Odile Tremblay

journaliste culturelle

Odile Tremblay est une journaliste et auteure québécoise[1],[2],[3].

Odile Tremblay
Description de cette image, également commentée ci-après
Hommage à Odile Tremblay lors du 43e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda
Naissance Québec , Québec,
Canada
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Le Bestiaire à pas perdus

Biographie

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Née à Québec, elle fait ses études secondaires aux Ursulines ainsi qu'au Collège Jésus-Marie de Sillery et obtient un diplôme d’études collégiales au Cégep François-Xavier-Garneau. De prime abord, elle ne se destine pas à une carrière de journaliste, mais étudie plutôt l’ethnologie à l’Université Laval, au département des Lettres. Son parcours académique l'amène à travailler comme coordonnatrice du centre de documentation du Centre Attikamek-Montagnais. Elle cofonde avec Jacques Lagacé la firme Correction Texte Plus.

On remarque déjà, en début de sa carrière, la rigueur et la connaissance approfondie de la langue française écrite nécessaires au travail de rédaction.

Elle débute dans le monde du journalisme à titre de pigiste. Son parcours sinueux, l’amène à toucher à plusieurs types de journalisme, dans les domaines judiciaire, économique, scientifique, société ou même féminisme. Elle écrit pour une variété de publications allant de la revue Châtelaine, Le Bel âge, en passant par Québec Science[4].

Elle oriente ensuite son travail journalistique vers les arts, ce qui la mène au monde de la culture pour le journal Le Devoir en 1990.

De 1992 à 1993, elle obtient le poste de directrice littéraire au Devoir, devenant ainsi la responsable du cahier des livres et tient une chronique littéraire.

Ainsi, de 1990 à 2017, à titre de reporter culturelle, elle couvre différentes disciplines artistiques et particulièrement le cinéma[5]. Elle devient alors responsable de cette section pour le quotidien québécois et est attitrée à la couverture des grands festivals de par le monde[6]. Elle couvre les Festival de Cannes, Berlin, Toronto International Film Festival (TIFF), le Festival des films du monde et le Festival du Nouveau cinéma à Montréal[7], mais s'intéresse aussi à des événements particuliers à l'extérieur des grands centres comme le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue [8].

Sa plume est souvent incisive et motivante. Elle rencontre des échos importants dans le milieu. Dans à sa chronique en avril 2010, elle rabroue Denys Arcand pour avoir déploré dans une entrevue avec Stéphan Bureau à l'émission Contact de Télé-Québec qu'il avait été peu appuyé au Québec pour son travail. Elle poursuit en faisant l'éloge de l'artiste multidisciplinaire française Sophie Calle avec la pièce Douleur exquise présentée au Théâtre de Quat’Sous, mise en scène par Brigitte Haentjens. Et la chronique se termine par cette phrase: " Arcand devrait se remettre à tourner…"[9]. Proche de Xavier Dolan, elle a accompagné et critiqué la carrière du cinéaste de Mommy.

Dès 1995, elle signait une chronique culturelle hebdomadaire dans laquelle on découvre davantage ses opinions. Elle met en valeur le cinéma d’ici, mais le questionne aussi. Elle met en perspective la création et l'époque tout en analysant les impacts de l’art sur la société. Elle devient l’une des voix importantes du journalisme culturel québécois durant trois décennies avec une signature de qualité, de rigueur et de prestige. Sa chronique culturelle fait école durant de nombreuses années et devient bihebdomadaire en 2015. Elle quitte la permanence au journal Le Devoir en 2017 tout en poursuivant à son compte l'écriture de ses chroniques et sa couverture des festivals.

En 2023, elle quitte ses fonctions de chroniqueuse et se consacre à la littérature. Elle publie aux Éditions du Boréal Le Bestiaire à pas perdus[10],[11].

Publications

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Prix et distinctions

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Notes et références

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  1. Sami Gnaba, « Odile Tremblay, États critiques », Séquence, vol. 289,‎ , p. 4-5 (lire en ligne [PDF])
  2. « Odile Tremblay | Le Devoir », sur www.ledevoir.com, (consulté le )
  3. Émilie Parent-Bouchard, « La «grande dame» et le «miracle abitibien» », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. a et b « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  5. Odile Tremblay, « Las servante de Mister Hyde », Le Devoir, vol. Cahier Les arts, cinéma,‎ 24-25 février 1996, B-4, B-5 (lire en ligne [PDF])
  6. « Odile Tremblay - Unifrance », sur www.unifrance.org (consulté le )
  7. Odile Tremblay, « La résistance naturelle selon le cinéaste Jonathan Nossiter », L'agora, publication d'un article paru dans Le Devoir,‎ (lire en ligne [PDF])
  8. Odile Tremblay, « Le miracle abitibien », Le Devoir, vol. Cahier arts et cinéma,‎ 29-30 octobre 1994, p. C-1, C-2 (lire en ligne [PDF])
  9. Odile Tremblay, « Entre images et création », Le Devoir, Cahier Culture,‎ 17- 18 avril 2010, E-2 (lire en ligne)
  10. « Odile Tremblay - Auteurs - Catalogue — Éditions du Boréal », sur www.editionsboreal.qc.ca (consulté le )
  11. a et b Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « Dans la marmite d’Odile Tremblay », sur Le Devoir, (consulté le )
  12. Odile Tremblay, « La lecture, cette école de vie », Les Écrits de l'académie des Lettres du Québec, no 157,‎ , p. 110-115 (lire en ligne [PDF])
  13. Odile Tremblay, « Les chats de sa vie », XYZ, La revue de la nouvelle, no 139,‎ , p. 31-33 (lire en ligne [PDF])
  14. Fédération professionnelle des journalistes du Québec, « Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2005 », sur Fédération professionnelle des journalistes du Québec (consulté le )
  15. Ricardo JR Emmanuel, « Le festival rend hommage à Odile Tremblay », sur Le Citoyen , Mediamo, (consulté le )
  16. « CTVM.info - Le #FCIAT a rendu hommage à Odile Tremblay en lui remettant la Médaille du Député. Journaliste de renom, elle a pris sa retraite après une carrière marquée par son engagement et sa passion pour le journalisme culturel. INFOS :https://mailchi.mp/7bda1cc27463/odile-tremblay-16552892?e=bdf1be1955 | Facebook », sur www.facebook.com (consulté le )

Liens externes

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