Odette Pilpoul, née Odette Larrieu le à Bordeaux (Gironde) et morte le à Paris, est une résistante française, qui a reçu le titre de Juste parmi les nations.

Odette Pilpoul
Odette Pilpoul à son retour de déportation en 1945.
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Odette LarrieuVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Odette Pilpoul est nommée secrétaire générale adjointe de la mairie du 3e arrondissement de Paris en mai 1941. Elle mène graduellement de nombreuses actions de résistance et de sabotage des instructions de collaboration. Elle établit des faux papiers - cartes d'identité, certificats de naissance, cartes de ravitaillement, etc. Son action permet de sauver des centaines de personnes, juives et non juives. Elle abrite des personnes traquées dans son appartement du Champ-de-Mars, et en alerte d'autres avant des rafles imminentes. Elle aide des pilotes britanniques et américains dont les avions ont été abattus par la Luftwaffe, en leur procurant des faux papiers.

 
Carte d'enregistrement du camp de Ravensbrück.

Le , Odette Pilpoul est arrêtée par la Gestapo. Après avoir été détenue à Romainville et à Sarrebruck, elle est déportée à Ravensbrück, puis à Buchenwald, mais survit.

Saluée par de nombreux témoignages comme « l'âme de la Résistance » dans le 3e arrondissement de Paris, elle reçoit plusieurs décorations pour son action héroïque, dont la Croix de guerre avec palme et la Légion d'honneur.

Le , Odette Pilpoul reçoit le titre de Juste parmi les nations[2]. Lors de cette cérémonie, à laquelle sa santé ne lui permet plus d'assister, Marc Pierre Pilpoul, son petit-fils, lit une liste de noms des personnes qu'elle a sauvées : « Arditi, Berkovitch, Storch, Frydman, Gligsberg, Carasso, Paenson, Jacno, Calamaro, Liber… » (témoignage de Randy Epping). Odette Pilpoul meurt un mois avant ses 98 ans, en 2004.

Hommages

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Le , jour du centième anniversaire de sa naissance, le nom d'Odette Pilpoul a été donné à la salle des fêtes de la mairie du 3e arrondissement de Paris, et une plaque rappelant ses actions y a été dévoilée, en présence de son fils Jean-Marc Pilpoul et de plusieurs membres de la famille de cette grande résistante. Ainsi, le nom d'Odette Pilpoul figure désormais dans un bâtiment de la République française et au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, ainsi qu'au Mur des Justes du Mémorial de la Shoah de Paris. Enfin, depuis le , une rue de Bordeaux, dans le quartier de Bacalan, porte son nom.

Décorations

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Dominique Veillon, « Pilpoul, Odette », dans François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la résistance: résistance intérieure et France libre, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 978-2-221-09997-1), p. 502.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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