigoureux, « A La République en marche, tous candidats! », sur L'Opinion, (consulté le ).
- AFP, « Gilles Le Gendre reste président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Ain : Olga Givernet repart pour la majorité présidentielle dans la 3e circonscription », sur Le Dauphiné, 2022-/ref05-09
- Julien Champclos, « Élections législatives : vers un duel inédit entre la gauche et la majorité présidentielle », Le Pays Gessien, , p. 6
- « Législatives : Olga Givernet (Ensemble), réélue dans la 3ème circonscription de l’Ain », sur La Tribune Républicaine (consulté le )
- « La députée Olga Givernet devient porte-parole de Renaissance à l’Assemblée nationale », sur ledauphine.com (consulté le ).
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- « L'accès aux soins : Olga Givernet, porte-parole Renaissance à l'Assemblée nationale » , sur france.tv, 08/10/2023 - disponible jusqu'au 07/10/2024 (consulté le ).
- « Comment les lieutenants d'Emmanuel Macron préparent la bataille des régionales de 2021 », sur La Lettre A.fr, (consulté le ).
- « Ain. La députée Olga Givernet se met en retrait de LREM », sur Le Progrès (consulté le )
- Corentin Teissier, « Gabriel Attal dans l’Ain : « Nous ne pensions pas qu’il serait encore Premier ministre » », sur Le Progrès (consulté le ).
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- Lilian Alemagna, « Francaise des Jeux : des députes s'inquiètent d'une ouverture du capital », Libération, (lire en ligne).
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- Sébastien Pommier, « Privatisation de la FDJ : Bercy ne laisse rien au hasard », L'Express, (lire en ligne [archive] ).
- « Olga Givernet (LaREM): «On ne peut pas réduire notre action au seul indicateur du pouvoir d'achat» », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Suisse. Télétravail des frontaliers : prolongation de l’accord franco-suisse jusqu’au 31 décembre », sur Le Dauphiné (consulté le ).
- « Proposition de résolution nº 4276 visant à l’augmentation du télétravail des travailleurs frontaliers et à mener une réflexion européenne sur le statut des travailleurs frontaliers », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- Mathilde Obert, « Nouvelle étape vers un statut de travailleur frontalier » , sur Paperjam, (consulté le ).
- « Ain. La députée Olga Givernet défend «une politique de la grand-parentalité» », sur Le Progrès (consulté le ).
- « Ain. Olga Givernet référente sur les violences conjugales », sur Le Progrès (consulté le ).
- « Dissolution de l'Assemblée : "Il a fallu encaisser", reconnaît une députée Renaissance », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- « 3ème circonscription (0103) - Élections Législatives 2024 - Publication des résultats des élections en France », sur Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer (consulté le )
- « Vice-présidence du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale : Olga Givernet élue, Antoine Armand échoue », sur le site de l'hebdomadaire La Voix de l'Ain, (consulté le ).
- François Le Stir, « L'ascension éclair d'Olga Givernet, nommée ministre déléguée en charge de l’Énergie » , sur le site du quotidien Le Progrès, (consulté le ).
- Adélaïde Schutz, « Hausse du prix de l'électricité : la ministre Olga Givernet défend « une énergie fiable et abordable » », sur le site du quotidien Le Dauphiné libéré, (consulté le ).