Nosiviwe Mapisa-Nqakula
Nosiviwe Mapisa-Nqakula, née le , est une femme politique sud-africaine.
Nosiviwe Mapisa-Nqakula | |
Nosiviwe Mapisa-Nqakula en 2012. | |
Fonctions | |
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Présidente de l’Assemblée nationale d’Afrique du Sud | |
– (2 ans, 7 mois et 15 jours) |
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Législature | 27e |
Prédécesseur | Thandi Modise |
Successeur | Solomon Lechesa Tsenoli (intérim) Thoko Didiza |
Ministre de la Défense et des Vétérans | |
– (9 ans, 1 mois et 24 jours) |
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Président | Jacob Zuma Cyril Ramaphosa |
Gouvernement | Zuma Ramaphosa I et II |
Prédécesseur | Lindiwe Sisulu |
Successeur | Thandi Modise |
Ministre des Services correctionnels | |
– (3 ans, 1 mois et 1 jour) |
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Président | Jacob Zuma |
Gouvernement | Zuma |
Prédécesseur | Ngconde Balfour (en) |
Successeur | S'bu Ndebele (en) |
Ministre des Affaires intérieures | |
– (5 ans et 12 jours) |
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Président | Thabo Mbeki Kgalema Motlanthe |
Gouvernement | Mbeki Motlanthe |
Prédécesseur | Mangosuthu Buthelezi |
Successeur | Nkosazana Dlamini-Zuma |
Députée à l'Assemblée nationale | |
– (9 ans, 10 mois et 13 jours) |
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Élection | 7 mai 2014 |
Réélection | 8 mai 2019 |
Législature | 26e et 27e |
Biographie | |
Nom de naissance | Nosiviwe Noluthando Mapisa |
Date de naissance | |
Nationalité | Sud-africaine |
Parti politique | ANC |
Conjoint | Charles Nqakula |
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Biographie
modifierNée en 1956, elle a étudié notamment à l'école normale de Bensonvale, à la fin des années 1970. En 1984, elle quitta l'Afrique du Sud pour suivre une formation militaire en Angola et en Union soviétique, et travailla pour les structures politico-militaires de l'ANC[1].
En 1993, elle devient secrétaire générale de la Ligue des femmes de l'ANC. Elle fut nommée vice-ministre de l'Intérieur du au , puis ministre de l'Intérieur de l'Afrique du Sud du au . Elle devint ensuite ministre des Services correctionnels (2009-2012). Elle occupe le poste de ministre de la Défense et des Vétérans depuis juin 2012 dans les gouvernements de Jacob Zuma et de celui de Cyril Ramaphosa[1].
En 2021, elle contredit le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors des troubles en Afrique du Sud, lorsque celui-ci évoque une insurrection d'une partie de l'ANC. Ses propos ajoutent de la confusion aux troubles, montrant des divergences au sommet de l’État. Elle revient ensuite sur ses propos, en évoquant une erreur[2],[3].
En août 2021, Cyril Ramaphosa annonce que Nosiviwe Mapisa-Nqakula, qui est ministre de la Défense depuis 2012, sera prochainement nommée à un autre poste gouvernemental[4]. Elle devient présidente de l'Assemblée nationale le .
En avril 2024, Nosiviwe Mapisa-Nqakula est accusée par des procureurs de la justice d'avoir reçu des pots-de-vin d'un entrepreneur de la défense alors qu'elle était ministre de la Défense. Selon les procureurs, elle a reçu 11 paiements totalisant 135 000 dollars entre décembre 2016 et juillet 2019. Elle a demandé un autre pot-de-vin de 105 000 dollars, mais celui-ci n'a pas été versé, ont indiqué les procureurs. Nosiviwe Mapisa-Nqakula a fait une demande judiciaire pour empêcher son arrestation ; la Haute Cour du Nord Gauteng à rejeté sa demande[5]. Le , elle remet sa démission de présidente de l'Assemblée nationale[6]. Le lendemain, elle est arrêtée dans le cadre d'une enquête judiciaire pour soupçon de corruption[7].
Références
modifier- (en) « Nosiviwe Noluthando Mapisa-Nqakula, Ms », sur le site du gouvernement sud-africain
- (en) Unathi Nkanjeni, « Nosiviwe Mapisa-Nqakula on ‘contradicting’ Ramaphosa: ‘I’m being portrayed as an irresponsible young girl’ », The Sowetan, (lire en ligne)
- Jean-Philippe Rémy, « Après la vague de pillages, l’Afrique du Sud à l’heure des comptes », Le Monde, (lire en ligne)
- « Important remaniement en Afrique du Sud : le ministre de la santé, accusé de corruption, évincé », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) « South Africa: parliamentary speaker faces imminent arrest over graft charges », Africanews, (lire en ligne)
- « Afrique du Sud: la présidente de l'Assemblée nationale démissionne », sur RFI,
- « Afrique du Sud : la présidente démissionnaire du Parlement arrêtée pour corruption », Le Monde, (lire en ligne)