Oh My God! (film)
Oh My God! (Hysteria), ou La Petite Histoire du plaisir au Québec, est une comédie romantique britannique réalisée par Tanya Wexler, sortie en 2011.
Titre québécois | La Petite Histoire du plaisir |
---|---|
Titre original | Hysteria |
Réalisation | Tanya Wexler |
Scénario |
Jonah Lisa Dyer Stephen Dyer d'après une histoire de Jonah Lisa Dyer Stephen Dyer Howard Gensler |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Informant Media Beachfront Films Forthcoming Productions Chimera Films By Alternative Pictures Delux Productions Lankn Media WDR Arte Canal + |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | comédie romantique, biopic |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 2011 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierDans le Londres victorien, le docteur Mortimer Granville, avec l'aide de son ami Edmund St. John-Smythe, invente le vibromasseur comme remède à la prétendue « hystérie féminine ».
Fiche technique
modifierSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Hysteria
- Titre français : Oh My God!
- Titre québécois : La Petite Histoire du plaisir[1]
- Réalisation : Tanya Wexler
- Scénario : Jonah Lisa Dyer et Stephen Dyer, d'après une histoire de Jonah Lisa Dyer, Stephen Dyer et Howard Gensler
- Musique : Christian Henson et Gast Waltzing
- Direction artistique : Bill Crutcher, Keith Slote et James Wakefield
- Décors : Sophie Becher
- Costumes : Nic Ede
- Photographie : Sean Bobbitt
- Montage : Jon Gregory (en)
- Production : Tracey Becker, Judy Cairo et Sarah Curtis
- Sociétés de production : Arte, Beachfront Films, By Alternative Pictures, Chimera Films, Delux Productions, Forthcoming Productions, Informant Media, Lankn Media et WDR
- Sociétés de distribution : BIM Distribuzione (Italie), Haut et Court (France), Les Films Séville[1] (Canada), Paradiso (Belgique), Praesens-Film (Suisse)
- Budget : 15 000 000 de dollars[2]
- Pays de production : Royaume-Uni
- Langue originale : anglais
- Format : couleur - 2.35 : 1 (CinemaScope) - 35 mm – Dolby SR DTS
- Genre : comédie romantique et biopic
- Durée : 95 minutes
- Dates de sortie :
- Canada : (première mondiale au festival de Toronto) ; (sortie limitée) ; (Québec)[1]
- France :
- Belgique :
- Royaume-Uni :
Distribution
modifier- Maggie Gyllenhaal (V. F. : Sylvia Bergé) : Charlotte Dalrymple
- Hugh Dancy (V. F. : Dimitri Rataud) : Mortimer Granville
- Jonathan Pryce (V. F. : Didier Flamand) : docteur Robert Dalrymple, père de Charlotte et d'Emily
- Rupert Everett (V. F. : Thibault de Montalembert) : Edmund St. John-Smythe, richissime ami et protecteur de Mortimer
- Felicity Jones (V. F. : Nastassja Girard) : Emily Dalrymple, fille du docteur et sage sœur de Charlotte
- Ashley Jensen : Fannie, la collaboratrice de Charlotte
- Sheridan Smith : Molly, l'employée délurée des Dalrymple
- Kim Criswell : Mme Castellari, la « patiente » cantatrice italienne
- Gemma Jones : Lady St. John-Smythe
- Anna Chancellor : Mrs Bellamy
Production
modifierTracey Becker, la productrice de Beachfront Films[4], joint la réalisatrice Tanya Wexler avec qui elle parle d'un projet sur l’invention du vibromasseur dans l’Angleterre victorienne. Cette dernière l'accepte sur-le-champ du moment que l’idée la fait rire : « […] je sentais que j’avais un penchant naturel pour ce projet »[5].
Sur l'histoire imaginée par le couple scénariste confirmé Jonah Lisa et Stephen Dyer en compagnie de Howard Gensler, la réalisatrice souhaite « une nouvelle Audrey Hepburn et un jeune Hugh Grant »[5] pour le besoin du film. Le contrat signé en , Maggie Gyllenhaal incarne Charlotte Dalrymple, « une énergumène, dont le père est un médecin travaillant sur la guérison des femmes hystériques », et Hugh Dancy endosse les costumes du docteur Mortimer Granville, l'inventeur du vibromasseur[6].
Jonathan Pryce, quant à lui, s'est déjà engagé depuis le début du projet[5]. Il interprète le docteur Robert Dalrymple, père de Charlotte et d'Emily, sage personnage joué par Felicity Jones. Rupert Everett se transforme en Edmund St John-Smythe, fidèle ami providentiel de Mortimer Granville, qui a une fascination pour les gadgets et l'électricité.
Pour un projet de 15 000 000 de dollars dont près d'un tiers du budget vient des coproductions britannique et luxembourgeoise[2], Tanya Wexler préfère tourner en Europe plutôt qu'à Hollywood comme l'avaient conseillé d'autres producteurs[5]. Le tournage du film débute en [6] en commençant par Londres en Angleterre pour cinq semaines avant de se rendre au Luxembourg pour une dernière semaine[2].
La réalisatrice en fait un film réaliste avec des décors fidèles à l’époque grâce à la cheffe décoratrice Sophie Becher, « pas de zooms, rien de moderne » au point de vue cinématographique[5] au côté du directeur de la photographie Sean Bobbitt.
Oh My God! a été sélectionné au Festival international du film de Toronto en [7] et au Festival international du film de Rome en [8].
Accueil
modifierAccueil critique
modifierSite | Note |
---|---|
Metacritic | 53/100[9] |
Rotten Tomatoes | 59 %[10] |
Allociné | [11] |
Périodique | Note |
---|
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 59 % d'opinions favorables pour 133 critiques[10]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 53⁄100 pour 33 critiques[9].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,5⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 22 titres de presse[11].
Notes et références
modifier- « La petite histoire du plaisir », sur Cinoche (consulté le ).
- (en) Stuart Kemp, « "Hysteria": A Female Sex Comedy Dressed in Victorian Garb », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- « Fiche de doublage V. F. du film » sur Alterego75.fr, consulté le 15 juin 2013.
- (en) Dave Trumbore, « Sony Pictures Classics Comes Down with "Hysteria" Starring Maggie Gyllenhaal », sur Collider, (consulté le ).
- Bruno Carmelo, « Interview avec Tanya Wexler, réalisatrice de "Oh My God!" », sur AlloCiné, (consulté le ).
- (en) Catherine Shoard, « Maggie Gyllenhaal hopes to hit the spot with vibrator love story », sur The Guardian, (consulté le ).
- (en) Anonyme, « Hysteria », sur Festival international du film de Toronto, (consulté le ).
- (en) Laura Schreffler, « Oh, the irony: Maggie Gyllenhaal looks downright angelic while promoting a film about adult toys in Rome », sur Daily Mail, (consulté le ).
- (en) « Oh My God! Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
- (en) « Oh My God! (2011) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
- « Oh My God! - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :